Gérard de Villiers - Opération apocalypse
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- Название:Opération apocalypse
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1965
- Город:Paris
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Le jour se levait. Il commençait à y avoir de la circulation. Malko tâta son menton rugueux. Il avait horreur d’être mal rasé. Une sourde angoisse lui serrait le ventre. Ils avaient beau rouler à 100 milles à l’heure, le Japonais avait au moins trois heures d’avance, trois heures pendant lesquelles il pourrait provoquer des catastrophes. Qu’il parvienne à une grande ville comme San Diego ou Los Angeles, et cela signifierait des milliers de morts. Et maintenant ils ignoraient dans quelle voiture l’Asiatique se trouvait.
Mexicali était encore désert lorsqu’ils y parvinrent. Seul le poste de douanes était ouvert. Felipe s’y présenta avec Malko. Il fallut dix minutes au fonctionnaire endormi pour qu’il comprenne que Felipe était policier et avait besoin de téléphoner.
On les brancha enfin sur le poste frontière américain d’El Centro, la ville jumelle de Mexicali. Clarke prit l’appareil. Il fit appeler un capitaine,
Clarke se présenta et commença à expliquer qui il était. Le capitaine le prit de haut.
— Capitaine, hurla Clarke, si vous ne voulez pas balayer la cour de votre caserne pour le restant de vos jours, je vous conseille de faire ce que je vous dis. Vous allez ordonner au F.B.I. et à toutes les polices de l’Etat, de rechercher les trois hommes dont je vais vous donner le signalement. Et vous allez fermer tous les postes frontières avec le Mexique !
— Mais vous êtes fou ! gémit le capitaine. Vous ne vous rendez pas compte qu’il y a cinq mille personnes qui passent ici tous les matins pour venir travailler. Ça va faire une émeute.
— Je m’en fous, hurla Clarke. Trois individus qui présentent le plus grand danger pour la sécurité des Etats-Unis tentent en ce moment de franchir la frontière. Il faut les en empêcher à tout prix.
Il donna ensuite le signalement de Tacata et des frères Mayo. Puis donna à l’officier un numéro de San Diego pour qu’il l’appelle immédiatement. Ainsi il vérifierait auprès du F.B.I. son identité.
— Un Japonais haut comme trois pommes et tout jaune, ça ne doit pas être facile à manquer, conclut-il.
Quand il sortit du poste de douanes, il était enfin réveillé. Felipe, lui, dormait sur le volant.
— Faisons-nous conduire au poste frontière, proposa Malko. Nous trouverons un véhicule plus facilement.
Ils s’engagèrent dans le no man’s land qui séparait les deux frontières. Il n’y avait que des motels miteux et fermés, quelques boutiques misérables. Soudain, ils virent une voiture arrêtée devant un motel. Elle avait une grande antenne à l’arrière et deux phares sur le toit.
— Une voiture de police, fit Felipe. Ils vont pouvoir nous aider.
Il donna un grand coup de klaxon et vint se ranger près de la voiture. Effectivement, sur la portière, il y avait un écusson et une inscription en lettres dorées : Policia Federale. A l’avant, deux hommes en tenue bleue et casquette. En apercevant la voiture, ils descendirent et vinrent encadrer le véhicule de Malko.
Un des policiers ouvrit la portière arrière. Malko leva la tête.
Un des frères Mayo le contemplait, derrière le canon d’un gros colt. La tenue de policier lui allait très bien. Au même moment, à l’autre portière, l’autre Mayo neutralisait Clarke et Felipe.
— Bonjour, fit le premier des Mayo. Nous vous attendions. Je suis heureux que vous soyez arrivés à bon port.
— Ainsi c’est vous qui avez tué les deux policiers ! dit calmement Malko.
— Exactement. Comme nous allons vous tuer. Quand vous nous aurez servi…
Il se pencha un peu plus vers Malko et, du canon du pistolet, le frappa brutalement sur la tempe.
— Salaud ! Mes frères étaient dans la voiture blanche. Ils n’ont pas pu sortir, eux. Je te découperai en morceaux, pour ça !…
Malko crut que son front éclatait. Mais il ne dit rien. À l’avant, Felipe avait vu la scène.
