Gérard de Villiers - Opération apocalypse

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Opération apocalypse: краткое содержание, описание и аннотация

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— Merci, dit Malko. D’habitude vous donnez celui de vos gorilles, pour qu’ils taillent en pièces l’insolent qui ose vous faire la cour ?

Elle rit légèrement.

Ne soyez pas amer. Mes « gorilles », comme vous dites, sont des hommes d’honneur.

— … Qui assassinent les gens au fusil à lunette ou les égorgent comme des porcs.

Il y eut un court silence au bout du fil. Puis Christina reprit, d’une voix où Malko crut discerner un peu de lassitude :

— Señor Malko, voulez-vous me considérer seulement comme une jolie femme ? Il y a des choses que je ne peux pas vous dire. Ne cherchez pas à trop en savoir, je ne pourrai pas toujours vous protéger.

Il avait envie de lui demander si elle était au courant du CX 3 et de l’existence de Tacata. Ou faisait-elle seulement allusion à des menées politiques ? Elle ne lui laissa pas le temps de se poser des questions :

— Voulez-vous venir prendre un verre à ma villa ? offrit-elle. C’est à deux pas de votre hôtel. Ce soir à sept heures.

Malko pensa à son rendez-vous. Il lui offrit de venir à l’hôtel. Et finalement ils tombèrent d’accord pour le bar du Hilton à sept heures.

La journée passa très vite. Felipe avait disparu ; il traînait dans Acapulco à la recherche d’informations sur Tacata et sur le Chamalo. Malko alla un peu au bord de la piscine et retrouva Ariane, entourée d’une équipe complète de base-ball en vacances. L’équipe s’écarta, écœurée, quand elle sauta au cou de l’arrivant et l’embrassa à pleine bouche. De quoi vous dégoûter du sport.

Etendu près de la jeune femme, Malko commanda pour eux deux coco-locos, la boisson vedette de l’hôtel, un mélange de rhum blanc et de jus de fruits glacés, servi dans une noix de coco évidée. Ce breuvage, qui se buvait comme de l’eau, colora rapidement de rose les pensées de Malko.

Felipe réapparut en fin de journée et s’installa discrètement à une table voisine.

Ariane aurait bien voulu sortir avec Malko, mais il y avait Christina. Il prétexta un rendez-vous d’affaires et lui promit de l’appeler dans sa chambre vers dix heures, si elle ne s’était pas fait enlever d’ici-là par les base-ballers.

Il monta s’habiller. Il adorait avoir beaucoup de temps pour se préparer. Il resta une demi-heure sous la douche, laissant avec délices l’eau tiède couler sur sa peau. Puis il choisit une chemise blanche au monogramme discret, une paire de mocassins en crocodile, légers comme de la soie, et un costume d’alpaga presque noir. Il était bien bronzé, et ses cheveux blonds accentuaient le contraste. Il mit ses lunettes de soleil, car ses yeux n’attiraient que trop l’attention. Avant de sortir, il glissa son pistolet extra-plat derrière sa hanche droite, entre la chemise et la veste. Ainsi, il pouvait ouvrir sa veste ; et même de dos cela faisait une bosse insignifiante. Quittant à regret l’asile frais de sa chambre, il traversa le couloir brûlant et s’engouffra dans l’ascenseur.

Christina était déjà là. Au lieu de s’asseoir, elle faisait les cent pas dans la galerie marchande, un petit sac à la main. Tous les hommes se retournaient sur elle. Son ensemble blanc, pantalon et veste, allongeait encore la silhouette et faisait ressortir le cuivre de la peau. Elle se retourna sur Malko et lui tendit la main :

— Vous vous faites attendre comme une jolie femme, dit-elle en souriant.

Malko lui baisa la main, mais eut du mal à détacher ses yeux de sa veste. Celle-ci ne croisait pas et se fermait par des nœuds de tissu, assez largement espacés. C’est-à-dire qu’on voyait une bande de peau, du cou au nombril. Elle ne portait pas de soutien-gorge.

Ils s’assirent au bar et commandèrent des coco-locos. Malko retira ses lunettes et nota avec satisfaction que la belle Christina n’était pas insensible à l’or de ses yeux. Elle tiqua aussi sur la couronne finement brodée de la chemise. C’était le moment d’attaquer.

