Gérard de Villiers - Opération apocalypse

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Opération apocalypse: краткое содержание, описание и аннотация

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Felipe poussa un cri et parut s’envoler dans les airs, entraînant Christina, qui hurlait.

En même temps, les volets d’une fenêtre se rabattirent violemment et Malko se trouva nez à nez avec le canon d’une Winchester. Celui qui la tenait avec une énorme moustache et pratiquement pas de cou. Malko leva les mains.

Des hommes vêtus de blanc et armés de fusils surgirent de partout. Felipe se roulait dans la poussière. Un lasso jeté du toit l’avait paralysé. Trois hommes se jetèrent sur lui et le maintinrent au sol. Deux autres tirèrent en arrière les bras de Malko et lui attachèrent les poignets. On le fouilla et tout de suite on détacha Christina. Elle se leva et envoya plusieurs coups de pied à Felipe, toujours par terre. Un autre Mexicain sortit Eugenio de la voiture et l’attacha aussi.

Enfin celui qui paraissait le chef donna un ordre et les trois prisonniers furent entraînés autour de la maison. Ils traversèrent une autre cour et entrèrent enfin dans une grande pièce meublée en bureau.

Leurs gardiens les firent asseoir à même le sol, ce que Malko trouva particulièrement humiliant. Il se maudissait d’avoir embarqué le pauvre Eugenio dans cette galère. Le cireur n’était pas payé par la C.I.A. pour démêler cette histoire. Une voix grinçante interrompit ces réflexions.

— Voici donc l’homme qui veut m’empêcher de réaliser mon cher projet !

La phrase avait été prononcée en un anglais rocailleux.

Malko tourna la tête. Un minuscule petit Oriental venait d’entrer, drapé dans une blouse blanche. Derrière lui se tenait le Chamalo, massif et muet, une mitraillette Thomson nichée dans le creux de l’avant-bras. Malko n’eut pas de peine à reconnaître le professeur Yoshico Tacata, diplômé de l’Université d’Osaka, ex-chercheur de la C.I.A., et pour l’instant, l’homme qu’il avait l’ordre d’abattre.

Tacata sautillait sur place en se frottant les mains. Un des gardiens envoya un coup de crosse à Malko, pour lui faire signe de se lever. Il obéit, dénoua lentement ses articulations douloureuses et regarda bien en face le Japonais.

— Comment vous appelez-vous ? demanda Tacata.

— Je suis le prince Malko Linge, dit tranquillement Malko et mes ancêtres vivaient déjà comme des gentilshommes alors que votre pays n’était encore peuplé que de singes.

Les manches de la blouse blanche volèrent :

— Faites de l’esprit, M. Linge ! Faites de l’esprit ! Ce n’est pas ainsi que vous obtiendrez ma clémence. Vous êtes donc un des agents « noirs » [4] On appelle ainsi les agents de la C.I.A. qui n’apparaissent pas sur les documents officiels. de cette C. I. A à laquelle j’ai eu la honte d’appartenir. Honte qui, heureusement, va me rapporter de bien grandes satisfactions !… Savez-vous, mon cher collègue, que je vais causer à l’Amérique plus de pertes en quelques jours que n’en ont subi la Russie, l’Allemagne et le Japon pendant toute la Seconde Guerre mondiale ?

— À quoi cela va-t-il vous avancer ? dit Malko. Vous n’allez pas occuper le pays à vous tout seul, même avec votre poignée de macaques.

Tacata montra les dents. C’était ce qu’il pensait être un sourire.

— Je ne veux pas occuper, cher monsieur. Je veux détruire. Tuer le plus possible d’Américains. Mon sort personnel m’importe peu. Nos glorieux officiers qui venaient s’écraser sur vos porte-avions à la fin de la guerre, revêtus de la robe blanche des kamikazes, ne pensaient pas survivre. Il en va de même pour moi.

— En revanche, je sais que mon nom sera vénéré par des millions de Japonais, durant des générations. Je vais frapper dans une semaine. Savez-vous quel jour ce sera ?

— Non.

— Le 6 août. Cette date ne vous dit rien ?

