Gérard de Villiers - Opération apocalypse

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Opération apocalypse: краткое содержание, описание и аннотация

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— Venez, dit Christina.

Malko sortit à regret de la voiture. Cet endroit désert ne lui disait rien qui vaille. Christina prit le bout de ses doigts et l’entraîna.

Ils contournèrent la maison par un sentier de sable et brusquement débouchèrent en plein irréel. Derrière, il y avait une immense piscine, bordée de bosquets, eux-mêmes éclairés de l’intérieur par de petits projecteurs. Devant la piscine, une sorte de terrasse en mosaïque où étaient disposés une grande table surchargée de victuailles, des fauteuils et un immense canapé très bas, recouvert de cuir blanc. La piscine était située sur un promontoire, et toute la baie d’Acapulco s’étalait au pied de la maison.

— Quel endroit féerique ! soupira Malko.

— Il est à nous pour ce soir.

Christina s’était rapprochée de lui. Elle lui embrassa la tempe légèrement et murmura :

— Vous me pardonnerez de vous servir un repas froid. Ce soir, je ne voulais pas de domestiques. Nous sommes seuls, vous et moi. Si vous en doutez, allez visiter l’intérieur. Tout est ouvert.

— Vous n’avez pas peur des voleurs ? demanda Malko.

Christina éclata de rire.

— Celui qui entrerait dans cette maison sans ma permission n’en ressortirait pas vivant.

— Vous m’aviez dit que nous étions seuls ?

— J’ai dit qu’il n’y avait pas de domestiques. Ne bougez pas.

Elle siffla doucement.

Il y eut près de la piscine, un bruit de feuillages froissés. Une ombre glissa sur la mosaïque et Malko resta pétrifié, la bouche sèche. Une sorte de panthère venait de sortir de l’ombre et arrivait au petit trot.

La bête contourna Malko et vint se frotter contre les jambes de Christina, comme un gros chat.

La jeune femme lui gratta la tête et dit quelques mots que Malko ne comprit pas. L’animal quitta ses jambes, et Malko, horrifié, sentit la chaleur de la gueule sur les jambes de son pantalon.

— Laissez-vous faire, il vous sent, dit Christina. C’est Paquito, mon ami le plus sûr. Un ocelot. Ordinairement, c’est un animal cruel, qu’on ne peut apprivoiser. Mais j’ai nourri celui-ci au biberon pendant des semaines et il s’en souvient. Il m’obéit comme un chien et n’accepte de nourriture que de moi. Sur un signe il vous transformerait en charpie. N’est-ce pas Paquito ?

Paquito gronda et bondit souplement sur le canapé. Malko était en train de se demander si les cartouches de son pistolet traverseraient la fourrure d’un ocelot. Problème auquel la C.I.A. n’avait pas pensé.

— Ne soyez pas troublé dit Christina. Il est doux comme un agneau. Caressez-le. Il adore ça.

Malko avança une main hésitante et rencontra une fourrure rugueuse. Paquito émit ce qu’on pouvait considérer comme un ronronnement.

Christina prit sur la table un énorme rôti et le lui tendit. L’ocelot l’attrapa délicatement, entre deux rangées de crocs impressionnants, et s’éloigna vers les feuillages.

— Voilà. Comme cela, il fera sa sieste, dit Christina et il ne nous dérangera plus. Il aime la viande. Maintenant, détendez-vous.

Allant au mur, elle découvrit un petit tableau de commandes et appuya sur plusieurs boutons. Aussitôt l’éclairage devint plus doux. Une musique surgit de la nuit, par des haut-parleurs dissimulés dans la verdure. Le fond de la piscine s’éclaira.

La chaleur était beaucoup moins forte qu’à Acapulco. Une température paradisiaque.

— Voulez-vous nager un peu ? proposa Christina.

Elle n’attendit pas la réponse. Rapidement, elle défit sa tunique, en un éclair, Malko aperçut la poitrine magnifique. La jeune femme fit glisser la fermeture éclair de son pantalon et, dans la demi-obscurité, apparut totalement nue. Sans un mot, elle courut au bord de la piscine et plongea irréprochablement.

