Gérard de Villiers - Opération apocalypse

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard de Villiers - Opération apocalypse» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1965, Издательство: Plon, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Opération apocalypse: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Opération apocalypse»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Opération apocalypse — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Opération apocalypse», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Neuf heures. Si tout se passait bien, ils arriveraient au premier village vers minuit. Débarquer à cette heure-là dans un village mexicain perdu, ça promettait ! Avec un peu de chance, ils termineraient à dos d’âne.

— Une voiture ! s’écria Felipe.

Des phares arrivaient vers eux. À un kilomètre.

— Cachez-vous, fit le Mexicain. S’il voit quatre hommes, il ne s’arrêtera jamais. Je vais me mettre au milieu de la route.

Les trois hommes plongèrent sur le bas-côté.

Clarke arma sa mitraillette :

— Moi, je ne continue pas à pied, grommela-t-il. Il a intérêt à s’arrêter.

Felipe, au beau milieu de la route, agitait les bras. Le véhicule approchait. C’était un camion.

Le chauffeur aperçut Felipe. Il klaxonna plusieurs fois. Felipe ne bougeait pas, agitant les bras de haut en bas ; le geste qui signifie « stop » dans tous les pays du monde. Clarke suivait le camion dans le viseur de sa mitraillette… si le chauffeur avait vu son expression, il aurait accéléré.

Au dernier moment, il freina pour ne pas écraser Felipe. Aussitôt le policier sauta sur le marchepied. Clarke bondit de son fossé, Malko et Philipps sur ses talons.

Il y eut un concert de hurlements : sur le chargement de liège, il y avait une vingtaine de personnes !

Le camion fit un bond en avant, eut un hoquet et stoppa. Une masse épaisse jaillit de la cabine : le chauffeur se releva le premier et tira de sa botte un long couteau.

Hold it !

Clarke avait crié en anglais. Le Mexicain ne comprit pas, mais il vit le canon de la mitraillette braqué sur son ventre et laissa tomber son couteau. Il se mit à injurier le groupe, les promettant à la potence, au minimum. Quand Felipe expliqua qu’il était policier, l’autre ne l’écouta même pas…

Il fallut une demi-heure de palabres pour éclaircir un peu la situation. Mais quand Felipe lui ordonna de faire demi-tour, le chauffeur, de rage, se roula par terre, et déclara qu’on lui passerait plutôt sur le corps. Le chœur antique des passagers renchérit. Clarke fut obligé de brandir sa mitraillette. Sous la menace de l’arme, le chauffeur monta derrière et Felipe prit le volant. Malko et Philipps se tassèrent à côté de lui. Clarke restait sur le marchepied, pour prévenir tout incident. Après un demi-tour grinçant, le camion se lança vers le nord.

— Foncez, fit Malko.

Felipe haussa les épaules.

— Si je dépasse 50 milles, je casse tout…

Mais il grimpa à 65 milles et s’y tint. Pas un instrument ne marchait. Un phare éclairait le ciel. Après plusieurs secousses, la poignée de la portière tomba sur les genoux de Malko. Il la jeta par la vitre ouverte. De derrière parvenaient les hurlements effrayés des « passagers ». Accroché à sa portière, Clarke avalait un cent de moustiques à la minute.

Ils passèrent ainsi en trombe des villages endormis. Felipe avait décidé d’aller jusqu’à Los Mochis, un gros bourg où ils pourraient trouver un moyen de transport. Ils y furent à minuit. Sur la place, l’arrivée du camion fit sensation. En vingt secondes, il y eut cinquante personnes agglomérées autour du véhicule. Les passagers pleuraient et criaient. Une femme vint vociférer sous le nez de Clarke. De ses explications confuses, il ressortait que son mari, durant la course folle, était tombé du camion…

Clarke répondit dignement que le gouvernement américain la dédommagerait de sa perte. Il était crevé et n’avait pas envie de discuter.

Le chauffeur du camion embrassait le capot de son véhicule comme si c’était sa mère. Il l’avait vu dix fois dans un ravin et c’était son gagne-pain. Finalement, il remercia la madone à genoux.

Felipe avait disparu. Il revint avec un homme complètement endormi : le chauffeur de taxi de l’endroit. Pour 1000 pesos, il acceptait de les conduire à la frontière, c’est-à-dire à Mexicali. En se dépêchant, ils y seraient le lendemain matin. Il alla chercher son taxi, une vieille Pontiac, et les quatre hommes y montèrent. À la sortie du village, le poste d’essence était encore ouvert. Felipe descendit, interrogea le pompiste et revint :

— La voiture est passée, il y a environ trois heures. Avec trois hommes au moins. Ils allaient vers le nord.

