Gérard de Villiers - Opération apocalypse

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Opération apocalypse: краткое содержание, описание и аннотация

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À pied, ils s’enfoncèrent dans des petites rues sans touristes. Les habitants étaient sur le pas de leur porte. Il n’y avait plus de beaux magasins, mais seulement des échoppes de bois, éclairées au pétrole, où se débitaient des choses invraisemblables. Malko tomba en arrêt devant une iguane qu’on découpait en rondelles.

— Ça a le même goût que le poulet et c’est beaucoup moins cher, expliqua Felipe.

Malko n’était pas convaincu : il faut dire qu’une iguane, c’est à peine moins laid qu’un crocodile…

Au bout d’une heure, ils revenaient, bredouilles, place de l’Eglise. À présent, les cireurs devaient rôder près de La Perla ou des grands hôtels.

— Rentrons, proposa Felipe. Nous ne ferons rien de bon ce soir, señor SAS. Et tout Acapulco saura qu’un gringo blond a cherché Eugenio.

Il avait raison. Ils rentrèrent sans se presser, comme de bons touristes.

Un peu avant d’arriver à l’hôtel, Felipe sortit son Colt et le posa sur ses genoux, à tout hasard. Malko ouvrit sa veste et tâta la crosse de son pistolet extra-plat.

Mais seul le portier se précipita à leur rencontre. Les mariachis d’en face se démenaient toujours furieusement. Le hall était vide et glacial. Quelques employés mexicains somnolaient debout aux points stratégiques. Ils devaient être somnambules, car ils arrivaient quand même à tendre la main au bon moment.

— Dix heures en bas, proposa Malko.

— Que Dieu veille sur votre sommeil, señor SAS ! dit Felipe en montrant ses dents de fauve.

Ils montèrent ensemble. Felipe resta dans le couloir pendant que Malko ouvrait sa porte. Mais la chambre était vide. Il s’arrêta, surpris : sur la table il y avait un tas gigantesque de fruits tropicaux : des ananas, des avocats, d’énormes oranges, goyaves, en un amoncellement somptueux. Une carte de visite était posée à côté.

Malko ouvrit l’enveloppe et lut : « Avec les compliments de la direction de l’Hôtel Hilton. »

Cette attention ravit Malko. Du coup, il décrocha son téléphone.

— Donnez-moi la chambre 611.

Le 611 sonna et une voix fraîche répondit. :

— Allô ?

— Vous dormiez ?

— Non ? Et vous ?

— Question idiote. Si je dormais je ne pourrais pas vous appeler. Je vous invite à partager un festin de fruits tropicaux, cadeau de la direction. Je viens de les trouver dans ma chambre en rentrant.

— Merveilleux ! dit Ariane. J’arrive. Mais, vous savez, je ne suis plus maquillée.

— À tout de suite.

S’il lui avait demandé de venir admirer le clair de lune, de sa terrasse, elle lui aurait demandé pour quel genre de femme il la prenait… Mais quoi de plus innocent que de partager des fruits, par une chaude nuit tropicale, même si c’est dans la chambre d’un célibataire dont on est un peu amoureuse ?

Elle gratta à la porte cinq minutes plus fard. Il avait eu le temps de s’arroser d’eau de Cologne et de passer une chemise fraîche.

Ariane, belle à ravir, portait une sorte de tunique de soie blanche avec le pantalon assorti, et des sandales dorées. Le tout soulignant à merveille sa silhouette, à la poitrine lourde et haute.

Malko lui baisa la main.

— Comme c’est joli ! s’écria-t-elle en voyant la coupe de fruits.

Elle se précipita comme une enfant et défit le papier transparent. Il y eut comme un cliquetis discret. Elle saisit une orange, mais ses doigts glissèrent et le fruit ne bougea pas.

— Tiens, comme c’est lourd ! remarqua-t-elle.

Au moment où elle tendait la main pour reprendre le fruit, un déclic se fit dans l’esprit de Malko.

