Gérard de Villiers - Opération apocalypse
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- Название:Opération apocalypse
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1965
- Город:Paris
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Or, en ce beau dimanche d’août, lorsque l’aiguille s’arrêta en face du triangle, une voix grave sortit du poste :
« … Ceci est un appel officiel. C’est Samuel Brown, gouverneur de l’Etat de Californie, qui vous parle. Des saboteurs sont parvenus à empoisonner plusieurs réservoirs d’eau de la Californie du Sud. Toute personne qui utilisera de l’eau sortant d’un robinet est en ce moment en danger de mort immédiate. »
Il y eut dans la cafétéria un bruit cristallin : le barman venait de laisser tomber le verre d’eau qu’il tenait à la main. Il s’éloigna du robinet, comme si c’était un serpent. Et, débouchant une bouteille de J and B, il se versa la plus grande rasade qu’il ait jamais bue d’un coup.
— Non de Dieu ! fit-il seulement.
Au même moment, l’hélicoptère arrivait au-dessus des réservoirs. Aucune voiture de police en vue. Ils étaient les premiers.
D’un même geste, Steve et Robert sortirent leurs carabines et les montèrent.
L’hélicoptère se balançait à dix mètres du sol, attendant les ordres de Malko. Le bruit du rotor faisait sortir les gens sur le pas de leur porte. Si Tacata était encore à l’intérieur, il ne fallait pas compter le surprendre.
Malko se sentait maintenant froid comme un glaçon. Au cours de son existence mouvementée, il avait rarement eu envie de tuer. Mais, cette fois, il voulait la peau de ce Japonais. Ne serait-ce qu’à cause de Felipe.
— Descendons, ordonna-t-il. Vous me déposerez avec Steve, et vous remonterez pour voir ce qui se passe. Robert restera avec vous.
Dans un nuage de poussière, l’hélicoptère se posa. Malko sauta à terre le premier. Steve bondit derrière lui. Stupéfaits, les badauds commençaient à s’attrouper. Ils s’arrêtèrent en voyant les armes. Seul Malko n’avait pas sorti son pistolet.
— Entrons, dit-il à Steve. Ils sont presque sûrement partis. Ils ne nous ont pas attendus.
L’entrée du Water department ressemblait à celle d’un cottage de banlieue. Tout était calme. Malko tourna la poignée de la porte vitrée et entra dans le bureau. A côté de lui, Steve, le doigt sur la détente de sa carabine, était ramassé comme un fauve.
Le petit bureau propret était en désordre. Derrière un fauteuil renversé, il y avait un corps étendu, en uniforme gris. Malko le retourna du bout du pied : c’était l’employé du bureau. Il avait été tué d’une balle dans la nuque. Son visage était calme et étonné. D’habitude, on ne fait pas de hold-up dans les réservoirs d’eau…
Du haut de l’hélicoptère, Malko avait reconnu la disposition des lieux. Il ouvrit une porte donnant sur un long couloir et fit signe à Steve de le suivre. Cette fois, il avait à la main le long et mince pistolet noir. Et il souhaitait de tout son cœur apercevoir, avant Steve, Yoshico Tacata.
Les deux hommes débouchèrent dans la partie du bâtiment où se trouvaient les réservoirs. Ceux-ci étaient enterrés et reliés entre eux par des systèmes de filtrage. Il n’y avait qu’une sorte de piscine d’une dizaine de mètres de côté, où l’on voyait l’eau couler à toute vitesse.
Malko s’arrêta au bord. Excepté le clapotis, il n’y avait pas un bruit. Se couvrant mutuellement, Malko et Steve regardèrent dans le moindre recoin.
Ils furent interrompus au milieu de leurs recherches par une rumeur venant de l’extérieur : sirènes et grincements de pneus. Le renfort réclamé par Malko arrivait.
Quelques instants plus tard, une petite armée faisait irruption dans la pièce où se trouvaient Malko et Steve. Cela faillit se terminer par une fusillade générale. Les flics étaient plutôt nerveux.