— Bon, allons-y, répondit Malko.

Les premiers kilomètres furent effroyables. Somnolent, le Mexicain naviguait d’un bord à l’autre de la route. Ils frôlèrent un camion et manquèrent de peu une vache errante. Tous les dix kilomètres, Felipe bourrait le chauffeur de coups de coudes, pour l’empêcher de s’endormir complètement. À l’arrière, Malko tassé entre les deux Américains essayait vainement de dormir. Traquer un Japonais fou, du fond d’un taxi mexicain, c’est quand même ce qu’il avait fait de pire au cours de sa vie aventureuse.

Il y eut un coup de frein terrible. La voiture tangua. Malko reçut dans le ventre les 100 kilos de Clarke. Une masse sombre défila devant lui. Le chauffeur n’avait pas vu un virage et continué tout droit dans un champ.

Heureusement, il n’y avait pas de fossé. Mais, cette fois, Felipe prit le volant et Malko ferma l’œil.

La bouche pâteuse, il fut réveillé par Clarke qui le secouait.

– Vite ! Ils sont devant nous, soufflait l’Américain.

Malko ouvrit tout à fait les yeux. Ils étaient arrêtés sur le bas-côté de la route. À cinquante mètres devant, la voiture noire, immobile sous un arbre, il faisait déjà presque jour, mais la buée s’était déposée sur les vitres de la voiture, empêchant de voir à l’intérieur. Felipe, Clarke et Philipps étaient accroupis derrière des arbres, l’arme au poing.

Ou les occupants de la voiture noire dormaient, ou ils s’étaient enfuis. Malko s’approcha jusqu’à dix mètres. C’était bien la voiture qui avait échappé à la bombe. Sa mémoire étonnante l’avait photographiée.

Clarke rejoignit Malko :

— On leur balance une grenade ?

— J’ai l’impression qu’ils sont partis, dit Malko. Tirez une rafale en l’air, pour voir. De toute façon, ils sont coincés.

— Je vais voir, dit Clarke.

Il se leva, et, la mitraillette à la hanche, s’avança vers la voiture. Rien ne bougea. Il ouvrit brusquement la portière arrière.

— C’est vide, cria-t-il.

Les autres s’approchèrent. La voiture était vide, mais pas tout à fait : sur le siège avant, il y avait deux cadavres.

Malko se pencha sur eux et retourna le corps affalé sur la banquette. D’abord il crut qu’il s’agissait d’un des frères Mayo. C’était un Mexicain à moustache, jeune, l’air étonné. Il avait reçu un coup de poignard dans le dos, à la hauteur du cœur.

Clarke dégagea l’autre corps et l’étendit sur le bas-côté.

Lui aussi avait été poignardé par-derrière. Les deux corps, chose singulière, étaient en sous-vêtements et en chaussettes…

Malko les regardait. Pourquoi ces meurtres ? Et pourquoi cette mise en scène ? Il se glissa derrière le volant de la voiture et mit en marche. La clef était au tableau de bord. Le moteur toussa, mais ne démarra pas : plus d’essence.

Cela expliquait pourquoi Tacata et les Mayo avaient abandonné leur véhicule. Quant aux vêtements, ils avaient peut-être eu peur que les leurs aient été soumis à des radiations mortelles. Tacata, homme de science, avait certainement reconnu l’explosion d’une bombe atomique.

En fouillant sous le siège arrière, Malko découvrit une grande boîte de cornflakes à moitié pleine : Tacata avait oublié son déjeuner : l’estomac fragile, c’était sa seule nourriture.

— Continuons, dit Malko. Il faut les rattraper avant qu’ils ne franchissent la frontière.

Ils remontèrent tous en voiture et Felipe reprit le volant. Le chauffeur ne s’était même pas réveillé.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Opération apocalypse»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Opération apocalypse» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Gérard Villiers - Les canons de Bagdad
Gérard Villiers
libcat.ru: книга без обложки
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Le printemps de Varsovie
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Naufrage aux Seychelles
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Cyklon w ONZ
Gérard De Villiers
Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - SAS à Istanbul
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - La panthère d'Hollywood
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Aventure en Sierra Léone
Gérard de Villiers
Gérard Villiers - Arnaque à Brunei
Gérard Villiers
Gérard de Villiers - Le disparu de Singapour
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Rendez-vous à San Francisco
Gérard de Villiers
Отзывы о книге «Opération apocalypse»

Обсуждение, отзывы о книге «Opération apocalypse» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x