Gérard de Villiers - Opération apocalypse
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- Название:Opération apocalypse
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1965
- Город:Paris
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— Nous devons absolument trouver ce gosse, dit Malko. Sinon, ils vont le descendre, lui aussi.
Maintenant nous sommes sûrs que le Chamalo est dans le coup. Lentz, Bolanos et Rolando, le fil se tient. Sans compter que je devrais être à la morgue de Mexico, mort d’une crise cardiaque…
— Señor SAS, dit Felipe, ils ne savent peut-être pas ce que nous a dit Rolando…
— Non, mais nous sommes surveillés. La preuve !… Ils n’ont pas perdu de temps.
Il se souvenait du visage impassible du frère Mayo, à l’aéroport. C’est peut-être lui qui avait appuyé sur la détente du fusil.
Au restaurant, les dîneurs mangeaient de bon appétit. La direction avait tu l’incident. Les gens riches ont horreur de la mort.
Malko allait s’asseoir quand on appela son nom.
— Malko !
Il se raidit et se retourna lentement. Felipe avait déjà plongé la main dans son veston.
À trois tables de là, Christina souriait de toutes ses dents, éblouissante dans une robe de lamé blanc. Autour d’elle, il y avait deux des Mayos et un homme que Malko ne connaissait pas. Elle fit signe à Malko d’approcher.
— Que faites-vous à Acapulco, señor Malko ? demanda-t-elle d’un ton enjoué.
Malko s’inclina pour lui baiser la main.
— Je vous cherchais, ma chère, dit-il en souriant. Pour vous enlever à tous ces gens qui ne rendent pas justice à votre beauté.
Malko crut que les deux Mayos allaient lui sauter à la gorge. Felipe, la main sur la crosse, attendait, rassurant comme un troupeau d’éléphants.
Christina cligna des yeux, surprise. Elle ne voyait pas où Malko voulait en venir. Celui-ci continua :
— Pourquoi ne venez-vous pas à notre table ? Ces messieurs s’amuseront très bien tous seuls.
Cette fois, un des Mayo se leva, renversant sa chaise. Les griffes rouges de l’Indienne s’accrochèrent à son bras et il se rassit.
— Je vous tuerai, gronda-t-il.
— Comme José Bolanos ? dit Malko.
Il y eut un froid. Christina fronça les sourcils et se leva.
— Venez danser, dit-elle à Malko. Il faut que je vous parle.
Sous les regards médusés des quatre hommes, elle entraîna Malko. Ariane en avala sa glace de travers, en voyant cette superbe brune remorquer Malko par la main jusqu’à la piste.
— Vous êtes fou, dit Christina, dès qu’ils dansèrent. Sergio est très rancunier. Et c’est un tueur. Pourquoi agissez-vous comme cela ? Seriez-vous jaloux ?
Malko planta ses yeux d’or dans ceux de la métisse :
— Christina, vous êtes une imbécile ou une horrible garce.
Elle frémit, sous l’injure. Mais Malko continuait :
— Comme je sais que vous n’êtes pas une imbécile…
— Señor Malko, vous me décevez, siffla Christina. On n’insulte pas une femme.
— Trop de choses étranges arrivent depuis que je vous connais, répliqua Malko. On a essayé de me tuer. Des gens qui me sont proches sont morts mystérieusement. Vous fréquentez de drôles de personnages. Vous le dites vous-même, vos Mayos sont des tueurs…
Elle se serra un peu contre lui et dit très doucement :
— Pourquoi ne profitez-vous pas du soleil d’Acapulco, au lieu de perdre votre temps ? Venez demain dans la propriété. J’ai un bateau, nous irons prendre le soleil au large, là où on voit nager les requins…
— Pour que vous me poussiez ?
Elle le repoussa brusquement :
— Tu veux que je dise à mes amis de te déchiqueter, de t’arracher les yeux ? Personne ne m’a jamais parlé ainsi.
Elle l’avait tutoyé, de rage.
— Querida, dit Malko, je suis étranger et il y a une police au Mexique. Ils risqueraient d’avoir des ennuis.
Elle haussa ses ravissantes épaules nues.
— Personne n’osera jamais me toucher. Au-dessus de la police, il y a l’argent. Et l’argent, c’est moi qui l’ai. Vous oubliez que je suis une Ariman.
