Gérard de Villiers - Opération apocalypse
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- Название:Opération apocalypse
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1965
- Город:Paris
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— Qu’allez-vous devenir, vous ?
— Ne vous préoccupez pas de moi. Et ne cherchez pas à voler ma voiture. Elle est en face du poste de garde… Adios. Bonne chance. Attention aux rats.
Elle sourit et s’éloigna dans le couloir. Les deux hommes se mirent à arracher le grillage. Felipe prit la lime sans un mot, puis attaqua l’un des barreaux. Christina avait laissé l’électricité allumée. Les rats étaient groupés au bout de la cage, en une masse grise et mouvante, piquetée de rouge. Ils poussaient de petits cris et certains s’avançaient de temps en temps vers les prisonniers, les yeux brillants, la longue queue traînant sur le sol.
Felipe limait comme un fou. De grosses gouttes de sueur coulaient sur son front et ses mains étaient couvertes de poussière noirâtre. La lime était déjà enfoncée de près d’un centimètre. Il fallait scier deux barreaux, chacun en deux points Malko regarda sa montre avec inquiétude. Leur seule chance était de filer avant le jour. Il était une heure.
— À moi, dit-il à Felipe.
Le Mexicain, qui n’en pouvait plus, lui tendit la lime, en silence. Malko s’attaqua avec rage au barreau. Felipe surveillait les rats. C’était plus dur que Malko ne l’avait pensé. Felipe avait une force colossale. Serrant les dents, il s’accrocha au manche de bois. Déjà il avait mal aux mains.
Ainsi les deux hommes se relayèrent sans cesse. À trois heures, le premier barreau se détacha. Au même moment, une vingtaine de rats avancèrent en couinant. Malko et Felipe étaient paralysés de terreur. Felipe saisit le morceau de barreau et le brandit. Les rats ne reculèrent pas. S’ils attaquaient tous ensemble, c’était fini. On voyait leurs petites gueules roses s’ouvrir et se fermer.
— Ils ont faim, dit Felipe Dépêchons-nous.
Ils reprirent leur travail de fourmis. À cinq heures, le second barreau ne tenait plus que par un fil. Felipe l’arracha. Les rats étaient maintenant en demi-cercle, à moins d’un mètre.
— Filons, dit Malko.
Il passa le premier. Une joie surhumaine le souleva quand il se glissa entre les barreaux. Felipe suivait, avec les barreaux coupés, qui faisaient d’excellentes matraques. Ils coururent le long du couloir. La porte à deux battants s’ouvrit sans difficulté. Felipe éteignit. Il faisait déjà presque jour. Ils sortirent avec précaution. Felipe montra du doigt le couloir.
— Regardez !
Les rats avançaient lentement dans le couloir…
— Belle surprise pour ces salauds ! dit Malko.
Heureusement, le bâtiment des rats se trouvait un peu à l’écart. Ils coururent vingt mètres et plongèrent dans la jungle épaisse et verte. Essoufflés ils s’arrêtèrent. Jusqu’ici, ils n’avaient pensé qu’aux rats.
— Que faisons-nous ? demanda Felipe. Si les rats se répandent dans la propriété, les salauds vont nous chercher tout de suite… Il faut marcher vers le sud, dans la jungle.
— Il y a peut-être une meilleure chance, répondit Malko. Vous vous souvenez de ce qu’a dit le Japonais, à propos de Lentz ?
Le Mexicain secoua la tête.
— Lentz est venu ici en voiture. Celle-ci est peut-être encore au village. Puisqu’ils l’ont poursuivi à pied. Il y a une chance sur mille pour qu’elle marche, mais ça vaut la peine d’essayer. D’autant qu’ils nous croiront perdus dans la jungle.
— Bonne idée, approuva Felipe. Le village est sûrement au bord de la route. Prenons à l’ouest, et dès que nous aurons retrouvé la route, remontons au nord.
Aussitôt, ils se mirent en marche. Par chance, la jungle n’était pas trop épaisse. Ils se faufilaient silencieusement entre les hautes herbes et les lianes. Felipe marchait devant. Ils débouchèrent sur la route. Il n’y avait personne en vue ; pourtant ils restèrent là cinq bonnes minutes, tapis dans un fossé, craignant un piège.