— À quel jeu voulez-vous jouer avec moi, maintenant ? demanda Malko.

— À quel jeu ?

— Oui. La dernière fois que vous m’avez donné rendez-vous, à Mexico, vous vous êtes amusée de façon cruelle à mes dépens… Qu’avez-vous envie de faire, maintenant ? Quel autre piège me tendez-vous ?

Le bar étant presque vide, ils pouvaient parler à voix haute sans crainte d’être entendus. Elle rit et caressa légèrement la main de Malko.

— J’ai voulu vous donner une leçon, j’ai horreur des hommes trop sûrs d’eux, qui s’imaginent qu’une femme est prête à leur céder parce qu’elle leur donne rendez-vous. Son œil jeta un éclair.

— Aucun homme ne m’a jamais eue quand il voulait. C’est moi qui choisis. Toujours.

— Si vous aviez vécu il y a deux siècles, vous auriez jeté aux requins vos esclaves trop beaux, comme cela se faisait beaucoup.

— Ne vous moquez pas de moi, dit-elle la voix plus dure. J’ai beaucoup d’humiliations à rattraper. Je suis belle, riche, et les mœurs ont changé. Mais mon arrière-grand-mère indienne est morte sous les coups, après avoir été torturée.

— Pourquoi ?

— Pour manger, elle s’était vendue comme esclave. C’était une Indienne pure. Elle avait le malheur d’être belle. La femme de son maître, une Espagnole, a été jalouse. Les hommes avaient souvent des aventures avec leurs esclaves. Alors, un jour, sa maîtresse l’a fait attacher, lui a brisé les dents, qu’elle trouvait trop blanches, à coups de talon, lui a fait arracher les ongles, brûler les oreilles et couper le bout des seins.

Christina termina les derniers mots comme une incantation. La voix sifflante et le visage durci, elle incarnait la vengeance à l’état brut.

— Pardonnez-moi, murmura-t-elle. Et elle se détendit d’un coup.

— C’est pour cela que vous faites de la politique ? demanda Malko.

Elle bondit :

— Je ne fais pas de politique. Mais je hais tous ceux qui veulent de nouveau réduire en esclavage. Oh, bien sûr, c’est beaucoup plus insidieux ! Les Américains sont moins brutaux que les Espagnols ou les Portugais. Mais, à leurs yeux, tous ceux qui ont faim et qui ont la peau foncée sont des sauvages…

Malko ferma les yeux. En écoutant le son rauque de la voix de Christina et ce qu’elle disait, il avait peine à croire qu’il se trouvait à côté d’une élégante jeune femme, raffinée jusqu’au bout des ongles, dans un hôtel ultramoderne, en 1965. Christina dut deviner ses pensées. Elle reprit, beaucoup plus calmement :

— À Mexico, je vous ai pris pour un simple coureur de filles. J’ai voulu vous donner une leçon. Maintenant je sais que ce n’était pas seulement mon charme qui vous intéressait.

— Pardon ?

— Allons, ne jouez pas la comédie ! Je ne sais pas qui vous êtes exactement. Mais vous êtes dangereux et vous travaillez pour nos ennemis.

— Pourquoi êtes-vous ici, alors, avec moi ? Pour me surveiller ?

— Parce que je suis une femme, señor Malko. Et que vous m’intéressez, en tant qu’homme.

— Mais vous me soupçonnez de travailler pour une cause que vous haïssez.

Une tristesse infinie passa dans les yeux de l’Indienne.

— C’est vrai. Si vous faisiez certaines choses, j’oublierais que je voudrais être dans vos bras. Je vous tuerais moi-même. Aussi j’espère de tout mon cœur qu’en cette affaire vous accepterez d’essuyer un échec, une fois dans votre vie.

C’était une perche tendue à Malko. Christina était-elle au courant des projets du Japonais, ou pensait-elle que Malko voulait seulement démanteler l’organisation castriste ?

— Vous ne pensez qu’à tuer, dit-il prudemment. Si je suis ici, c’est justement pour empêcher beaucoup de gens de mourir.

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