Gérard de Villiers - Opération apocalypse
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- Название:Opération apocalypse
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1965
- Город:Paris
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Ariane passa un doigt léger sur le maillot de Malko.
— Qu’est-ce que c’est, ça ?
« Ça », c’était le monogramme brodé sur le maillot.
— Ce sont mes armes, expliqua-t-il. Une couronne à sept branches.
— Vous êtes vraiment prince ? dit rêveusement la jeune fille. Je croyais que c’était une plaisanterie… c’est la première fois que je rencontre un prince. Vous en avez, de la chance !
Malko soupira.
— Si on veut !
Il songeait que, sans ce titre, il serait probablement ingénieur ou commerçant. Mais il avait toujours cherché à se singulariser, à garder quelque chose de l’individualisme courageux qui avait forgé la longue chaîne de ses ancêtres. Il se sentait responsable de quelque chose. Il n’aurait jamais pu être barman ou représentant en aspirateurs. Au fond, il était terriblement conservateur.
Parfois, il avait même l’impression de vivre dans un autre siècle. Il n’avait plus de famille vivante. Mais il ne se sentait jamais seul. Il lui suffisait de penser à son caveau de famille, où dormait une bonne rangée de Linge, pour être réchauffé. Il ne serait pas seul dans son cercueil. Une angoisse l’étreignait parfois. Qu’une balle, ou un autre « accident de travail », ne lui laissent pas le temps d’avoir un enfant, il serait le dernier des Linge. Pour tout le monde, cela n’a pas grande importance. Mais quand on connaît le prénom de son aïeul qui vivait au seizième siècle, on se sent un peu coupable.
— À quoi pensez-vous ? demanda Ariane.
Pour éviter de répondre, il l’embrassa. L’homme aux dents d’or détourna pudiquement les yeux.
Ariane lui rendit son baiser et il eut un goût de sel dans la bouche. Il était temps de revenir. Ils ne skièrent pas. Au passage, le pilote leur montra la maison de Cantinflas, le comique mexicain.
— C’est la plus belle d’Acapulco, dit-il. Elle a coûté dix millions de pesos.
C’était un pâté gréco-hispano-gallo-américain, vraisemblablement bâti par un architecte en folie, au sommet d’une colline dominant la baie. Le misérable n’était pas arrivé à gâcher la vue, mais c’était vraiment tout ce qui était sauvé.
La main dans la main avec Ariane, Malko oubliait ses soucis. La silhouette de Felipe, debout sur la plage et attendant le bateau, le ramena à la réalité.
Il arriva en pataugeant jusqu’au policier. Felipe salua poliment, d’un coup de tête.
— Il y a des nouvelles de votre ami Serge, annonça-t-il.
— Il est là ?
Felipe sourit.
— Non, il… ne peut pas se déplacer.
C’était clair. Malko se tourna vers Ariane.
— Ce soir à neuf heures dans le hall ?
Il partit sans lui laisser le temps de répondre. Felipe suivait sur ses talons. Dès qu’ils furent seuls, le policier parla :
— On a retrouvé le corps de Serge Lentz. Enfin ça doit être lui.
— Où ?
— Dans la jungle, à 200 milles, ce sont les vautours qui ont donné l’alarme. Les Indiens sont allés voir et ont ramené le squelette au poste de police le plus proche. Pour toucher une prime. Les os ont été nettoyés comme au papier de verre. Mais il avait encore sa gourmette.
— Pauvre Lentz ! On n’a pas retrouvé sa voiture. C’est étrange !
Felipe hocha la tête.
— Cela ne veut rien dire. Elle est peut-être en train de pourrir au fond d’un marécage. Personne ne la trouvera jamais. Nous ne sommes pas en ville, ici. La nature remet vite les choses en place.
Ils traversaient le hall gigantesque et glacé par l’air climatisé. Malko éternua.
— A vos souhaits, señor SAS, dit poliment Felipe. Que Dieu vous garde !
Incorrigible bigot, ce Felipe ! Il devait tremper ses balles dans l’eau bénite.
