Gérard de Villiers - Opération apocalypse
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- Название:Opération apocalypse
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1965
- Город:Paris
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— Le sang appelle le sang, fit-elle sombrement. Et notre dette est très lourde. Un proverbe indien dit ceci : « Il faut plus qu’un baiser pour effacer une gifle. »
L’alcool faisait briller les yeux de la belle Indienne. Malko se demandait s’il n’arriverait pas à la faire parler, en l’énervant. Elle savait certainement où se cachait le Japonais. Il leva la main pour commander d’autres consommations. Au même moment, un jeune garçon, pieds nus, vêtu d’un pantalon de toile et d’une chemise déchirée, apparut à l’entrée du bar. Il avait à la main une boîte de cireur.
Un garçon fonça sur lui et le prit par le bras. Le bar du Hilton était off limits pour les lustradores. Il fallait quand même qu’il y ait un îlot de luxe, où l’on n’ait pas sous les yeux les images de misère, dans ce palace à 40 dollars la chambre.
Le garçon se débattait et tentait d’apercevoir les clients dans l’obscurité du bar. Malko, faisant violence à sa bonne éducation, claqua des doigts. Un garçon accourut.
— Appelez ce cireur, ordonna Malko, je désire qu’il cire mes chaussures,
Le garçon se tortilla, gêné :
— Señor, les bottitos n’ont pas le droit de venir ici. Dans le hall, si vous voulez… Il y a un règlement.
— Je me fous du règlement, fit Malko, superbe. Allez chercher ce cireur, ou je fais un scandale.
Christina le regarda du coin de l’œil, surprise.
— Qu’est-ce qui vous prend ? demanda-t-elle. C’est le coco-loco qui vous fait cet effet-là ?
— Non. Mais j’ai horreur de voir des larbins maltraiter ce pauvre garçon, qui gagne durement sa vie. Ça leur donne une leçon, et mes chaussures seront cirées.
Il aurait donné cher pour être seul. Pourvu que le gosse ne soit pas trop explicite, si c’était bien lui ! Impossible de lui courir après, cela mettrait encore plus la puce à l’oreille de Christina.
Boudeur, un garçon escorta le cireur jusqu’à la table de Malko. Le bar était rempli, et les Américains en short regardaient avec réprobation ce loqueteux qui marchait pieds nus sur le beau parquet ciré.
— Voilà. Señor, dit le garçon.
Le gosse se mit aussitôt au travail. Malko ne voyait plus que sa tignasse sombre et touffue et, de temps en temps, l’éclair de ses dents blanches. C’était un métis aux traits épais, mais au visage avenant. Il pouvait avoir seize ans.
Après avoir craché sur le crocodile noir, il se mit à frotter furieusement.
— Il va vous abîmer vos belles chaussures, remarqua Christina. Le crocodile, cela ne se cire pas, cela se graisse.
Se doutait-elle de quelque chose ou se moquait-elle de Malko ?
— Bah, fit celui-ci, au moins elles brilleront.
K se pencha vers le gosse :
— Comment t’appelles-tu ?
— Eugenio, Señor, à la disposition de usied.
Il le regarda bien en face, et Malko eut l’impression qu’il essayait de lui faire comprendre quelque chose. Il ne pouvait quand même pas lui dire : « C’est moi qui t’ai donné rendez-vous. » Encore heureux qu’il parle espagnol…
— Tu viens souvent ici ? demanda-t-il.
— Rarement, Señor. Ils ne veulent pas. Mais, aujourd’hui, je n’ai pas bien travaillé Alors j’ai tenté ma chance. J’ai une femme et un petit, Señor.
Malko le regarda surpris :
— Quel âge as-tu ?
— Dix-huit ans. Je suis marié depuis deux ans.
Il se remit à frotter. Malko se pencha vers Christina.
— Combien faut-il lui donner ?
— Dix pesos et il sera heureux comme un roi.
Malko sortit un billet et le plia en quatre. Il le glissa dans la poche de la chemise du Mexicain,
— Si tu es là demain, à l’heure du déjeuner, dit-il, je te ferai cirer toutes mes chaussures.
Eugenio remercia avec effusion et rentra ses outils. Malko espérait qu’il avait compris.
