Gérard de Villiers - Opération apocalypse

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Opération apocalypse: краткое содержание, описание и аннотация

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Malko alluma une cigarette.

— Ce n’est pas suffisant.

— Je le sais, coupa le Général. C’est pour cela que vous allez partir immédiatement en hélicoptère, avec nos deux hommes et votre policier mexicain. Allez d’abord à la ferme, vous assurer que tout a été détruit. Et prenez en chasse le Japonais.

— Où est-ce que je vais trouver un hélicoptère ? Vous avez débarqué avec les Marines ?

L’autre haussa les épaules.

— Nous avons réquisitionné l’appareil d’une compagnie privée américaine. Un Sikorski huit places. Il vous attend au bout du terrain. Partez immédiatement. Pendant ce temps, je rends compte à Washington.

Malko remarqua alors les deux combinés téléphoniques vert olive posés sur une tablette. La voiture était un peu truquée. Pour une Cadillac du corps diplomatique !…

A regret, il s’arracha aux coussins moelleux et sortit. Felipe et les deux Américains l’attendaient.

— Nous repartons, dit-il. En hélicoptère. Il faut rattraper Tacata, qui n’est certainement pas seul. Deux ou trois Mayo doivent être avec lui. L’hélicoptère nous attend.

Dix minutes plus tard, ils volaient de nouveau au-dessus de la forêt. Malko profita de son inaction forcée pour brosser soigneusement son costume d’alpaga, imprégné de poussière comme un vieux châle.

Au-dessus de la ferme, le paysage n’avait pas changé, mais la poussière était presque dissipée.

— Vous allez descendre très doucement, ordonna Malko au pilote de l’hélicoptère. Si je vous dis « stop », vous remontez immédiatement.

Armé d’un compteur Geiger, Malko observa la descente. L’appareil cliquetait très faiblement, mais à aucun moment l’aiguille ne dépassa la barre rouge indiquant la limite des radiations dangereuses. L’hélicoptère se posa doucement, au milieu d’un nuage de poussière, et le pilote arrêta le rotor.

Quand le bruissement des pales se fut tu, Malko remarqua le silence absolu. D’ordinaire, la jungle est bruyante de cris d’oiseaux et d’insectes. Là, on se serait cru à cent mètres sous terre.

Tous descendirent.

— Qu’est-ce qui s’est passé ici ? demanda le pilote. On dirait une éruption volcanique.

— C’est à peu près cela, dit Malko, sans insister.

Il se dirigea vers ce qui avait été les bâtiments de la ferme.

Quelques pans de murs tenaient encore debout, recouverts d’une couche brillante : sous l’effet de la terrifiante chaleur, la pierre s’était vitrifiée. Le général Higgins pouvait être tranquille. Les « cultures » de Tacata n’existaient plus, car aucun être vivant ne peut supporter une température d’un million de degrés.

Malko n’avait pas le courage d’aller jusqu’à la carcasse noircie de la Lincoln, à l’autre bout de la clairière. Il était sûr de ne rien trouver : tout avait fondu.

Ils remontèrent dans l’hélicoptère. Le pilote était très intrigué. Si on lui avait dit la vérité, il se serait sauvé en hurlant.

Volant au ras des arbres, ils tentèrent de suivre la route, chose assez facile, car elle épousait étroitement le contour de la vallée.

— Ils ont pu s’échapper, murmura Felipe. Autrement, nous aurions déjà trouvé la voiture.

— Cela va être dur, de les rattraper, dit Malko, si on ne les coince pas avant la tombée de la nuit.

— D’autant plus que les frères Mayo sont du pays et ont certainement prévu des planques. S’ils passent par la Basse Californie, autant chercher une aiguille dans une botte de foin.

— Regardez, cria le pilote.

La route sortait de la forêt et devenait une large piste découverte, serpentant vers le nord, vers la frontière. Mais il n’y avait rien en vue.

— Quelle distance, jusqu’à la frontière ? demanda Malko.

— Six ou sept heures, en roulant vite, s’ils prennent la route directe. Mais ils perdront du temps à passer la douane et la police. S’ils passent… Ils ont près de quatre heures d’avance.

