Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï

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L’or de la rivière Kwaï: краткое содержание, описание и аннотация

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* * *

Le colonel White était verdâtre, presque de la couleur de sa tenue de jungle. Et, pour une fois, pas à cause de la dysenterie. Malko venait de l’informer, point après point, de l’épilogue de l’affaire Stanford. L’Américain en avait perdu la parole. Il ponctuait le récit de Malko de grognements douloureux et finalement abattit son poing sur la table :

— Ce putain de pays pourrit tout. Même des types comme Stanford. C’est l’humidité et la chaleur, on devient dingue.

Plus calmement, il ajouta :

— C’est dur de penser que nos types du Spécial Corps se sont fait descendre avec des mitrailleuses vendues par Jim Stanford.

— C’est dur, reconnut Malko ; mais nous n’y pouvons rien. Je n’ai pas de raisons de mettre la parole des Thaïs en doute.

White secoua tristement la tête :

— Ils se sont fait une joie de vous faire découvrir, à vous, l’histoire Stanford. Je suis sûr que la petite ne vous a pas tout dit. C’était difficile de venir me trouver pour m’annoncer la trahison de Jim Stanford. Tandis que si vous découvriez vous-même le pot aux roses…

— Peut-être, concéda Malko. Mais en tout cas mon rôle est terminé. J’ai un avion pour New York demain matin, par la Scandinavian, via Copenhague. Je le prends. Je n’ai plus envie de retrouver Jim Stanford.

— Moi non plus, fit tristement le colonel White. Mais, si on me le signale, je serai obligé de faire quelque chose.

— Dure journée, colonel, conclut Malko.

— Dure journée, répéta l’Américain en écho.

Ils se quittèrent sur une poignée de main sans chaleur. L’ombre de Jim Stanford gâchait beaucoup de choses.

CHAPITRE XIV

Le rond-point de Sawankaloke Road, à un mille de l’aéroport de Don Muang, au nord de Bangkok, était, comme d’habitude un magma sans nom de véhicules divers, cherchant tous à se dépêtrer de l’embouteillage. Sam-los, camions, autobus blancs chargés d’ouvriers, et même quelques chars à buffles étaient emmêlés dans un nœud inextricable.

À l’ombre d’un grand parasol, un policier thaïlandais, qui avait l’air d’avoir quatorze ans avec ses hanches de fillette, regardait la mêlée d’un air philosophe en suçant un épi de maïs nain. Il faisait beaucoup trop chaud pour intervenir.

Soudain, il y eut un remue-ménage dans la rizière enserrée entre Sawankaloke Road et la voie unique du chemin de fer. Des cris, des éclaboussements. Vaguement intéressé, le flic jeta un œil.

Deux buffles se battaient dans l’eau boueuse, à grands coups de cornes ; un gamin tentait de les séparer, tapant dessus avec un gros bambou et s’accrochant à leur queue. L’un des deux animaux rompit soudain le combat et fila au trot vers un trou d’eau où il s’ébroua voluptueusement. Mais le second restait sur place, grondant, secouant le mufle, soufflant. Brutalement, il ébranla ses deux tonnes et escalada le fossé qui le séparait de la route. Le policier porta la main à son étui à pistolet. Il n’y avait pas longtemps qu’il était à Bangkok. Dans le Nord, il avait souvent vu des buffles devenir amok, fous. Ils étaient alors aussi dangereux qu’un troupeau d’éléphants, détruisant tout sur leur passage…

Le policier arma son colt 11,45 aussi vite qu’il le put et cria pour prévenir les gens. Déjà, le buffle fonçait, tête baissée, les cornes en avant, droit sur l’embouteillage du rond-point.

C’est un petit taxi Toyota bleu qui reçut le choc. Les cornes traversèrent la tôle mince comme si c’était du papier, empalant le chauffeur de part en part. Pour se dégager, le buffle se mit à secouer violemment la voiture. Une passagère fut éjectée dans un concert de glapissements. Aussitôt, le buffle détourna sa rage sur elle, la piétinant et l’encornant. Avec horreur le policier vit une des cornes traverser le cou de part en part.

