Georges-Jean Arnaud - Le Fric noir

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L’Italie des années de plomb : comme partout en Europe, des attentats endeuillent le pays. Mais qui peut bien financer ces groupes armées sans scrupules ? Dénicher les financiers du terrorisme, telle est la nouvelle mission de Serge Kovask et de ses collaborateurs. Mais si éplucher des comptes bancaires peut paraître sans danger, Kovask va très vite découvrir que les dollars servent souvent à acheter des armes… prêtes à tuer !

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— Ces gens de Dioni sont étranges, non ? Vous avez compris ce que disait le curé ?

— Oui, très bien compris.

— Ça ne vous fait pas peur ? Tout un village resté mussolinien ?

— L’Albanie est restée stalinienne, elle, dit le garçon, et nous y sommes allés cette année. On ne nous a pas dévorés tout crus…

— On apporte des couvertures, des vêtements, de la nourriture, dit la jeune fille qui s’appelait Olga. Son compagnon c’était Stefan et elle ignorait tout de leurs noms de famille et de leur origine.

— Je crois qu’on peut rouler, dit le garçon.

Ils parcoururent quelques centaines de mètres et ce fut à recommencer. Il fallut à nouveau pelleter, un passage étroit, ou bien trouver en dehors de la route une zone qui supporte le poids des voitures dans l’espèce de forêt aux arbres très petits. Des chênes verts, des arbousiers, toute une végétation méditerranéenne étrange sous cette neige.

La Mamma fit halte vers midi et leur proposa de manger un morceau, de boire quelque chose de chaud, du café instantané par exemple. Mais Olga avait aussi du thé, des biscottes, du beurre et du fromage à tartiner. Ils étaient dans une vallée encaissée et il continuait de neiger, faiblement. Au-dessus d’eux le ciel était bouché et personne n’aurait pu se douter qu’il y avait un village dans les environs. La route n’avait pas été refaite, regoudronnée depuis la fin du fascisme. Sanction, mise en quarantaine des survivants du petit village noir ? Pourtant ailleurs c’était la Démocratie Chrétienne qui régnait et passait plus volontiers son temps à se méfier des rouges que de ces survivants de la préhistoire politique. Alors ? Elle ne savait que penser après les révélations du curé.

— Ces fascistes perdus dans la montagne ne vous ont pas rebutés, hein ? fit-elle soudain…

— S’ils ont besoin de nous, commença tranquillement Olga en croquant sa biscotte surchargée de beurre et de miel… Nous ne voulons pas savoir…

— Ils vont être gâtés, ceux-là, ricana la Mamma espérant les pousser à des confidences… Nos deux voitures sont pleines à craquer… Et ils n’ont encore vu personne… C’est tout de même étrange, vous ne trouvez pas ? La tendance politique n’explique quand même pas tout… Il y a trente-cinq ans que la guerre est finie…

Elle se refit un grand quart de café qu’elle avala à petites gorgées. Il y eut du bruit non loin d’eux et les deux Allemands sursautèrent. Elle vit que Stefan regardait vers la Volvo comme pour y trouver refuge ou peut-être y prendre quelque chose, une arme. Elle avait elle-même une carabine de chasse et on avait raconté tellement de choses sur les mauvaises rencontres que l’on pouvait faire avec les mafiosi de Naples.

— Un sanglier peut-être.

— Non, dit Olga en souriant, une grosse quantité de neige qui vient de tomber d’un arbre.

— La température se radoucit, dit la Mamma.

Elle sortit ses cigarillos guatémaltèques et ils en prirent chacun un. Elle en fut surprise, pensa qu’ils finiraient par les jeter mais ils parurent apprécier leur parfum un peu sauvage.

— Nous allons bientôt basculer sur l’adret, dit-elle, et je pense que le soleil de l’après-midi nous aidera un peu en faisant fondre la neige.

De la main elle montrait une zone de ciel bleu qui devait s’étendre sur la partie méridionale de la montagne. Elle supposait que Dioni était bien exposé, sinon pourquoi des dignitaires mussoliniens auraient-ils choisi ce coin pour leurs vacances ?