Malko resta pétrifié : Ça et l’ocelot, c’était trop ! Si c’était un piège, il était doublé de velours.

— Venez !

La voix joyeuse de Christina le tira de sa méditation. II fit quelques pas vers l’eau. Ses vêtements l’embarrassaient. D’autre part, il ne pouvait pas plonger, le pistolet entre les dents. Cela ne se fait pas, entre gens de bonne compagnie.

Et la sale bête qui devait finir son rôti, à vingt mètres de là !…

Il se décida enfin. Pliant ses affaires soigneusement sur le fauteuil, il cacha son pistolet entre deux coussins du canapé, la crosse à portée de la main. Puis, aussi nu que l’Indienne, il piqua une tête dans le bassin.

Elle l’attendait à l’endroit où il ressortit et lui passa joyeusement les bras autour du cou,

— Bonsoir, querido.

Sa bouche était fraîche, et même dans l’eau son corps exhalait un léger parfum. Malko l’embrassa. Elle se serra contre lui. La piscine devait avoir près de trois mètres de fond, mais Malko et Christina se maintenaient debout en remuant doucement les jambes.

Elle le tira vers le bord et s’appuya au rebord de mosaïque. L’eau tiède les caressait doucement. Malko laissa glisser sa main le long du corps de sa partenaire. Elle souriait en regardant le ciel.

— Viens maintenant, dit-elle à voix basse.

Il l’enlaça et ils firent l’amour très doucement presque sans bouger. La tête rejetée en arrière, Christina gémissait.

Puis elle mordit sauvagement Malko à l’épaule. Après, elle se laissa glisser dans l’eau en arrière, flottant comme une longue algue, les cheveux défaits. Elle revint ensuite vers Malko et lécha l’endroit qu’elle avait mordu, presque humblement, comme un petit animal.

— Tu ne savais pas que les Indiens s’aimaient ainsi ? murmura-t-elle. Viens, allons manger maintenant.

Elle nagea rapidement jusqu’au bord et se hissa, d’un seul élan. Les muscles de son dos jouaient, sous le clair de lune, comme des longues lanières.

Toujours nue, elle courut à la table, y prit quelque chose et alla au bout de la terrasse. Elle eut un geste rapide et une flamme de trois mètres jaillit dans la nuit. Un grand feu de bois était tout préparé et probablement arrosé de pétrole. Christina éteignit les projecteurs et il ne resta que la lueur du feu et une musique sauvage sortant des haut-parleurs.

L’Indienne tournait autour du feu, séchant les gouttes d’eau qui irisaient son corps. Malko la rejoignit et la prit dans ses bras.

Ils se retrouvèrent étendus sur le divan blanc, face au feu.

— Pauvre Paquito ! dit Christina. Il a horreur du feu. Mais c’est si joli !

Ensuite les heures passèrent très vite. Ils burent mangèrent, regardèrent le feu et firent l’amour. Ils ne parlaient pas. Tacitement ils s’étaient accordé une trêve et ne voulaient pas rompre le charme.

Il était quatre heures du matin quand Christina proposa à Malko :

— Je vais te reconduire à ton hôtel. Je ne veux pas que l’on te trouve ici.

Elle s’habilla rapidement. Derrière son dos, Malko n’eut que le temps de récupérer son pistolet. Pendant tout le chemin du retour, ils n’échangèrent pas une parole. Quand la route était droite, Christina posait sa longue main sur la cuisse de Malko. Il eut un petit pincement au cœur en retrouvant les lumières du Hilton. Christina arrêta le moteur et se tourna vers lui.

— Malko, dit-elle, prends-moi dans tes bras.

Il la serra contre lui.

— Jure-moi que tu auras toujours envie de me serrer ainsi, murmura-t-elle. Quoi qu’il arrive !

Il la regarda, surpris.

— Pourquoi, quoiqu’il arrive ?

— Jure.

— Je crois qu’il faudrait que tu me fasses des choses très horribles pour que je t’en veuille, dit Malko doucement. Mais toi, pourquoi es-tu ainsi avec moi ?

— Je t’ai dit que je suis une femme. Il y a quelque chose en toi de doux et de solide qui m’attire. Et j’aime tes cheveux blonds. Adios.

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