— Je viendrai demain, Señor, dit-il. Vous êtes très généreux. Dieu vous garde !
Si Felipe pouvait l’entendre !
Juste au moment où le gosse sortait du bar, Felipe y entrait. Il comprit immédiatement la situation, en croisant le regard implorant de Malko. Jetant un coup d’œil dans la salle, comme s’il cherchait quelqu’un, il laissa sortir le gosse, puis lui emboîta le pas.
Malko soupira. Felipe découvrirait l’endroit où Eugenio habitait. Détendu, il proposa à Christina :
— Si nous allions dîner ?
Elle sourit :
— Mais notre dîner nous attend !
— Où ?
— Chez moi.
Malko eu un imperceptible mouvement de surprise,
— Vous avez peur, señor Malko ?
Il s’en tira en riant :
— Je ne voudrais pas me faire découper en lanières par vos amis, sous prétexte que je n’ai pas la peau assez sombre.
— Vous n’avez rien à craindre. Ce soir nous serons seuls. Et de toute façon personne ne toucherait un cheveu de votre tête si vous êtes avec moi.
— Mais que me vaut cette délicieuse invitation ?
Elle le regarda d’un air étrange :
— C’est peut-être le verre de rhum du condamné à mort, señor Malko.
Elle se leva pour partir. Felipe n’était pas là. Si Malko disparaissait, on ne saurait même pas où il était, puisqu’il ignorait lui-même où Christina l’emmenait. Il n’y avait plus qu’à faire des vœux pour que ce ne soit pas un piège. Après avoir payé, Malko rejoignit la belle Indienne au parking. Elle était déjà au volant d’une Lincoln blanche décapotable.
Il se glissa près d’elle et la voiture démarra doucement, tournant le dos à Acapulco. Malko se renversa sous les coussins, caressé par l’air frais du soir. La baie brillait de tous ses feux. Cette femme splendide, cette voiture de luxe, cette végétation tropicale, Acapulco !… Il n’y avait que la bosse un peu douloureuse du pistolet, dans le dos, pour lui rappeler qu’il n’était pas en vacances.
À l’autre bout de l’avenue Ariman, Eugenio Castillanes se hâtait de rentrer, sa lourde boîte lui sciant l’épaule. Il avait compris que le Señor étranger ne voulait pas parler devant sa compagne. Il reviendrait demain. Heureusement qu’il avait les cent pesos, car la route était longue.
À cent mètres de lui, Felipe suivait, dans l’ombre. Il n’avait pas voulu prendre de voiture, pour ne pas attirer l’attention du cireur, et il se maudissait : il avait horreur de la marche.
Un peu plus loin, derrière Felipe, une ombre avançait silencieusement. Un homme vêtu de sombre, qui s’était embusqué longtemps en face du Hilton. Chaussé d’espadrilles de corde, il ne faisait aucun bruit. Passé dans sa ceinture, il y avait un rasoir, affûté chaque matin. Avec cela, il était plus dangereux qu’avec un revolver. Il s’appelait Olivero Mayo.
Chapitre X
Pendant dix bonnes minutes, la voiture roula sur une route déserte et noire, sans aucune habitation. Par moments, en se retournant, Malko apercevait les lumières d’Acapulco. Christina conduisait vite et bien sur le chemin de terre défoncée. Ils montaient à travers les collines entourant la mer. Pour la première fois de sa vie, Malko regrettait d’avoir suivi une femme. C’était le guet-apens parfait. Si Christina avait de mauvaises intentions, dans quelques semaines ou dans quelques mois, on retrouverait le corps de l’imprudent, mangé par les fourmis ou par les vautours.
— À quoi pensez-vous ? demanda l’Indienne.
— À vous.
Discrètement, de son dos il fit passer son pistolet par-devant.
— Vous devez me trouver bien audacieuse, d’inviter dans ma maison un homme que je connais à peine, continua Christina. Voilà, nous arrivons.
La voiture passa une barrière blanche, suivit une allée bordée de flamboyants et s’arrêta dans une cour brillamment éclairée par des projecteurs. Christina coupa le moteur. On n’entendit plus que le bruissement des innombrables insectes de la nuit tropicale. Devant eux il y avait une grande bâtisse sans lumière.
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