Gérard de Villiers - Opération apocalypse
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- Название:Opération apocalypse
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1965
- Город:Paris
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Il regarda disparaître les feux rouges de la Lincoln. Quelle étrange soirée ! Il était encore moulu, et son dos, couvert de griffes, le brûlait. Lentement, il entra dans le hall et prit sa clef. Il y avait un message de Felipe, demandant de l’appeler à n’importe quelle heure. Pour le faire, Malko attendit d’être dans sa chambre.
— Mon Dieu, dit le Mexicain, je vous croyais mort ! À l’hôtel, on m’a dit que vous étiez parti avec ce démon, et j’étais mortellement inquiet. Quel tour vous a-t-elle encore joué ?
— Aucun. Elle avait une crise de féminité.
Felipe rit :
— El macho SAS ! Bravo ! Je sais où habite le petit maintenant : 24, dans la Calle Candelaria. C’est sur la colline. Il ne m’a pas vu.
— Parfait, dit Malko. Nous irons demain matin.
— Reposez-vous bien, dit Felipe un peu moqueur. Moi non plus, je n’ai pas beaucoup dormi en vous attendant. Buenas noche.
Malko était encore tout étourdi quand il monta dans sa chambre. Comme tous les êtres qui mènent une vie dangereuse, il était capable de profiter pleinement de toutes les occasions de joies ou de plaisirs que la vie lui offrait. Il appelait cela ses « lavages de cerveau ».
Le soleil était déjà haut quand les deux hommes quittèrent l’hôtel. Pourtant la montre de Malko indiquait neuf heures à peine. Ils laissèrent la voiture sur la place de l’Eglise et s’enfoncèrent dans le dédale des ruelles de terre. La rue Candelaria, était un sentier de chèvres, serpentant entre des masures de bois et de torchis.
Le numéro 24, une cabane en planches sans fenêtres, se trouvait au fond d’une espèce de cour où une vieille femme épluchait du manioc au milieu des chiens et des poulets. Par la porte entrouverte, on apercevait le sol en terre battue et quelques meubles grossiers. Felipe s’avança vers la vieille, tout sourire :
— El señor Eugenio ?
Elle le regarda, méfiante.
— Porqué ?
— Dites-lui que c’est le señor de l’hôtel Hilton qui veut le voir.
Eugenio avait dû laisser la consigne. La vieille se dérida et appela :
— Eugenio ! Veni aqui.
Il y eut un remue-ménage à l’intérieur et Eugenio sortit, le torse nu. Il sourit en reconnaissant Malko. Il rentra et revint immédiatement avec une chemise et des espadrilles. Malko présenta Felipe et celui-ci proposa d’aller boire un verre dans un café.
Eugenio était intimidé. Ce n’est qu’au, second café qu’il se dégela un peu. Felipe lui expliqua qu’il avait besoin de trouver le Chamalo tout de suite, pour une affaire d’honneur.
Le gosse hésitait. Il avait peur. Le Chamalo ne devait pas être très commode. Et il avait dû entendre parler de la mort du plongeur.
Malko insista :
— Je te promets que le Chamalo ne t’en voudra pas. Et qu’il ne te fera rien de mal. Parole de Caballero. De plus, tu auras cinq mille pesos…
Eugenio hésitait encore.
— C’est très loin, dit-il. Je ne peux pas vous expliquer. C’est au nord, dans la jungle. La route n’est pas bonne. Il faut au moins une journée rien que pour aller.
— Je te paierai le triple de ce que tu aurais gagné tout le temps que tu seras avec nous, offrit Malko. Et tu auras encore quelque chose de plus.
— Bon, accepta Eugenio. Seulement, avant de partir, il faut que je prévienne le Syndicat. Autrement, ils vont me mettre à l’amende. Je vous retrouve à votre hôtel après le déjeuner. Ou plutôt en face. Il y a un petit restaurant. Je vous attendrai là.
Les trois hommes se séparèrent. Felipe était un peu inquiet.