— N’y touchez pas ! cria-t-il. Couchez-vous ! Médusée, Ariane resta le bras en l’air. Malko bondit sur elle et, lui balayant les deux jambes, la jeta par terre, roulant avec au pied du lit. Elle se débattit furieusement, le griffant et cherchant à se dégager.

Vous êtes fou ! Laissez-moi, cria-t-elle. Voyou !

— Restez couchée, supplia Malko, nous sommes en danger de mort tous les deux. Il venait de voir, derrière l’orange, le fil muni d’un cordon d’allumage…

— Satyre ! hurla la jeune femme. Elle lui arracha une poignée de cheveux. Surpris, Malko relâcha son étreinte. Elle en profita pour bondir jusqu’à la porte, l’ouvrit et disparut en la claquant de toutes ses forces.

Du tapis où il demeurait prudemment couché. Malko jeta un coup d’œil sur les fruits. Ils semblaient bien inoffensifs et si appétissants. Le cœur sur les lèvres, Malko se releva doucement. La fenêtre était grande ouverte. Retenant sa respiration, il prit la corbeille à deux mains pour la soulever.

Impossible de la décoller, même d’un centimètre !

Maintenant la sueur lui dégoulinait du front. Il saisit la mèche entre le pouce et l’index et serra de toutes ses forces, mais dut la lâcher avec un grognement de douleur. C’était fait pour brûler envers et contre tout.

Le bout incandescent n’était plus qu’à deux centimètres de l’orange.

D’une main, il saisit le fruit, et de l’autre il tira de toutes ses forces. S’il y avait un dispositif à friction, Malko était transformé en chaleur et en lumière.

La mèche s’arracha, presque sans peine.

Epuisé, il resta immobile un instant. Des lueurs dansaient devant ses yeux. Il n’avait jamais été aussi près d’une mort horrible. Avec mille précautions, il manipula l’orange. Il gratta un peu la surface. C’était l’écorce d’un véritable fruit. Mais, à l’intérieur, il y avait une grenade quadrillée, de celles qui font cinquante morts d’un coup.

Il dépiauta les autres fruits, les uns après les autres. Tous les extérieurs étaient bons. Mais, quand il eut terminé, il se trouva en face d’un tas de onze grenades quadrillées. Si le détonateur avait explosé, non seulement Malko aurait été réduit en bouillie, mais il ne serait rien resté de l’étage.

Une furieuse envie de se venger le démangeait. S’il avait su où habitaient les frères Mayos. Ils avaient certainement des complicités dans l’hôtel. Il était tentant d’alerter la direction. Les grenades quadrillées, ce n’est quand même pas le fin du fin de l’hospitalité, même dans un pays où la révolution est l’industrie locale.

Mais il savait d’avance qu’on ne découvrirait rien. En revanche, il serait surveillé par la police. Les flics locaux se douteraient bien qu’on n’avait pas mis un paquet de grenades dans sa chambre pour lui faire une petite taquinerie.

Il se résigna à la solution la plus sage : il prit une de ses valises et y entassa les engins de mort. II pouvait à peine la soulever.

Tout doucement, il ouvrit sa porte. Le couloir était désert. Dix étages plus bas, les mariachis du bastringue se déchaînaient toujours. Malko, résista à une furieuse envie d’y balancer au moins une grenade de sa collection, pour les faire taire.

Cette mauvaise pensée écartée, il prit l’ascenseur des baigneurs, celui que la pudibonderie anglo-saxonne réservait aux gens en costume de bain et qui conduisait directement sur la plage.

Entre la chemise et la peau, il avait glissé son pistolet. S’il tombait sur l’un des Mayos, c’était utile. Mais si un garçon de l’hôtel le repérait, quittant le Hilton par la plage à deux heures du matin, une valise à la main !… Il avait tout du client qui part sans payer.

Il ne rencontra personne. Titubant sous sa valise remplie de fonte, il s’enfonça dans l’ombre en suivant le rivage. Il faisait encore chaud et la mer luisait doucement sous la lune.

Derrière une grosse souche échouée sur la plage, il creusa un trou dans le sable humide et y enterra son chargement.

La conscience tranquille, il rentra, balançant sa valise vide.

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