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Gérard De Villiers: L’or de la rivière Kwaï

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Gérard De Villiers L’or de la rivière Kwaï

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— Ne tirez pas, Jim.

— Malko !

L’Américain abaissa son arme. Il répéta « Malko » à voix basse. Le Thaï n’avait pas bougé, toujours accroupi. Les deux hommes restèrent face à face, puis Malko dit :

— Jim, je suis au courant de tout. Kim-Lang est morte. Elle travaillait pour les communistes. Le colonel White m’envoie avec l’ordre de vous abattre.

Une impression d’indicible tristesse passa sur le visage de Jim Stanford. Il ferma les yeux un instant et murmura :

— Quel idiot j’ai été ! J’y ai pensé, mais je ne voulais pas le croire. Par moments, elle était si douce, si aimante.

— Jim, coupa Malko, je n’ai pas l’intention de vous tuer.

L’Américain eut un sourire sans joie :

— Cela n’a pas beaucoup d’importance.

— Disparaissez, supplia Malko. Vous connaissez cette région comme votre poche. Vous referez votre vie quelque part. Personne ne vous poursuivra.

Jim Stanford ouvrait la bouche pour répondre quand il y eut un léger bruit derrière le dos de Malko. Vif comme l’éclair Jim poussa Malko qui tomba en arrière.

Un coup de feu claqua. Malko vit Jim se plier en deux avec une grimace de douleur en portant les mains à son ventre. Une nouvelle détonation et Jim tomba. Fou de rage, Malko roula sur lui-même et sortant son pistolet, tira au jugé dans la direction des coups de feu. Il y eut un cri étouffé.

Un cri de femme.

Malko bondit sur ses pieds, pris d’un affreux pressentiment.

Thépin était appuyée contre une tombe, très pâle, une large tache de sang sur son chemisier à la hauteur de l’épaule droite. Un Beretta 7,65 par terre, près d’elle.

— Pourquoi as-tu voulu tuer Jim ? cria Malko.

Il glissa un mouchoir entre le chemisier et la blessure. Elle ouvrit les yeux.

— Ce n’est pas lui que j’ai voulu tuer, c’est toi, balbutia-t-elle. Mais il m’a vu.

— Moi ! Mais pourquoi ?

— Parce que tu t’en vas, avoua-t-elle.

Ainsi, Jim Stanford lui avait sauvé la vie. Voyant que la vie de Thépin n’était pas en danger, il ramassa son pistolet et retourna près du vieil Américain. Le Thaï de la Sécurité était accroupi près de lui, impénétrable comme un Sphinx.

Jim Stanford avait rampé jusqu’à une tombe où il avait appuyé son dos. Une mousse rosâtre coulait de sa bouche. Il eut une toux sèche et cracha un gros caillot de sang. Tout le devant de sa chemise n’était plus qu’un emplâtre rouge. Malko déboutonna la chemise et eut du mal à ne pas montrer son désarroi ; la première balle de Thépin avait transpercé l’estomac pour finir probablement dans le foie et la seconde avait frappé le poumon droit. En l’opérant immédiatement, il y avait une toute petite chance…

— Je suis foutu, souffla Jim Stanford. Dites-moi seulement comment vous êtes arrivé ici. Et qui est cette fille qui voulait vous tuer ?

Malko lui résuma son séjour à Bangkok. Sans oublier le rôle de Thépin. Jim l’interrompit :

— Je n’ai jamais cherché à vous faire tuer. C’est ma femme. Elle craignait que vous découvriez la vérité. Je vous demande pardon. Sa-Mai travaillait aussi bien pour elle que pour moi.

— Je n’aurais jamais dû le prendre avec moi. C’est un tueur, un être cruel et dangereux… Tant pis, c’est trop tard.

Il eut un hoquet qui lui arracha un cri de douleur. Malko voulut le prendre par les épaules pour le faire lever.

— Venez, on va vous soigner. Jim secoua la tête :

— Non, c’est fini. Je suis trop vieux pour courir la jungle. Je l’ai trop fait du temps des Japonais !

— Mais pourquoi n’avez-vous pas fui la Thaïlande, s’exclama Malko.

Jim sourit faiblement :

— Je tenais encore à Kim-Lang. Il me fallait de l’argent pour la garder. Depuis pas mal de temps, je connaissais un très vieux dépôt d’armes de l’armée japonaise. Il a fallu que je trouve un acheteur. Au point où j’en étais, un peu plus ou un peu moins. L’affaire devait se conclure aujourd’hui. Je serais parti par la rivière, avec de l’or. Assez pour refaire ma vie. Le sort en décide autrement.

