Gérard de Villiers - Opération apocalypse
Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard de Villiers - Opération apocalypse» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1965, Издательство: Plon, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Opération apocalypse
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1965
- Город:Paris
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Opération apocalypse: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Opération apocalypse»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Opération apocalypse — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Opération apocalypse», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
— Grâce aussi à un garçon qui s’appelait Felipe Chano, dit Malko. Il en est mort. Sans lui, je ne serais arrivé à rien.
Le Général hocha la tête.
— Je ferai ce que vous me direz de faire. Pour commencer, il aura les plus belles obsèques de la côte ouest. Et c’est moi qui mènerai le deuil.
Malko aurait préféré vider une bouteille de tequila avec Felipe, mais ce sont des choses que les militaires ne comprennent pas.
Toujours suivi pas à pas par Steve, il décida de se reposer un peu. Laissant Clarke dans le bureau il passa dans une autre pièce et s’allongea un peu. Tout le corps lui faisait mal. Il s’endormit sans avoir eu le temps de finir son sandwich.
Quand il rouvrit les yeux, il faisait nuit. Il regarda avec désolation son costume froissé et taché. Quelle vie ! Dans ce métier on ne pouvait jamais mourir en gentilhomme. On se battait comme un voyou et on mourait comme un voyou.
La bouche amère et la tête comme un melon d’eau, il passa dans l’autre pièce. Le shérif était
là, ainsi que Clarke, Steve et deux autres hommes.
— Alors ? demanda Malko.
Le shérif leva une main épaisse comme un battoir et la laissa retomber sur le bureau.
— Rien. Ils se sont volatilisés, envolés. La ville a été passée au peigne fin. Même les cargos à quai. Tous les habitants de San Diego sont sur les dents. Jamais nous n’avons été aidés de cette façon. Quant aux barrages, ils arrêtent même les chats perdus…
Pourtant Tacata ne s’était pas évanoui en fumée ! Soudain Malko eut une illumination. Mayo était un Indien… Il avait pu penser à une ruse de sa race. Donc…
— Venez avec moi, ordonna Malko à Steve, nous allons faire un tour.
Docilement, le tueur prit sa mallette. Si Malko avait raison, il devait tenter sa chance tout seul ou presque. Mais n’était-il pas déjà trop tard ?
Ils prirent une des voitures du shérif. En un quart d’heure ils arrivèrent devant le Water Department. La foule avait disparu et pas une lumière ne filtrait du bâtiment.
Steve se tourna, étonné, vers Malko :
— Quelle idée avez-vous donc ? Ce bâtiment a été fouillé ce matin.
— Pas complètement, sourit Malko. J’ai une idée. Vous allez rester dehors avec votre fusil infrarouge. Ne bougez pas, quoi qu’il arrive. Si les deux autres sortent, abattez-les sans sommation et venez me chercher ensuite… Ce sera probablement trop tard.
Le tueur ne discuta pas. Il avait été bien élevé. Il prit position derrière un massif et attendit, accroupi dans l’ombre.
Malko fit le tour du bâtiment. Derrière, au premier étage, il y avait une fenêtre ouverte. Il s’y hissa assez facilement et se trouva dans une grande pièce donnant sur le couloir qui menait aux réservoirs. Il n’y avait pas un bruit, excepté le léger chuintement de l’eau.
Il tira son pistolet et l’arma. Puis, tout doucement, il s’engagea dans le couloir. Avec un peu de chance, s’il avait raison, il serait le premier à tirer.
L’obscurité était totale. Il arriva devant le plus grand des réservoirs et s’approcha du bord. Il allait allumer sa torche pour éclairer l’eau quand un bras d’acier lui enserra le cou par-derrière, tandis qu’un autre lui maintenait la nuque.
— Ne bougez pas, señor, murmura une voix qu’il connaissait bien, ou je vous brise les vertèbres cervicales.
C’était un étranglement classique de karaté. Une prise mortelle. Il avait eu raison, mais il avait été imprudent. Mayo était encore plus silencieux qu’il ne l’avait cru.
— Lâchez votre pistolet, ordonna le Mexicain.
Malko obéit. L’arme tomba par terre.
Aussitôt une ombre minuscule jaillit de l’obscurité et se baissa pour s’emparer du pistolet.
— Je savais que vous viendriez au rendez-vous, ricana le Japonais. Et je vous attendais.