Plus câline, elle reprit : « Venez me voir demain. Nous ferons la paix. Adios , »
Elle se glissa entre les couples et regagna sa table. Malko rejoignit Felipe et Ariane. Cela faisait beaucoup de coïncidences pour un seul jour. Ainsi, Christina était aussi à la Perla, juste au moment où on assassinait le plongeur !…
— Rentrons, dit-il.
Un peu étonnée, Ariane le suivit. Il était à peine onze heures. Elle fut encore plus étonnée lorsque Malko lui baisa la main dans le hall du Hilton et lui dit :
— Je suis un peu fatigué. Nous nous verrons demain sur la plage.
Il avait pourtant l’air frais comme l’œil dans son élégant complet d’alpaga noir…
Ahurie, elle se laissa conduire dans l’ascenseur. Elle qui se sentait prête à céder à la tentation avec un véritable aristocrate !…
Malko retrouva Felipe devant l’hôtel. Un bastringue de mariachis en plein air faisait un vacarme effroyable.
— En avant, dit Malko,
— Où allons-nous, señor SAS ?
Chercher Eugenio, le petit cireur, avant qu’il ne lui soit arrivé malheur.
Ils montèrent en voiture, mais au lieu de prendre la direction d’Acapulco, Malko vira à droite et fila à toute allure le long de la mer, vers l’aéroport. Après deux kilomètres, la route attaquait les collines.
Devant le Hilton, Malko vira brusquement dans un chemin de terre descendant vers la mer et stoppa au bout de quelques mètres, éteignant ses phares. On ne pouvait le voir de la route.
Vingt secondes plus tard, une voiture passa à toute vitesse. A partir de cet endroit, la route était toute en virages sur dix kilomètres. Les poursuivants ne s’apercevraient pas tout de suite que les poursuivis avaient disparu,
— Comment connaissiez-vous ce chemin, señor SAS ? C’est la première fois que vous venez à Acapulco.
— Nous étions passés là hier, dit Malko, simplement.
Grâce à sa prodigieuse mémoire, il photographiait mentalement les lieux où il passait. Vingt ans plus tard, il se souviendrait encore de ce petit chemin…
Ils remontèrent sur la route et reprirent la direction d’Acapulco. Pour plus de sûreté. Felipe évita le bord de mer et guida Malko à travers un labyrinthe de chemins de terre, aux confins de la vieille ville. Ils ressortirent sur la place de l’église, avec la certitude que personne ne les avait suivis.
Malko gara la voiture devant l’église. La place grouillait de gens, assis autour du square. Dans un coin, un petit cireur frottait énergiquement les mocassins éculés d’un docker torse nu. L’espace de cinq minutes, le débardeur avait la sensation d’être un patron, un puissant, un riche. D’un geste désinvolte, il jeta une demi-peso, comme il aurait donné une pièce d’or et alla retrouver sa femme qui l’attendait, pieds nus.
— Laissez-moi faire, souffla Felipe.
Il se glissa à la place du docker. Le gamin, assis sur sa caisse en bois, commença aussitôt à frotter comme un fou. Malko vit Felipe engager la conversation. Prudemment, il se plongea dans l’étalage de chapeaux mexicains. Avec ses cheveux blonds et sa cravate, il ne passait pas inaperçu. Un vrai métèque, à Acapulco ; un gringo, comble de l’horreur pour un Mexicain.
Felipe revint dix minutes plus tard. Ses vieilles chaussures étincelaient.
— Il connaît de vue, Eugenio, dit-il. Il ne s’est pas méfié de moi. Je lui ai dit que j’avais une commission pour le petit, de la part d’une parente de Mexico. Il paraît qu’Eugenio ne travaille pas le soir. Mais il est ici tous les matins, vers onze heures, quand les cireurs se répartissent les zones de travail de la journée,
— Il ne sait pas où Eugenio habite ?
Felipe secoua la tête.
— Même s’il le savait il ne me l’aurait pas dit. Ce sont des pauvres. Ils ont toujours peur des étrangers. Ce n’est jamais pour leur bien que l’on cherche les gens… A tout hasard, nous pouvons traîner un peu par ici.
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