Gérard de Villiers - Opération apocalypse
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- Название:Opération apocalypse
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1965
- Город:Paris
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Malko tentait de garder son calme. C’est un détail que le général Higgins lui avait caché. S’il avait été sûr de pouvoir étrangler le petit Japonais avant d’être tué, il n’aurait pas hésité une seconde. Mais, avant, les balles de la Thomson l’auraient haché. Il fallait gagner du temps et croire au miracle.
– Comment allez-vous vous y prendre, pour vous attaquer à l’Amérique ? demanda Malko. Vous ne pouvez pas faire tout, tout seul.
— Je ne suis pas seul. Là-bas, des gens m’aideront. C’est facile, il suffit de voyager vite. Il y a une centaine de points d’eau ou de rivières à empoisonner, pour faire de gros dégâts. On surveillera les stations d’épuration, mais non les fleuves ou les sources. Et le CX 3 ne réagit à aucun des réactifs employés là-bas.
Ils étaient revenus au bâtiment principal. La Lincoln blanche était toujours là. Malko eut un mouvement de rage et de tristesse en pensant que Christina était mêlée à cette horreur. Mais c’était trop tard, pour les regrets. II se demandait comment le Japonais avait l’intention de se débarrasser d’eux. Ce ne serait certainement pas une mort agréable…
Il devait être onze heures et le soleil tapait dur. Tout autour de la ferme, la jungle poussait sa muraille verdâtre de lianes et de végétation luxuriante. Çà et là, des fleurs ajoutaient une note de couleur, orchidées sauvages et flamboyants. Un bien beau décor pour une usine à fabriquer la mort !
— Messieurs, dit Tacata, je vous offre, avant votre voyage définitif, une tasse de thé, en compagnie d’une charmante jeune femme, qui est notre alliée.
Felipe et Malko se regardèrent. Quel était le rôle de Christina dans cette histoire ? Pourquoi ce thé mondain ? Tacata riait aux anges et paraissait mijoter un mauvais coup.
La caravane se remit en marche. Cette fois, les trois prisonniers, toujours encadrés de leurs gardes, traversèrent le bâtiment principal et aboutirent à une terrasse située derrière la maison. Il y avait là une piscine d’environ vingt mètres, entourée de chaises et de fauteuils. Dans un de ceux-ci, Christina Ariman était assise. Quand Malko entra, elle détourna la tête. Tacata trottina jusqu’à elle et s’inclina profondément.
— Détachez-les, ordonna-t-il au Chamalo.
Le Mexicain donna un ordre et un des gardes coupa les liens des trois hommes avec sa machète. Malko et Felipe se frottèrent lentement les poignets, tandis qu’Eugenio regardait Christina d’un air hébété.
La piscine formait le quatrième côté d’un quadrilatère, délimité par la maison et par deux épaisses haies de végétation tropicale. Après, le terrain descendait brusquement, et vingt mètres plus loin c’était la jungle. Malko pensa que c’était la seule chance d’évasion : plonger et se laisser glisser de l’autre côté. A condition de ne pas prendre une balle dans le corps…
— Asseyez-vous, ordonna Tacata. On va vous apporter du thé.
Les trois prisonniers eurent droit à des chaises. Entre eux et Tacata, il y avait une mitraillette et trois fusils. Le Japonais jouissait pleinement de son triomphe. Il interpella Malko, ignorant délibérément Felipe et Eugenio :
— Les Américains sont stupides, dit-il. Ils savaient que j’avais lutté contre leur pays durant six ans, de toutes mes forces. Et ils m’ont ouvert leurs laboratoires ! Ils pensaient peut-être que j’étais un homme sans honneur, comme le docteur von Braun, qui a renié son Führer… Maintenant, ils pleurent sur leurs erreurs et ils envoient des hommes de main pour se débarrasser de moi !
— Je vous en prie ! fit Malko, pincé.
