Gérard de Villiers - Opération apocalypse

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Opération apocalypse: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Convair se posa et roula jusqu’au parking.

— Nous n’avons même pas besoin de revenir en ville, dit Malko. Je vais téléphoner d’ici à l’Ambassade. En attendant, nous nous ferons raser.

Ce qui n’était pas un luxe.

Les deux hommes étaient aussi sales que des peones mexicains et leurs costumes semblaient sortir d’une friperie. Les lianes de la jungle avaient griffé leur visage et la fatigue creusait leurs traits d’ombres patibulaires.

Chapitre XIII

Du haut de l’avion, la petite ferme perdue dans la végétation avait l’air absolument innocente. On voyait à peine les bâtiments. Comment croire que c’était de cet endroit paisible que partait l’opération « Apocalypse » contre l’Amérique ? Malko soupira. La race humaine le décevrait toujours.

— Alors, on y va, avant qu’ils ne nous tirent dessus ?

Le major Clarke et son adjoint s’impatientaient. Eux, ils étaient là pour faire un boulot, et ils voulaient en avoir fini le plus vite possible.

Comme pour leur donner raison, un homme sortit d’un des bâtiments en faisant de grands gestes. Aussitôt il fut rejoint par un second, qui brandissait une arme automatique. Une longue rafale partit aussitôt vers l’avion.

Le petit bimoteur tangua, comme pris de folie : le pilote tentait d’échapper aux balles. Felipe vira au gris : s’écraser avec à bord une bombe atomique, même de poche, ça ne laissait pas beaucoup de chances de s’en sortir !…

Impassible, le major Clarke ouvrit la caisse et s’affaira autour de l’engin. Son adjoint faisait écran, car personne ne devait connaître le secret d’armement de cet engin, capable de tout dévaster dans un rayon d’un kilomètre. Juste ce qu’il fallait pour la ferme. On ne la voyait plus. Au-dessous de l’avion la jungle s’étendait verte et sans limites. Au loin, on distinguait la barre brillante du Pacifique. Le major Clarke revint vers l’avant.

— Vous avez mis combien de retard ? demanda Malko.

— Trente secondes. C’est le maximum. Nous aurons parcouru deux miles. C’est suffisant. Nous serons peut-être un peu secoués.

— Et si elle n’explosait pas ?

— Une charge classique se déclencherait dix secondes plus tard, détruisant la bombe.

— Ça vaut mieux. Quelle belle histoire pour l’ONU ! Attaquer un pays neutre et allié à la bombe atomique, en pleine paix ! Vous pouvez être sûrs que nous serions mis au ban de l’humanité.

Les cinq hommes se regardèrent, terriblement tendus. Seuls, Malko et Felipe savaient pourquoi ils allaient lâcher cette bombe,

— Demi-tour, ordonna Malko au pilote. Repassez au-dessus de la ferme. Pas plus haut que cent mètres. C’est un projectile de mortier que nous lançons, non une bombe. Après, plein gaz et tenez bien le manche.

— O.K., fit le pilote.

— Ouvrez la trappe, ordonna Malko.

L’adjoint de Clarke la repoussa. Un courant d’air glacé s’engouffra dans l’avion. Il fallait hurler pour s’entendre. Malko se rapprocha de Clarke.

— Je vais à l’avant, cria-t-il. Quand je baisse le bras, vous y allez.

Clarke inclina la tête.

Malko s’assit près du pilote, le bras droit levé. La ferme approchait. Il distinguait déjà les toits. Mais on les voyait aussi : une suite de points lumineux vint à leur rencontre. Des balles traçantes. Le pilote jura, mais descendit un peu plus bas. La ferme arrivait à toute vitesse. Il y avait sur le toit une arme qui les arrosait. Instinctivement, Malko rentra la tête dans les épaules. S’ils étaient touchés maintenant, c’était fichu. Tacata aurait le temps d’entrer aux Etats-Unis et de commencer sa vengeance. Avant qu’on ne l’arrête, il tuerait des millions de personnes.

— A gauche ! hurla Malko.