Le visage du vieil Américain avait pris la couleur du granit auquel il était appuyé. Il ferma les yeux un instant et les rouvrit :

— Voyez-vous, avec Kim-Lang, si c’était à refaire, je crois que je recommencerais. Pour avoir vingt ans lorsqu’on en a cinquante, on paie toujours très cher.

Le ciel était immaculé maintenant et le soleil chauffait diaboliquement. La sueur coulait sur le visage de Jim Stanford et se mêlait au sang, à la commissure de ses lèvres.

Ses mains étaient agitées d’un mouvement spasmodique. Il dit à voix basse :

— Voulez-vous me rendre un dernier service, Malko ? Tout à l’heure, enterrez-moi ici. Il y a de la place et personne ne viendra m’y chercher. J’ai toujours aimé cet endroit. Comme ça, personne ne saura jamais.

Malko s’accroupit près de lui. Le regard de l’Américain était déjà vitreux.

— Je vous le promets, articula Malko, la gorge serrée. Jim voulut remercier, mais ne réussit qu’à faire une sorte de croassement. Sa main serra celle de Malko.

Il leva la tête vers le ciel bleu et ses doigts s’ouvrirent dans un ultime spasme. Son cœur eut un raté et s’arrêta définitivement. Les bras en croix, son corps glissa.

Le bruissement de la rivière Kwaï parvenait faiblement aux oreilles de Malko. De nouveau un nuage passa sur le soleil et des singes se poursuivirent en criant un peu plus loin. Malko se pencha et ferma les yeux du mort. Maintenant, avec sa barbe, Jim semblait très vieux, un de ces vieillards sages qui prennent leurs petits-enfants sur leurs genoux.

Malko se leva, épousseta ses vêtements et revint à pas lents vers Thépin, le Thaï sur ses talons. Il n’éprouvait plus rien qu’une immense tristesse.

Ils ne furent pas trop de deux pour remuer une des lourdes pierres tombales scellées par l’humidité. Malko avait étendu le corps de Jim Stanford à l’ombre, mais les mouches tournaient déjà autour du cadavre. Thépin était à quelques mètres du corps, abritée sous un bouquet d’orchidées sauvages. Par moments, elle sanglotait. Ils parvinrent enfin à dégager une ouverture suffisante pour y glisser le corps. Malko eut un dernier regard pour son vieil ami et fit glisser la tête dans l’ouverture.

En dix minutes tout fut terminé. La pierre remise en place, rien ne pouvait attirer l’attention. Malko avait jeté dans la tombe le pistolet du mort. Pendant une seconde, il resta debout, les yeux fixés sur la croix, enregistrant l’inscription : Ralph Cate, Captain, 31 Royal Armored Corps. 7 juillet 1945.

Jim Stanford était en bonne compagnie.

L’immense cimetière avait retrouvé sa paix. Dans quelques jours ce serait Noël. Un Noël sans neige, avec trente-cinq degrés à l’ombre.

Malko prit Thépin à demi inconsciente dans ses bras. Le Thaï godilla habilement pour les faire retraverser la rivière. Tout le temps du retour, Thépin, délirant à moitié, garda la tête sur les genoux de Malko. Lorsqu’ils arrivèrent dans Bangkok, elle murmura :

— Je te demande pardon. Je sais que tu voulais sauver Jim Stanford.

Malko lui caressa les cheveux.

— Cela ne fait rien. Peut-être est-il mieux là où il se trouve.

La camionnette stoppa devant l’immeuble de la rue Plœnchitr. Malko descendit, laissant la jeune fille sur la banquette, avec le Thaï au volant. Il prit la main de Thépin et lui baisa le bout des doigts.

— Adieu, Thépin, dit-il.

Avant qu’elle ait le temps de répondre, il était parti. Il monta dans le premier taxi qui passait.

* * *

Malko lisait le Bangkok Post dans la salle d’attente de l’aéroport de Don Muang. Il n’arrivait pas à détacher ses yeux d’un entrefilet en page trois. Une dépêche d’agence de Kuala Lumpur. Un porte-parole de l’Ambassade américaine avait déclaré avoir obtenu la certitude que Jim Stanford, disparu depuis un mois, avait été abattu au cours d’une mission dont l’avaient chargé les Services spéciaux de son pays.

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