Mais pour accéder au col ce fut une sorte d’épopée et ils devaient pelleter la neige sans arrêt au point que la Mamma se demanda si elle n’allait pas renoncer. Kovask et Peter se trouvaient sur l’autre flanc de la montagne peut-être. Ils atteindraient Dioni avant elle, débrouilleraient l’affaire. Elle s’était obstinée, trop fière pour demander que quelqu’un l’accompagne, affirmant qu’elle pouvait aller seule, qu’ainsi elle attirerait moins l’attention mais c’était bien fichu. Olga et Stefan l’avaient remarquée, eux, et devaient savoir ce qu’elle venait faire dans le coin alors qu’elle ignorait pourquoi ils s’y trouvaient.

— Je me demande, haleta-t-elle, si je ne vais pas faire demi-tour. À mon âge ce genre de sport n’est pas conseillé.

— Ne vous inquiétez pas, dit la fille blonde, on s’occupe de tout. Allez-vous asseoir dans votre voiture. On vous fera signe quand vous pourrez y aller.

Prévenants avec ça ! Revenue dans sa Fiat elle but un peu d’eau, épongea son front et essaya de réfléchir. Peut-être que si elle décidait de faire demi-tour ils seraient très ennuyés. Si c’était le cas n’était-ce pas la preuve qu’ils avaient besoin d’elle, qu’ils comptaient sur elle pour résoudre une difficulté ?

Étaient-ils des amis de Macha Loven ? C’était fort possible. La recherchaient-ils, ou bien y avait-il une autre explication à leur présence.

Olga lui fit signe qu’elle pouvait avancer et elle mit en route, roula très lentement entre deux murs de neige. La Fiat se dressa soudain de façon invraisemblable pour franchir une butte qu’ils n’avaient pas eu le courage de pelleter entièrement, bascula soudain et resta pendue par le milieu avec ses roues arrière qui patinaient. En riant les deux jeunes gens poussèrent de toutes leurs forces et le mauvais passage fut franchi mais ce n’était pas le seul, malheureusement.

10

Durant les semaines qui suivirent l’attentat de Bologne, Macha Loven travaillait souvent cinquante heures pour regrouper tous les renseignements nécessaires à son hypothèse. Non seulement elle surveillait étroitement les ordres bancaires, les données en mémoire et les sorties financières mais elle effectuait en dehors, dans différents endroits, journaux, bibliothèques et chez elle un travail de recherche énorme. Elle accumulait toutes les informations sur les échanges commerciaux entre l’Italie d’une part, Israël et le Liban, et sur la manière dont ces transactions étaient réglées.

Elle se heurtait à des difficultés innombrables étant donné qu’elle ne connaissait pas grand-chose à l’économie. Elle dut demander des conseils, rencontrer des dizaines de gens. Si quelqu’un ne pouvait vraiment lui fournir la précision qu’elle attendait de lui elle insistait pour qu’il lui donne le nom d’une autre personne, d’un organisme plus qualifié. Il lui fallait agir avec diplomatie, les gens n’aimant pas que leur compétence soit mise en doute. Parfois les chiffres lui paraissaient exagérés ou sous-estimés et elle devait faire des recoupements fastidieux pour approcher de la vérité avec un pourcentage d’erreur supportable.

Bientôt elle se rendit compte qu’elle avait trop voulu en faire et qu’elle n’obtiendrait pas un résultat avant au moins une année. Elle aurait dû louer un ordinateur mais elle craignait d’attirer l’attention de ses patrons si jamais elle s’engageait dans cette voie. De plus elle ne disposait pas de l’argent nécessaire pour louer un appareil suffisant. Il lui aurait fallu créer une société fictive pour dissimuler ses activités annexes. Ses patrons auraient vite su qu’elle travaillait sur des données de la S.W.I.F.T. et elle préférait ne pas imaginer les suites de cette découverte tant au point de vue de sa sécurité que de l’avenir de son emploi. Mais sa sécurité lui importait plus que le reste. Elle voulait poursuivre sa tâche et prouver ce qu’un journaliste n’avait fait que suggérer.

Elle qui n’avait jamais fait de politique commença à s’intéresser à ces choses et rencontra un certain Paulo di Maglio. Il était programmeur dans une entreprise de transports qui utilisait des ordinateurs et accessoirement il travaillait aussi comme semi-permanent au parti radical italien.

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