— Vous ne croyez pas que c’est un peu imprudent, d’aller là-bas tous les deux ? dit-il à Malko. Je connais ces propriétés perdues dans la jungle. Là-bas, il n’y a pas de police. Le Chamalo fera ce qu’il veut. S’il a envie de nous tuer…
— Nous n’avons pas le temps de monter une expédition, répondit Malko. Et nous attirerons moins l’attention avec une seule voiture. On peut nous prendre pour des touristes.
Le Mexicain s’inclina. Ils revinrent à l’hôtel. Malko trouva un mot d’Ariane qui était repartie pour New York et lui laissait son adresse. Pas rancunière !
Il expédia à l’ambassade de Mexico un long câble codé et s’étendit ensuite sur son lit, pour récupérer un peu. Trois heures plus tard Felipe le réveilla en tambourinant à sa porte. Il était une heure et demie. Malko mit dans sa valise, deux chemises, des papiers et son pistolet. Felipe avait pris son petit sac de toile, lui aussi bourré de munitions. Ils gardaient leur chambre à l’hôtel. Plus pratique et plus discret.
Eugénio était déjà là, sur son trente-et-un : pantalon bien repassé et chemisette à manches courtes. En les attendant, il buvait un verre d’ananas.
— Déjeunons ici, proposa-t-il. Ce n’est pas cher et après, sur la route, il n’y a plus rien de bien.
Les deux hommes acceptèrent. Ils s’installèrent tous les trois à une table en plein air. Le patron arriva, huileux et empressé. Il n’y avait pas de menu, mais il leur proposa des fruits de mer, les derniers de la saison. Malko, un peu réticent, vit l’éclair de convoitise d’Eugenio et accepta. Le patron retourna à ses fourneaux et Malko se mit à caresser un gros chat roux qui ronronnait à perdre haleine et à tout hasard. Un petit frère de Paquita
Eugenio était soucieux. Felipe lui demanda ce qu’il avait. Le gosse secoua la tête :
— j’ai peur, Señor. L’endroit où nous allons est plein de gardes armés. Le jour où j’y suis allé avec le señor Chamalo, ils nous ont arrêtés plusieurs fois. Ils sont cachés dans la forêt et on ne peut pas les voir. Mais eux vous voient. J’ai entendu des histoires terribles à leur sujet. Une fois, ils ont assis un paysan sur un nid de fourmis rouges, parce qu’il était venu rôder autour de la propriété pour chercher à manger. Il est mort au bout de trois jours et on entendait ses cris du village, à deux kilomètres.
— Quel village ?
C’est Malko qui avait posé la question.
— Las Piédras. Il y a une centaine d’habitants, pas plus.
Felipe et Malko se regardèrent. Tacata avait certainement choisi cette propriété à l’écart pour y mener ses expériences.
— Ne t’en fais pas, dit Felipe. Avec nous tu n’as rien à craindre.
Pas convaincu, Eugenio se tut. D’ailleurs les fruits de mer arrivaient sur un grand plateau. Eugenio et Felipe remplirent leur assiette. Le chat mit ses pattes sur les genoux de Malko et réclama énergiquement sa part.
Malko aimait les chats. Il prit une huître et la déposa délicatement par terre. Le minet n’en fit qu’une bouchée et revint à la charge, en ronronnant de plus belle. Eugenio et Felipe beurraient leurs tartines. Malko prit un toast et se prépara à en faire autant quand il poussa un cri. Le chat venait de lui enfoncer ses dix griffes dans la cuisse. D’un revers de main, il repoussa l’animal et se leva d’un bond. Felipe et Eugenio restèrent stupéfaits, une huître à la main.
Le chat poussa un miaulement affreux. La gueule grande ouverte, et bavante, il se roulait par terre, en griffant le sol, la queue, et les pattes raides. Il fit un effort pour se relever, retomba sur le côté et ne bougea plus. De son museau coulait une mousse rosâtre.
Les autres clients regardaient la scène horrifiés. Felipe et Eugenio reposèrent leur huître. Malko frottait sa cuisse endolorie. Felipe bondit comme un tigre et plongea dans la cuisine. Il en ressortit vingt secondes plus tard poussant devant lui, à la pointe de son colt, le patron sanglotant et terrorisé. Felipe l’amena devant la table, prit une huître dans le plat et la lui tendit :
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