Malko chercha vainement dans sa mémoire,

Tacata l’interrompit triomphalement :

— C’est le 6 août 1945 que la superforteresse volante Enola Gay a lâché sur Hiroshima une bombe atomique qui a fait 140 000 morts, M. Linge… Moi, je vais en tuer dix fois, cent fois plus… Moi, le chétif petit Japonais, dont vos savants se moquaient. Je vais réaliser ce que ni les Russes, ni les Chinois ne peuvent faire : frapper l’Amérique, sans crainte de riposte et sans parade. Quel nom portait votre bombardement ? Mais qu’importe ! Pour l’Amérique, ce 6 août ce sera l’Apocalypse !

Trépignant, Tacata tournait autour de ses prisonniers, comme un gnome en folie. Malko chercha le regard du Chamalo :

Vous êtes d’accord avec ce fou ? Que vous ont fait les Américains, à vous ?

Le Mexicain montra des dents éclatantes dans un sourire cruel :

— Je les hais. Avec leurs dollars, ils achètent tous les hommes politiques et ils font de nous des esclaves. Nos patries sont leurs colonies.

Tacata, ravi, approuva :

— Je n’aurais jamais pu réaliser mon plan sans l’aide de mes amis cubains, dit-il complaisamment. Ils m’avaient déjà aidé à sortir du pays. C’est eux qui ont su que le CX 3 était au point et ils l’ont volé pour moi. Amusant, n’est-ce pas ? Cuba, cette épine plantée dans la colossale et imbécile Amérique, devient une épine empoisonnée.

Il rit. Malko le guettait, mais l’autre se tenait toujours à bonne distance.

— Votre CX 3 est une petite merveille, mon cher. Je l’ai essayé sur un village voisin. Ça marche. Ça marche même très bien. Il m’a fallu du temps pour en fabriquer une quantité suffisante. Je n’ai que des moyens de fortune, ici. Mais je crois même l’avoir légèrement amélioré.

Il était temps que j’aboutisse. Vos amis de Washington m’ont déjà envoyé un espion. A cause d’une imprudence de cet ivrogne de Mexicain. Mes hommes l’ont surpris au village et poursuivi dans la jungle. Il doit pourrir quelque part, maintenant. Comme vous, bientôt…

Malko regardait Tacata avec dégoût. Le Japonais prit cela pour de la curiosité.

— Avant de vous tuer, dit Tacata paisiblement, je vais vous montrer mes installations. Je n’étais pas sûr d’obtenir du CX 3, alors j’avais déjà commencé mes recherches dans d’autres voies. Venez. Suivez-moi.

Il sortit. Les trois prisonniers, escortés de Mexicains et du Chamalo, avancèrent docilement. Enchaînés les uns aux autres, ils n’avaient pas la moindre chance de tenter quoi que ce soit. Christina avait disparu. Toutefois, dans un couloir, Malko croisa deux des frères Mayo, qui le regardèrent d’un air méchant.

La petite procession atteignit un premier bâtiment. Un Mexicain ouvrit la porte, et ils virent une rangée de cages contenant des lapins et des cochons d’Inde. Comme un bon guide, Tacata expliqua :

— Ces lapins ont tous le typhus. Ils se reproduisent très vite. Malheureusement, aujourd’hui, il existe des vaccins contre le typhus.

On referma les cages. Les yeux de Tacata brillaient d’excitation. La procession se dirigea vers un autre bâtiment, par un couloir bordé de cages grillagées, de la taille d’une cellule de prison.

Dans chaque cage, il y avait des dizaines ou des centaines de rats, tournant en rond sans cesse, et venant flairer les parois. Les gardes se tenaient d’ailleurs à distance respectueuse.

— Ce sont mes préférés, expliqua Tacata. Tous ces rats sont porteurs du bacille de la peste bubonique, à l’état le plus virulent. Bien sûr, là aussi, il y a des vaccins, mais les rats se reproduisent si vite !… Ce sont de braves petites bêtes.

On éteignit l’électricité et le groupe se retrouva dehors, près d’une construction aux trois quarts enterrée. Les murs n’avaient pas plus d’un mètre de haut et le toit était plat en ciment. Tacata s’arrêta.

— C’est ici que je prépare le CX 3, grâce aux échantillons que vous m’avez si aimablement donnés. Le bâtiment est enterré, car la fabrication demande de la fraîcheur. Vous connaissez le principe du CX 3, n’est-ce pas ? Il n’y a pas besoin de boire de l’eau contaminée. Le produit agit même par les pores de la peau. Vous prenez un bain, et cinq minutes après, hop, vous êtes mort et tout rouge.

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