Une voiture filait sous eux par un étroit sentier. Une conduite intérieure noire. Trop tard pour lâcher la bombe sur elle !

Au même instant, Malko aperçut dans la cour la longue décapotable blanche de Christina. La jeune femme était au volant. En voyant l’avion, elle brandit le poing. Il y avait deux hommes avec elle.

Malko aperçut tout cela en un éclair. La ferme arrivait. Il baissa le bras.

D’abord, rien ne se passa. Malko éprouvait un curieux picotement sur le dessus des mains. Jusqu’à la dernière seconde il avait espéré que Christina ne serait pas là. C’est une vision qu’il aurait beaucoup de mal à oublier, cette jeune femme qu’il avait aimée, debout dans le soleil, prête à mourir.

Un bruit sourd balaya la cabine. L’avion fit un bond en avant, comme poussé par une main géante. Crispé à son manche, le pilote le maintenait tant bien que mal.

Il l’inclina un peu sur l’aile. A gauche Malko vit, montant de la jungle, un gros champignon gris.

— Formidable, hein !

Clarke lui tapait sur l’épaule, épanoui.

Malko, le visage fermé, ne répondit pas.

— Repassez au-dessus de la ferme, ordonna-t-il au pilote. Vous ne risquez rien. Il n’y a pas de retombées radioactives, avec cet engin.

Le pilote ne répondit pas. À l’arrière, Clarke ouvrit une batterie de quatre compteurs Geiger. A tout hasard.

Cette fois, le pilote réduisit les gaz au maximum. Volets baissés, ils arrivèrent au-dessus de la clairière, à moins de 200 à l’heure.

La ferme n’existait plus. Il n’y avait plus qu’une énorme tache de poussière grise qui stagnait au ras du sol, dans un rayon de 500 mètres. Quelques troncs d’arbres émergeaient, calcinés. L’espace d’une seconde, Malko aperçut une carcasse tordue : ce qui avait été la Lincoln blanche.

Jamais Christina ne verrait le beau château de Malko ! Quelle saloperie de métier ! Il avait envie de pleurer. Tous les dollars du monde ne remplaceraient jamais la peau cuivrée de la belle métisse.

Et le cauchemar n’était pas fini, puisque Tacata avait échappé presque certainement. Se sachant découvert, il n’aurait plus qu’une idée : atteindre la frontière et frapper.

— Mettez le cap sur Guadalajara, ordonna Malko au pilote. Là, nous trouverons une voiture pour continuer.

Maintenant que la bombe était lancée, la tension se relâchait. A part Malko, qui savait que Tacata était encore en liberté et plus dangereux que jamais, les autres pensaient que l’expédition était un succès complet. Le major Clarke se pencha vers Malko :

— C’est une date historique, dit-il. La première fois depuis 1945 qu’on utilise une arme atomique à des fins militaires.

— Il n’y a pas de quoi en être fier, dit Malko sèchement. Nos adversaires n’étaient vraiment pas de taille.

Le silence retomba, meublé seulement par le ronronnement des deux moteurs. Au bout d’une demi-heure, les clochers de Guadalajara apparurent dans le soleil. L’avion se posa doucement et roula vers les hangars.

Aussitôt une grosse Cadillac vint se ranger près de lui. Malko descendit le premier par une petite échelle. Entrant dans la voiture, il y trouva le général Higgins. Depuis 48 heures, celui-ci se trouvait à Mexico, sous l’apparence d’un paisible touriste américain.

— Alors ?

— La ferme est détruite. Mais le Japonais a presque certainement échappé.

Le général, de son poing fermé, frappa le siège.

— Il faut le rattraper. A tout prix. Impossible de raconter notre histoire aux Mexicains et encore moins d’alerter la population américaine !…

— Il faudra bien, pourtant, dit Malko tristement. Si Tacata parvient à franchir la frontière, il peut causer dix millions de morts. Vous savez à quelle vitesse se répand le CX 3…

— Je sais, je sais, grommela Higgins. Mais nous n’agirons qu’à la dernière minute. Tous les postes frontières sont prévenus et des patrouilles aériennes et terrestres de l’armée surveillent tous les points de passage.

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