— Doux Jésus ! dit-il doucement.
Et il mit la main sur la crosse de son pistolet. Mayo l’avait vu. Il frappa de toutes ses forces sur la nuque. Le Mexicain s’effondra comme une masse sur le volant.
— Tenez-vous tranquille, si vous ne voulez pas mourir tout de suite, siffla Mayo. D’abord, descendez.
Ils obéirent. Sauf Felipe. Un des Mayo lui retira son pistolet, et le jeta dans la voiture de police.
— Nous n’avons pas besoin de tout le monde, dit méchamment Mayo.
Le chauffeur de taxi ouvrait des yeux stupéfaits. Il n’eut pas le temps de réfléchir beaucoup. Mayo II passa derrière lui et frappa de toutes ses forces, avec la crosse du pistolet. On entendit craquer les os. L’homme tomba comme une masse. Se retournant, Mayo frappa Philipps de la même façon. Quand il fut à terre, il lui envoya un coup de pied en plein visage.
Tous ses muscles bandés, Clarke se préparait à bondir. Un des Mayo sourit cruellement et arma le chien de son pistolet :
— Allez, viens, ordure ! Ça épargnera de te transporter.
Clarke cracha par terre.
— Vous ne gagnerez pas, dit-il. Dans une heure, vous aurez derrière vous toute l’armée et toute la police des Etats-Unis. Ils vous rattraperont, même s’ils doivent faire le tour du monde.
— Nous aurons eu le temps de nous venger, dit une petite voix grinçante derrière l’Américain. Mais vous ne serez plus de ce monde pour le voir.
Yoschico Tacata, sans qu’on le remarque, était sorti de la voiture de police. Frileusement engoncé dans un pardessus, il paraissait encore plus ratatiné et plus petit. Son visage jaune était gris de fatigue. Mais ses minuscules yeux noirs brillaient méchamment.
Il sautilla autour du groupe et vint devant Malko.
— Vous avez détruit tout mon travail, grinça-t-il. Mais il me reste encore le beau cadeau que vos amis américains ont eu la stupidité de me faire. Il ricana. Et que je vais leur rendre, mon cher… Grâce à vous !
Malko avait mal au front à hurler, mais il eut la force de dire :
— Vous n’allez quand même pas tuer des milliers de personnes, comme cela, sans motif !
— Sans motif ! La voix du Japonais s’étrangla.
— J’ai un motif, le plus noble qui soit : la vengeance. Est-ce que vos aviateurs ont eu pitié de mes frères, il y a vingt ans, à Hiroshima ? Vous pensiez que vous seriez les plus forts, que le Japon n’existait plus. Eh bien, il existe, monsieur ! Les Américains vont s’en apercevoir. D’ailleurs, assez parlé, nous perdons du temps.
Sans mot dire, il remonta dans la voiture de police. À ce moment un bruit de moteur fit tourner la tête à Malko. Un camion arrivait.
C’était leur dernière chance. Au moment où le camion arrivait à la hauteur du groupe, Malko hurla en espagnol :
— Au secours, aidez-nous ! Ce sont des bandits.
Les Mayo éclatèrent de rire et firent au camionneur un signal joyeux. Malko se tut. C’était vrai. Quel spectacle plus rassurant, que deux policiers en uniforme interrogeant des contrebandiers ?…
Quand le camion se fut éloigné, l’un des Mayo alla prendre dans la voiture de police une bouteille de whisky. Il la déboucha et entreprit d’en arroser Malko, Felipe et Clarke. La bouteille vide, il la jeta.
— Et voilà trois beaux ivrognes ! ricana-t-il. Profitez en bien, c’est la dernière cuite que vous prenez.
Il prit Felipe et le traîna dans la voiture de Police, après lui avoir redonné un coup sur la nuque. Il l’allongea sur la banquette.
— À toi, salaud, dit-il à Malko.
L’Autrichien ne put éviter le canon du pistolet. Une douleur fulgurante lui traversa le crâne et il tomba.
Trois minutes plus tard, la voiture de police démarrait. Le chauffeur de taxi et Philipps, assommés, étaient restés dans le coffre de la Ford.
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