Gérard de Villiers - Opération apocalypse
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- Название:Opération apocalypse
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1965
- Город:Paris
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Malko, Felipe et Clarke gisaient sur la banquette arrière. Tacata, allongé par terre, se trouvait complètement caché par eux. La cravate défaite, on aurait dit trois joyeux ivrognes après une nuit de bringue. À cinq mètres, on reniflait l’odeur du whisky.
— Voilà la frontière, annonça le Mayo qui conduisait.
— Mets en route la sirène, dit son frère.
La barrière était baissée. Un factionnaire mexicain regardait venir la voiture de police. De l’autre côté, à deux cents mètres, on voyait le poste américain, avec la bannière étoilée.
Chapitre XIV
La casquette rejetée en arrière et le colt lui battant la cuisse, Chico Mayo descendit de la voiture de police. Le douanier mexicain le salua d’un geste mou.
— Il y a quelqu’un là-dedans ? demanda Mayo.
L’autre fit un geste du pouce vers l’intérieur.
Mayo entra et cligna des yeux dans la pénombre. Un sous-officier lisait, les pieds sur la table. Il sourit en voyant le policier.
— Oiga hombre ! Vous êtes bien matinal ! Qu’y a-t-il pour votre service ?
Mayo se frotta le menton.
— Un petit problème. J’ai ramassé trois gringos ivres morts. Ça m’ennuie de les mettre en prison, à cause du tourisme. Alors je me suis dit que je pourrai peut-être aller les déposer au poste américain. Ils en feront ce qu’ils voudront. Evidemment, ce n’est pas très légal, de faire passer une voiture de la Policia Federale dans la zone franche…
Le sous-officier eut un geste large, balayant l’objection.
— Aucune importance, hombre. La Policia Federale est toujours la bienvenue. Au retour, venez boire le café.
Mayo remercia. Le sous-officier hurla :
— Diego, ouvre la barrière pour le señor de la Policia.
— Vous ne voulez pas voir mes gringos ? proposa Mayo.
— Merci. J’ai trop vu d’ivrognes dans ma vie. C’est toujours la même chose.
Mayo sortit et monta calmement dans sa voiture. Si les gens du poste d’en face l’observaient, ils n’auraient que le spectacle banal d’une voiture de police en patrouille. Le plus dur restait à faire…
Il y avait deux cents mètres entre les deux postes. La voiture les parcourut lentement. En approchant, Mayo eut un petit choc au cœur. Devant la barrière de bois, il y avait une herse métallique. Une voiture de la Highway Palrol était arrêtée contre le bâtiment de bois.
Mayo donna un petit coup de sirène et vint se ranger contre la voiture de police américaine, à côté de la herse. Une chance sur un million qu’ils puissent passer sans encombre… Caché sous ses couvertures, Yoschico Tacata arma tout doucement sa mitraillette.
Un grand type sortit de la baraque, l’air renfrogné. En voyant la voiture de police, il se dérida et vint s’accouder à la glace de Mayo.
— Salut. Qu’est-ce qui se passe ? Vous cherchez les trois types qui veulent passer la frontière ?
Mayo sentit un frisson désagréable glisser dans son dos.
— Quels types ? demanda-t-il.
L’autre haussa les épaules.
— Je ne sais pas. J’ai leur signalement. Il y a un Japonais et deux autres types, des Mexicains. On a ordre de tirer sur eux à vue et de les arrêter par tous les moyens. Tous les postes frontières sont fermés. Ça doit être une drôle d’histoire, car c’est le F.B.I. qui a pris l’affaire en main.
Mayo se força pour sourire.
— Je voudrais bien vous les amener. Mais ce que j’ai à vous offrir vous amusera moins. Nous avons ramassé trois ivrognes qui faisaient du chahut à la Cantina de Perdido. La prison est pleine et ils ont l’air d’être des caballeros. Alors, je vous les ai amenés. Regardez.
L’Américain ouvrit la portière arrière et se pencha sur Clarke. Il se releva avec une grimace de dégoût.
— Ce n’est pas possible. Ils ont pris un bain de whisky !