À genoux, au milieu de la route, il visa soigneusement et tira. La balle du 45 frappa le buffle à l’épaule, lui causa une blessure superficielle, mais acheva de le rendre enragé. Se dégageant des débris de la Toyota et du cadavre piétiné de la femme, il fonça sur le rond-point.

C’était la panique totale.

Les gens sautaient des véhicules et s’enfuyaient dans toutes les directions. Deux taxis entrèrent en collision dans un effroyable fracas de ferraille, bloquant définitivement le carrefour.

Maintenant, le buffle s’attaquait aux voitures abandonnées, les lardant de coups de cornes, de ruades. Il réduisit un Sam-lo en poussière tandis que son propriétaire se tordait les mains de désespoir devant la disparition de son gagne-pain. Abrité derrière les voitures, le policier vidait son chargeur. Il toucha encore deux fois l’animal furieux qui ruisselait de sang. Mais il possédait une force herculéenne. Il s’arrêta enfin, cherchant un autre objet à détruire.

Il n’y avait plus que des voitures vides autour de lui et cela ne semblait pas le satisfaire.

Soudain, il aperçut une camionnette Datsun, que son chauffeur n’avait pas abandonnée. Le policier vit le buffle foncer au petit trot.

Il hurla à l’homme de se sauver.

Trop tard : le buffle atteignit son but au moment où le conducteur ouvrait la portière. Il n’eut pas le temps d’éviter le choc. Les cornes du buffle firent voler en éclats la caisse de bois, comme une bombe. Il se secoua pour se débarrasser des éclats de bois et accrocha l’homme au moment où il sautait par terre. La corne effilée lui transperça la cuisse et l’envoya, assommé, à trente mètres.

Obstinément, l’animal revint à la camionnette, s’acharnant sur la portière. Tant et si bien qu’il se coinça les cornes dans les tôles déchiquetées. Il resta sur place, piétinant et grondant, brusquement calmé.

Le policier n’attendait que cela. Il contourna la camionnette et, à bout de bras, enfonça le canon du colt 45 dans l’oreille du buffle.

Le bruit de la détonation et le meuglement d’agonie de l’animal se confondirent. Il trembla quelques secondes puis s’effondra, la tête retenue dans les tôles. Encore tremblant, le policier jeta un coup d’œil à la camionnette et écarquilla les yeux.

Dans le choc, une des caisses du chargement s’était ouverte et éventrée. Il avait devant lui des canons de mitrailleuses, soigneusement enveloppés dans des papiers graissés. Douze canons. Et il y avait une vingtaine de caisses. Le chauffeur du véhicule était toujours étendu à une dizaine de mètres, perdant son sang en abondance. Le policier se précipita et, avec sa ceinture, lui fit un garrot à la cuisse.

Les gens revenaient vers leur voiture, évaluant les dégâts, criant, protestant. De chaque côté du carrefour, une queue de véhicules s’allongeaient sur plusieurs kilomètres dans une pagaille indescriptible.

Le blessé ouvrit les yeux et son regard rencontra la casquette du policier. À l’expression de son visage, il comprit immédiatement. Il tenta de bouger, réprima un cri de douleur et retomba. Alors, de sa main gauche, il attira le policier à lui et murmura :

— Dix mille bahts pour toi si tu ne dis rien.

Dix mille bahts, c’était deux ans de salaire. Le policier hésitait lorsque une voiture de police stoppa au carrefour, avec quatre de ses collègues à l’intérieur.

Dix mille bahts à cinq, cela ne valait pas le risque. Il se releva et appela les autres policiers à grands cris.

* * *

— Nous savons où se trouvera Jim Stanford demain à dix heures, dit le colonel Makassar. Voulez-vous vous en occuper ou préférez-vous que nous nous en chargions ?

Malko était assis en face du colonel, dans son bureau de la rue Plœnchitr, mortellement triste. C’est pour assister à l’hallali d’un vieux camarade qu’il était venu de si loin. Mais il vaut mieux laver son linge sale en famille. Comme les Thaïs. Mme Stanford avait été arrêtée pour avoir tué, sans préméditation, une rivale. Et remise en liberté provisoire. Elle passerait quelques mois en prison, ou serait condamnée à une peine de principe.

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