— Qu’allez-vous faire maintenant ? demanda Malko. Toute la ville est cernée.
Le Japonais eut un drôle de petit rire triste.
— Je vais vous tuer, quand vous m’aurez aidé à sortir de ce piège. Et après, je continuerai ma mission. Aujourd’hui, c’est le 6 août. Une date dont se souviendra San Diego, comme Hiroshima se souvient du 6 août 45… J’ai encore, dans ce pays, beaucoup d’amis qui vont m’aider.
Les trois hommes formaient des ombres confuses dans le noir. Malko pensa à Steve. Pourvu qu’il ne vienne pas voir !
— Vamos, señor Tacata, proposa le Mexicain.
Yoshico Tacata enfonça dans le dos de Malko son propre pistolet.
— Nous allons sortir tous ensemble. Au moindre geste imprudent, je vous abats. Vous êtes mon bouclier… En avant.
A la queue leu leu, Mayo ouvrant la marche, ils prirent le chemin de la sortie. Au rez-de-chaussée, il y eut une courte halte.
— Vous avez une voiture ? demanda Tacata.
— Oui.
— Vous êtes venu seul ?
— Oui.
Le Japonais lui donna un coup de pied.
— Vous mentez !
— Alors pourquoi me le demandez-vous ?
— Si vous esquissez le moindre geste, c’est vous qui mourrez le premier, pensez-y.
Mayo ouvrit la porte et sortit, le pistolet à la main. Derrière, Tacata tenait Malko sous la menace de son pistolet et de l’autre portait une petite valise.
Malko éleva une muette prière vers le ciel couvert d’étoiles. Steve avait l’ordre de tirer si les autres sortaient, mais il n’était pas prévu que lui, Malko, sortirait avec eux.
Le petit convoi fit quelques pas vers la voiture de l’agent secret. Mais il faut croire que l’instruction militaire n’avait pas étouffé tous les réflexes de Steve… Tout à coup, Mayo porta la main à la tête, en lâchant son pistolet. Il tournoya et s’abattit comme une masse, une balle dans l’œil.
Il n’y avait eu aucun bruit. A cause de l’obscurité, Mayo et le Japonais ne s’étaient pas méfiés outre mesure. Ils n’avaient pas pensé qu’on pouvait utiliser un silencieux et une lunette infrarouge…
Le Japonais hésita une seconde. Puis il se colla à Malko.
— Vous nous avez eus, hein ! siffla-t-il. Mais vous ne me survivrez pas…
Avec un frisson, Malko pensa que Steve avait l’ordre d’abattre. Tacata et qu’il l’abattrait même à travers son corps à lui, Malko. Il se raidit, dans l’attente du choc de la balle.
Tacata prit les devants. D’une bourrade, il envoya Malko par terre.
Il tira trois fois. Malko sentit sur sa poitrine les trois impacts. Le visage du Japonais grimaçait, à un mètre de lui. Mais alors il y eut un sifflement très léger, et Tacata fit un drôle de petit bond. Un jet de sang jaillit de son cou. Il tenta de tirer encore une fois, mais le pistolet lui tomba des mains. Il partit en zigzag vers la voiture, tenant toujours la valise.
Le fusil implacable de Steve le poursuivait. Il reçut encore une balle dans le dos, lâcha la valise, qui tomba et s’ouvrit.
Il parvint encore à faire quelques pas. Deux balles le frappèrent dans les reins. Il tomba et se traîna quelques mètres, comme un chat à l’épine brisée, avant de basculer sur le dos.
Steve sortit lentement de son buisson. Avant tout, il rechargea son arme. Une voiture arrivait : elle freina brusquement, devant les trois corps étendus. C’était quand même un spectacle peu courant, dans ce quartier résidentiel… Quand Steve sortit de l’obscurité, la carabine à la main, le conducteur n’hésita pas. Il fit une marche arrière fulgurante et disparut.
La voiture de police avait une radio, Steve l’ouvrit et appela le shérif.
Cinq minutes plus tard, la première voiture de patrouille arrivait, dans un hurlement de sirène. Rien n’avait bougé. Quand le premier policier sortit de la voiture, Steve, discrètement, démonta sa carabine et la remit dans sa valise.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Opération apocalypse»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Opération apocalypse» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Opération apocalypse» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.