— Ça m’en a tout l’air, souligna Mayo. Et je voudrais bien m’en débarrasser. Si je pouvais les amener à la prison d’El Centro, je n’aurais même pas à en parler dans mon rapport.
L’autre cligna de l’œil.
— Pas besoin.
Il se tourna vers la voiture de police :
— Hé, Sergent, venez voir.
Le type au volant se déplia lentement et sortit. Une armoire à glace avec du bide… Comme la police californienne les aime. Il toisa Mayo avec mépris. Visiblement, il n’aimait pas les Mexicains.
— Qu’est-ce qu’il y a ?
— Votre collègue a des colis pour vous. Des Américains qui ont un peu abusé de la tequila…
Le sergent s’approcha et renifla.
— Ouais ? Et alors ?
— Faudrait les prendre dans votre voiture.
— Je n’en veux pas, moi. Ils vont me salir mes coussins. Il n’y a qu’à les balancer par terre.
Mayo sentit qu’il fallait intervenir. Il s’adressa au sous-officier.
— Je ne voudrais pas rester trop longtemps ici. C’est pas très légal, vous savez.
— O.K., fit le sergent. On va vous débarrasser de vos colis. Hé, fit-il à l’intention des deux flics, venez nous donner un coup de main.
Mayo attendait, la main sur sa crosse. Il avait échangé un regard avec son frère. Il entendait des bribes de conversation sortir de la radio de police. Il fallait à tout prix les empêcher de donner l’alerte immédiatement. D’un air dégagé, il s’approcha de la voiture de la Highway Patrol et s’accouda à la vitre.
— Vous venez nous aider ? demanda-t-il au flic, qui écoutait la radio en se faisant les ongles.
Sans enthousiasme, le flic ouvrit sa portière et sortit. Il était encore plus gros que l’autre.
Mayo calcula rapidement : les deux flics, le sous-off, et peut-être un ou deux à l’intérieur.
Il laissa le gros flic passer devant lui. Puis il tira son pistolet et visa, en plein dans les reins. Au moment où il appuyait sur la détente, le premier flic le vit. C’était trop tard ; le second frère Mayo venait de tirer à son tour. Les deux mains au ventre, le sergent s’effondra lentement, perdant sa casquette. Le second s’arrêta, comme foudroyé, tenta de saisir son arme et roula par terre.
— Hé ! cria le sous-officier, vous êtes…
Les deux armes crachèrent en même temps. Des taches de sang apparurent sur sa chemise ; il balbutia et s’effondra dans la poussière déjà chaude. Le soleil se levait.
Un homme surgit sur le seuil, vêtu d’un pantalon et d’un gilet de corps. Il avait une mitraillette à la main, mais n’eut pas le temps de s’en servir. Yoschico Tacata avait surgi, comme un diable de sa boîte, et balayé la façade d’une longue rafale. Le nouveau venu tomba, presque coupé en deux. À l’intérieur, il y eut un remue-ménage et des cris.
— Filons ! cria Mayo.
Tacata sautillait autour des corps, en brandissant sa mitraillette vide. Il donna un grand coup de pied au sergent étendu, qui tressaillit.
Mayo II se précipita sur la voiture des Américains. Il tira deux coups à l’intérieur, pulvérisant la radio. Puis il souleva le capot et arracha les fils du Delco.
Son frère et Tacata étaient déjà remontés dans leur voiture. Le Japonais surveillait la porte.
— Dépêchez-vous, cria-t-il.
Une voiture arrivait du Mexique. Dans trois minutes, elle serait là et ses occupants verraient les cadavres…
Mayo I se glissa sous le volant et démarra. Dans un nuage de poussière, la voiture de la Policia Federale passa devant le garage de Bill Nordby, qui n’en crut pas ses yeux. Jamais on n’avait vu une voiture de la police mexicaine s’aventurer en territoire américain.
La route 99 était déserte. Yoschico Tacata, qui avait repris place à l’avant, dit :
— Allons jusqu’à El Centro. Il faut reprendre la 80, pour San Diego et la côte. Mayo II grommela :
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