— En avant ! dit enfin Malko.
Marchant dans l’herbe épaisse, ils prirent la direction du nord.
La route monta et serpenta sur une colline. Hors d’haleine, Malko avait peine à suivre Felipe. Soudain, celui-ci s’arrêta et prit son compagnon par le bras :
— Regardez !
À un kilomètre environ, dans une petite vallée, on distinguait un village.
Coudes au corps, les deux hommes dévalèrent la pente, ne cherchant même plus à se cacher. Les premières maisons apparurent en ruine, couvertes de végétation. Les lianes et les plantes sortaient déjà de toutes les ouvertures. Felipe prit le côté gauche, Malko le droit. La grande rue du village n’était plus qu’un sentier de brousse.
C’est Felipe qui, le premier, vit la voiture.
Une masse verte sous un arbre. Il fallait des yeux de lynx pour reconnaître un véhicule. Une plante en forme de bananier retombait sur le pare-brise. Les quatre portières étaient fermées. Felipe ut le tour du véhicule. Miracle : les pneus étaient à peu près gonflés ! Il essaya la portière avant gauche. Elle s’ouvrit.
Les sièges étaient recouverts d’une mousse verdâtre, mais l’intérieur ne semblait pas avoir souffert. Evidemment, pas de clef de contact ! Felipe trifouilla sous le tableau de bord et arracha deux fils. Il réunit les cosses. Rien.
— Il n’y a pas de courant, annonça-t-il.
— La batterie est certainement à plat, dit Malko
Maintenant, il faisait grand jour : sept heures. Cent mille piaillements d’oiseaux et bourdonnements d’insectes animaient les arbres autour d’eux. Ils n’avaient plus beaucoup de temps. Felipe appuya sur une tirette et le capot s’ouvrit. Malko se pencha sur les batteries, couvertes d’oxyde blanchâtre. Les fils des bougies étaient en place, le Delco aussi.
— Il y a peut-être une manivelle dans le coffre, mais nous n’avons rien pour l’ouvrir, dit Felipe.
— Poussons-la, proposa Malko. En principe elle doit démarrer.
Du côté opposé, la rue du village descendait, en assez forte pente. Felipe sortit de la voiture et s’arc-bouta contre le pare-chocs arrière. La voiture ne bougea pas d’un centimètre. Malko le rejoignit. Ils recommencèrent à deux. Toujours rien. Suant et soufflant, ils glissaient dans l’herbe humide, mais la lourde voiture restait collée au sol spongieux.
— On n’y arrivera pas, soupira Felipe. Filons d’ici avant qu’ils ne viennent nous chercher.
— Attendez, dit Malko.
Il venait de sentir quelque chose sous ses doigts à l’intérieur du pare-chocs arrière. Il gratta et ramena une clef, fixée par du chatterton.
— La clef du coffre, dit Malko. Ce pauvre Lentz nous fait peut-être un beau cadeau posthume.
C’était aussi la clef de contact, mais elle ne leur était guère utile. Malko l’engagea dans la serrure du coffre et tourna doucement. Le coffre s’ouvrit.
Il y avait une roue de secours, une manivelle et deux jerrycans d’essence.
Vingt secondes plus tard, Felipe tournait la manivelle comme un fou. Malko, au volant, donnait de petits coups d’accélérateur. Mais le moteur ne toussait même pas.
Felipe lâcha la manivelle et prit une trousse à outils. Il démonta rapidement les huit bougies, les essuya, les cajola, en rapprocha les électrodes et les remit en place. Il ouvrit le Delco et le nettoya aussi, enlevant une bonne couche de moisissure. Puis il se remit à la manivelle.
— Si elle part, dit-il, vous accélérez à fond.
À deux mains, il empoigna la manivelle et la lança de toutes ses forces.
Le moteur crachota et démarra. Malko lui donna quelques coups d’accélérateur et le laissa tourner au ralenti. La jauge d’essence indiquait un réservoir à demi rempli. Avec les deux jerrycans du coffre, ils arriveraient jusqu’à Guadalajara.
— Maintenant, il s’agit de passer la ferme, dit Malko. Avec la Lincoln, ils nous rattraperaient facilement. Et ils ont des armes.
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