Clarke avait fait envoyer trente types triés sur le volet. Ils fouillèrent les bâtiments de fond en comble, débusquèrent deux chats errants et une portée de gros rats. Mais pas la moindre trace du Japonais et de son complice. Dépités, les policiers tournaient en rond, l’arme braquée. Tout avait été visité ; si Tacata était encore là, il gisait noyé, au fond du réservoir, ou bien il avait été entraîné dans une des énormes canalisations qui alimentaient San Diego.
— Inutile de perdre du temps, conclut Malko. Ils sont déjà sur la route de Los Angeles.
Après un dernier regard sur les immenses cuves, il s’en alla. On avait même inspecté la surface de l’eau. Il n’y avait pas plus de dix centimètres entre l’eau et le couvercle du réservoir. Et pas la moindre ride…
L’hélicoptère était toujours là, tournoyant inutilement. Malko monta dans une voiture de police et rejoignit Clarke.
Celui-ci se trouvait dans le bureau du shérif du comté de San Diego. Il régnait là une atmosphère de guerre civile. Des hommes armés entraient et sortaient sans arrêt. Sur une immense carte de la région, le shérif épinglait des petits drapeaux : les points de surveillance. Clarke, vautré dans un fauteuil, l’air crevé, une tasse de café à la main, tendit à Malko un bout de papier :
— Voilà ce que nous coûte, jusqu’à présent M. Tacata, dit-il amèrement.
Malko jeta un coup d’œil sur les chiffres : 8 793 personnes avaient trouvé la mort, entre 11 heures et 12 h 30… Et ce n’était qu’un premier recensement. Si Tacata arrivait à Los Angeles, il faudrait multiplier ce chiffre par dix.
Le shérif prit Malko par le bras :
— Ce n’est pas possible qu’il passe entre les mailles du filet, dit-il rageusement. Regardez la carte : il n’y a que trois routes pour sortir d’ici : la 80 vers El Centro, qui l’éloignerait de Los Angeles, et, vers le nord, la 101 et la 395. Ailleurs, c’est le désert.
— Depuis ce matin nous fouillons chaque véhicule qui sort de la ville, coffre inclus. Il y a des barrages étagés en profondeur jusqu’à Escondido et Océan Side. Ils ne peuvent pas avoir eu le temps d’aller jusque-là.
— Nous avons entrepris de fouiller toutes les maisons du comté de San Diego. Tout le monde est avec nous. Tellement que j’ai dû conseiller à tout ce qui a la peau jaune de ne pas trop se montrer. Il n’y a pas une demi-heure, un blanchisseur chinois s’est fait à moitié lyncher par la foule à Mission Beach.
— Les hélicoptères de l’armée inspectent le désert, pouce par pouce. La radio et la TV diffusent tous les quarts d’heure le signalement de vos zèbres. L’Etat a offert une prime de 100 000 dollars pour la capture du Japonais, mort ou vif. Croyez-moi, c’est le meilleur des appels au civisme. Tout ce qui sait se servir d’un fusil est sur pied en ce moment. Nous continuerons cette nuit avec des phares…
Avec sa cartouchière bourrée d’étuis brillants, son énorme colt à la crosse de nacre et sa chemise de toile kaki, tachée de transpiration aux aisselles, le shérif incarnait la Loi et la Puissance de l’autorité.
Pourtant Malko était inquiet. Le Japonais, redoutablement habile, n’avait rien à perdre…
— Avez-vous pensé à l’aéroport ? demanda Malko.
Le shérif lui enfonça dans la poitrine un doigt dur comme une barre de fer :
— Pas un avion ne décolle sans avoir été fouillé jusqu’au bout des ailes. Et il y a quatre Marines pour garder les avions civils qui sont stationnés là…
Il n’y avait rien à dire à cela. On n’avait jamais vu une chasse à l’homme de cette ampleur, depuis le kidnapping Lindbergh. Pourtant ceux qui étaient dans le coup ne vivaient plus. Si Tacata parvenait à échapper aux mailles du filet, il pouvait frapper n’importe où, de Los Angeles à New York.
— Alors, S.A.S., vous êtes de retour ?
C’était le général Higgins. Il arrivait de Guadalajara et avait tenu à venir superviser lui-même les opérations.
— Bravo, fit-il. Bien sûr, ce fichu Japonais a eu le temps de faire du dégât. Mais il est arrivé ici traqué et on va le coincer. Grâce à vous, SAS.
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