— Mes souhaits, fit Malko, c’est de mettre la main sur ce fichu Japonais avant qu’il n’ait fait trop de dégâts. Qu’est-ce qu’il y a, dans la région où on a trouvé Lentz ?
— Rien. De petits villages perdus dans la jungle. Rien que des pistes de terre, inutilisables six mois sur douze. Je ne comprends pas ce que Lentz faisait dans ce coin-là. Il n’y a même pas de trafic. Les gens sont trop pauvres.
— Ce n’est pourtant pas un perroquet qui l’a dévoré. Il a découvert quelque chose, et c’est pour cela qu’on l’a tué. Une chose m’étonne : la voiture disparue. Cela se remarque, dans ces coins-là, une voiture ! Si Lentz a découvert ce qu’il cherchait, il doit y avoir une propriété, ou une ferme.
Felipe haussa les épaules.
— Il faudrait six mois pour la trouver. Il y a des centaines de fermes, dans ce coin-là et autant de grandes propriétés.
— Espérons que notre plongeur nous y mènera, conclut Malko. En attendant, allons nous faire beaux.
Sa chambre était glacée, comme le hall. Il voulut aller sur le balcon et reçut une bouffée d’air brûlant. Un peu à gauche, en face du port, un vieux cargo japonais était immobile comme une maquette. Son drapeau brillait dans le soleil couchant.
Malko mit plus d’une heure à gratter le sel incrusté dans sa peau. Après, il ne restait plus qu’à choisir une cravate. Il n’aimait pas le débraillé tropical.
Habillé, il jeta un coup d’œil à son miroir. Avec le bronzage, le blond des cheveux ressortait encore plus, ainsi que l’or des yeux. Avec soin, il souffla dans sa pochette, comme dans un sac en papier. C’est un Anglais qui lui avait appris ce truc pour avoir toujours des pochettes merveilleusement floues et faussement négligées.
Il prit dans sa valise son pistolet extra-plat et le soupesa. « La seule arme qu’on puisse porter sous un smoking. » C’était vrai. L’objet n’était pas plus épais qu’un étui à cigarettes et ne pesait pas plus de 400 grammes ; l’armature était en titane, métal ultra-léger. Laissant le holster, il le glissa dans sa ceinture, à gauche, et se regarda de nouveau dans la glace. Même la veste fermée, on ne voyait pas le moindre pli.
Un coup d’eau de Cologne sur les cheveux rebelles, et il descendit, ses éternelles lunettes sur le nez. Au moins, ici, il avait l’alibi du soleil !
Felipe et Ariane étaient déjà en bas. La jeune femme portait une robe en jersey de soie qui ne cachait rien de ses formes. Il la trouva encore plus excitante qu’en maillot. Felipe, modestement, baissait les yeux.
— En avant ! J’ai faim, dit Malko.
Ils prirent la voiture au parking. Sur les reins de Felipe, on voyait une énorme bosse. Pas discrète, son artillerie !
On fut à la Perla, après avoir traversé le grouillement de la vieille ville. La fraîcheur tombait et les gens sortaient sur le pas de leur porte.
On entrait par-derrière. Au bout d’une succession de couloirs et d’escaliers incrustés de coquillages, ils débouchèrent dans le restaurant. C’était beau à crier.
Les tables s’échelonnaient sur les marches géantes d’une falaise, en demi-cercle. A droite, une piste de danse en plein air, avec un orchestre. En face, un vertigineux cañon de 40 mètres de profondeur, au fond duquel la mer refluait en rugissant. Plus loin, le Pacifique, à perte de vue, avec un clair de lune de carte postale.
— C’est de là que plongent les fameux plongeurs d’Acapulco, dit Felipe. Un saut de l’ange de 40 mètres. Comme la marée va et vient, s’ils calculent mal leur coup ils s’écrasent sur les rochers en bas… Mais c’est très intéressant.
— Ils gagnent bien leur vie, pour ça ? demanda Ariane.
Felipe sourit :
— En un mois, ce que vous gagnez en une semaine. Et la mort au bout. Mais es la vida. Dieu l’a voulu.
On leur donna une table en bordure. En se penchant un peu, on voyait dans la profondeur la mer étinceler, entre les rochers. Felipe appela le maître d’hôtel.
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