Un Mexicain arriva avec un plateau chargé de rafraîchissements. Christina, l’air absent, en prit un au passage. À ce moment, Malko vit du coin de l’œil Eugenio qui se préparait à bondir dans la piscine. Il n’eut pas le temps d’arrêter son geste. D’une détente désespérée, le jeune homme quitta sa chaise et plongea dans l’eau limpide. On voyait le fond de mosaïque. Malko, au moment où Eugenio touchait l’eau, brandit sa chaise. Ainsi, le Chamalo, le plus dangereux, avec sa mitraillette, ne tirerait pas. Il n’acheva pas son geste. Au lieu de tirer, tous les hommes avaient éclaté de rire.
Le petit Japonais s’en tapait les cuisses !
Malko et Felipe ne se posèrent pas de questions longtemps. Eugenio faisait surface, les traits déformés par une douleur atroce. L’eau, autour de son corps, semblait bouillonner. Au lieu de nager vers l’autre bord, il fit quelques mouvements pour se rapprocher du côté où il avait plongé. Tout son visage était boursouflé par une monstrueuse brûlure. La chair, attaquée jusqu’à l’os, partait en lambeaux.
D’un effort surhumain, il s’agrippa au bord de la piscine et resta là, sans force pour remonter. Des morceaux de sa peau disparaissaient sans cesse dans le bouillonnement. Felipe et Malko bondirent. Les gardes les repoussèrent brutalement.
Malko eut le temps de voir les mains d’Eugenio. Il n’y avait plus que les os où s’accrochait un peu de chair rosâtre… Le Chamalo s’approcha et, calmement, posa sa grosse chaussure sur les deux mains, les écrasant et les repoussant dans le liquide. Le corps d’Eugenio partit en arrière, et le gamin coula, dans un ultime cri étranglé.
Il y eut un silence mortel. Les gardes avaient braqué leurs armes sur Malko et sur Felipe. Christina avait détourné la tête. Tacata se gratta la gorge et dit :
— Cet imbécile a dévoilé ma surprise. Voilà la mort que je vous réserve, messieurs. Votre complice a déjà pris son bain dans ma piscine. C’est encore une de mes inventions : une combinaison d’acides qui, en apparence, ressemble exactement à de l’eau pure. Mais ce liquide dissout un corps humain en deux heures. Excellent, n’est-ce pas ?… Nous nous en servions en Mandchourie, pour faire disparaître les corps des prisonniers politiques gênants.
— Vous êtes un immonde salaud, dit Malko. Celui qui aura votre peau rendra un fichu service à l’humanité.
— Ce ne sera pas vous, en tout cas, siffla Tacata. Chico, Jorge, jetez-le dans la piscine.
Les deux Mexicains se précipitèrent. Malko reçut un coup de crosse en plein dans le foie et se plia en deux de douleur. Sa tête tournait et il était sans force. Centimètre par centimètre, les deux types le traînaient vers le liquide mortel. Immobilisé, lui aussi, Felipe regardait la scène, impuissant.
La tête de Malko arriva au-dessus du liquide. Il y voyait son reflet. Ses deux bourreaux, de chaque côté, lui tenaient les bras. Ils n’avaient plus qu’une poussée à lui donner. Tout son corps se révoltait à la pensée de l’atroce brûlure. Il pensa : « Je vais en avaler le plus possible, cela ira plus vite. »
Il y eut un cri sauvage.
Christina avait bondi de son fauteuil et s’accrochait aux deux bourreaux. Comme ils ne lâchaient pas Malko, elle se glissa le long du bord et se pendit à son cou : si Malko tombait elle tomberait aussi…
Cette fois, c’est le Chamalo qui hurla. Précipitamment, les deux Mexicains ramenèrent en arrière Malko et Christina. Malko se secoua et reprit sa respiration.
Le Chamalo et Christina discutaient violemment, en dialecte indien. Furieux, Tacata suivait leurs répliques. Le ton monta et Christinâ acheva la discussion par une longue tirade. Le Chamalo se tourna vers Tacata :
— Elle ne veut pas qu’on les tue ainsi, dit-il.
Tacata bondit :
— Comment, elle ne veut pas ! Forcez-la !… Attachez-la… C’est moi qui commande, ici !
Le Chamalo eut un rire cruel :
— Peut-être, mais Christina a trop fait pour notre cause. Je ne veux pas la contrarier au sujet d’un aussi mince détail.
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