A mesure qu’ils remontaient vers le nord, le paysage changeait. La jungle faisait place à une sorte de savane moutonnée.

Ils passèrent plusieurs petits villages. Mais la piste était toujours aussi déserte.

— J’ai encore une demi-heure d’essence, annonça le pilote. Il faut que je m’arrête à Los Mochis sinon nous tombons en carafe.

Malko écarquillait les yeux. Soudain, il vit un point noir disparaître derrière une colline, un peu à gauche de la route.

— C’est eux, cria-t-il au pilote. Là devant !

L’hélicoptère s’inclina et le pilote augmenta légèrement la vitesse. Maintenant, ils volaient le long de la route, à dix mètres du sol. Ils parvinrent très vite à l’endroit où Malko croyait avoir aperçu quelque chose. En effet, à cet endroit, la piste se divisait.

— Prenez à gauche, ordonna Malko.

La nouvelle piste s’enfonçait entre des collines calcaires. Ils n’eurent pas longtemps à attendre. La voiture noire était là, cachée sous un arbre, portières ouvertes. L’hélicoptère s’arrêta dessus en vrombissant.

— Ne restez pas là…

Malko n’eut pas le temps de finir. Devant lui, le plexiglas de la cabine vola en éclats. Il se rejeta en arrière. L’hélicoptère trembla, sous le choc des impacts. Tacata et ses hommes leur avaient tendu un piège. Ils étaient bien en avant de la voiture, cachés sous le feuillage.

Un jet d’huile jaillit sous le nez de Malko. Derrière lui, Clarke jura et lâcha une rafale de mitraillette.

— Accrochez-vous, on se pose, annonça le pilote.

Le choc fut brutal. Malko donna du front contre le plexiglas et demeura inconscient quelques secondes. Il sentit qu’on le tirait par les épaules. Plusieurs détonations claquèrent à ses oreilles.

Quand il reprit complètement connaissance, il était couché dans un fossé, son beau complet était plein de terre et à côté de lui, Clarke, la mitraillette en batterie, ne bougeait pas. Un peu plus loin son adjoint brandissait un gros colt 45.

Clarke se leva, l’arme à la hanche.

— Ils sont partis. C’était bien joué.

La voiture noire avait disparu. L’hélicoptère avait piteuse allure. Le train avait cassé sous le choc et une des pales s’était fichée en terre. Inutilisable.

— La radio marche ? demanda Malko.

— En miettes, répliqua le pilote de mauvaise humeur. Vous auriez dû me prévenir qu’on faisait la guerre, j’aurais pris mon armure.

— Où sommes-nous ? demanda Clarke.

— À 50 kilomètres du premier village, fit amèrement le pilote. Une paille ! En courant, on fera ça en deux heures. Si vous êtes capable de courir pendant deux heures.

— Pour la radio, vous êtes sûr ? demanda Felipe.

Il avait une énorme bosse au front et sa veste était déchirée.

Les quatre hommes se regardèrent. La situation n’était pas brillante. Dans deux heures, la nuit serait tombée. Tacata serait loin. Sauf miracle…

— Il n’y a pas de temps à perdre, dit Malko. Mettons-nous en route. Il faut atteindre un endroit d’où nous puissions donner l’alarme.

Se tournant vers le pilote, il lui suggéra :

— Si vous n’avez pas envie de marcher, restez là. On vous enverra du secours.

L’Américain n’avait pas l’air très chaud. Mais marcher toute la nuit, c’était encore moins alléchant.

— Entendu. Je reste. Bonne chance pour la balade. La prochaine fois, demandez une forteresse volante. C’est mieux, pour ce que vous faites.

Malko prit la tête de la caravane. Clarke avait gardé sa mitraillette, qu’il traînait à bout de bras. Pendant ce temps-là Tacata roulait à cent à l’heure vers sa vengeance.

La nuit tomba très vite. Les quatre hommes marchaient en silence. A part Felipe, les trois autres avaient l’air de ramper. Malko, en particulier, pestait intérieurement. Il aurait dû prévoir la ruse du diabolique petit Japonais. Et maintenant, l’autre avait repris l’avantage.

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