Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï

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L’or de la rivière Kwaï: краткое содержание, описание и аннотация

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Kim-Lang reposait au cimetière communal de Bangkok. Personne n’avait réclamé son corps. Les Malais, très pointilleux en ce qui concerne leurs ressortissants, ne pouvaient que déplorer un crime passionnel aussi limpide.

— Colonel, dit Malko, je me charge de Jim Stanford. Vous n’en entendrez plus parler.

L’officier thaï se renversa dans son fauteuil et dit :

— Vous nous avez beaucoup aidé dans cette affaire. Je vous en suis reconnaissant. Aussi je vous donne carte blanche. Toutefois, je vous demanderai de vous faire accompagner par Mlle Radjburi. Et je vous prierai également, le cas de Jim Stanford étant réglé, de quitter la Thaïlande dans les plus brefs délais. Je me permets même de vous signaler qu’un avion de la Scandinavian Airline quitte après-demain à dix heures du matin, Bangkok pour Copenhague et New York via Tachkent. C’est de loin le vol le plus direct pour les U.S.A.

Il consulta un papier sur son bureau.

— Vous avez même une correspondance à Copenhague pour New York à dix-huit heures par le même avion. Vous serez à New York pour souper. C’est extraordinaire le progrès, n’est-ce pas ? Qui aurait pu penser qu’on pourrait aller un jour de Bangkok à New York dans la journée, sans changer d’avion ? J’ai même pris la liberté de retenir une place en première à votre nom. Ce vol n’existe en effet qu’une fois par semaine.

Malko remercia pour une telle sollicitude. Derrière ses yeux mi-clos, le colonel Makassar l’observait en souriant.

— Nous ne pouvons tolérer sur notre sol un agent étranger, ajouta-t-il. Les hommes du colonel White, eux, travaillent en liaison étroite avec nous. Vous, non. Au revoir, prince Malko. J’espère vous revoir ici dans d’autres circonstances.

Il appuya sur un bouton et, quelques secondes plus tard, Thépin entra dans le bureau.

— Je vous demande de ne pas quitter notre ami jusqu’à son départ, dit le colonel Makassar.

Cette fois, la bouteille de mékong resta dans le tiroir. Malko prit congé un peu froidement. Ce n’est jamais agréable de se voir déclarer persona non grata. Il sortit, avec Thépin sur ses talons.

Sa Mercedes était garée dans la cour. Au moment de monter dedans, Malko sursauta :

— Le colonel ne m’a pas dit où se trouverait Jim Stanford demain.

— Je sais où il est, dit Thépin, et comment nous l’avons retrouvé.

Elle raconta l’incident du buffle. Le conducteur avait parlé pour éviter d’être exécuté. Les armes trouvées dans la camionnette représentaient une toute petite partie d’un stock qu’ils avaient découvert dans un hangar de Domburi. Il devait être acheminé par camion le lendemain jusqu’à un rendez-vous sur la rivière Kwaï, avec Jim Stanford. Les armes lui appartenaient.

Ensuite, dissimulées dans des jonques, elles seraient acheminées, par la rivière, vers le sud.

Le cœur serré, Malko pensa au vieil homme qui avait tout perdu, caché dans la jungle, traqué par ses propres amis.

La voiture se faufilait dans les embouteillages. Thépin ne disait pas un mot, contrairement à son habitude. Soudain, elle se tourna vers Malko, juste avant d’arriver à l’immeuble de Air America :

— Si tu ne veux pas partir demain, j’arrange tout. Mon père est très puissant ici. Même le colonel Makassar ne peut rien contre un de ses ordres.

— Pourquoi resterais-je ?

Les yeux sombres noircirent encore.

— Pour m’épouser.

Elle le regardait avec un mélange de supplication et de haine. Malko comprit qu’il devait gagner du temps. Maintenant, il connaissait les Thaïlandaises.

— Je ne peux pas te répondre maintenant, dit-il. Je dois fermer d’abord le dossier Stanford.

Elle posa sa main sur la sienne et insista :

— Reste. Nous serons heureux. Je t’aime.

— Mais que ferai-je dans ce pays ? objecta Malko. Elle balaya l’objection.

— J’ai de l’argent pour deux. Tu monteras des affaires. Cela n’a pas d’importance. Je veux que tu t’occupes de moi, avant tout. J’ai parlé de toi à mon père. Il veut bien que je t’épouse. C’est très rare, tu sais.

Malko ne savait que répondre. Elle était belle, jeune, amoureuse. Les lèvres entrouvertes, elle quêtait sa réponse avec une obstination enfantine.

— Nous parlerons de cela plus tard, dit-il. Maintenant, je dois voir le colonel White. Il vaut mieux que tu m’attendes.

Depuis que le patron de la C.I.A. de Bangkok connaissait le double jeu de Thépin, il l’avait surnommée le Cobra.

* * *

Le colonel White avait les yeux rougis de fatigue, comme toujours. Et, pour une fois, sa chemise n’était pas impeccable. Il écoutait le récit de Malko en le ponctuant de grognements. Lorsque ce dernier eut terminé, il émit une espèce de ricanement :

— Vous croyez vraiment que les Thaïs passent l’éponge sur Jim Stanford ? Grands et généreux, hein ! Il vous a fait un beau cinéma, cette ordure de Makassar.

Il pointa un doigt accusateur sur Malko :

— Vous ne les connaissez pas. Ils ne sont pas fous. Ils ne veulent pas avoir sur les mains le sang d’un type comme Jim Stanford, même traître. C’est un peu comme Soekarno en Indonésie. Il a mené le pays à la ruine, c’est un fumiste, mais il est intouchable. C’est le libérateur de la patrie. Jim, lui, en 45, a fait foutre le camp aux Chinois de Kuomintang. Les Thaïs ne sont pas reconnaissants, mais il y a encore à Bangkok des types qui couperaient Makassar en morceaux s’il faisait abattre Jim Stanford. Même après le coup des armes. C’est pour cela qu’ils l’ont cherché mollement et qu’ils se sont vengés sur sa sœur.

— C’est bien ce que je dis, coupa Malko. Ils nous le laissent.

White secoua la tête.

— Oui, pour que nous le liquidions. À leur place. Et vous allez le liquider ?

Il y eut un long silence, coupé par la pétarade d’un Sam-lo et le cri d’un marchand de soupe chinoise ambulant, bruits de fond de Bangkok.

— Oui, dit le colonel White. Nous devons le liquider pour plusieurs raisons.

Il se leva et désigna la grande carte murale de la Thaïlande derrière son bureau.

— Vous voyez ces cercles ? Ce sont les maquis du Sud. Ils n’existeraient pas sans Jim Stanford. La semaine dernière, trois de nos hommes sont tombés dans une embuscade, morts tous les trois, à cause des mitrailleuses que Jim a fait venir. Cela, je ne peux pas lui pardonner.

— Et puis, il y a autre chose. Si nous le sauvons, les Thaïs nous feront chanter. Ils cherchent à avoir barre sur nous par tous les moyens. Le jour où ils veulent nous neutraliser, ils sortent l’histoire Stanford et nous accusent découvrir les traîtres. Moi, j’y laisse ma carrière et le service en prend un vieux coup.

— Vous irez à la rivière Kwaï demain matin. Mais je veux que vous reveniez seul. C’est un ordre. Sinon, je m’en occupe moi-même.

Il ouvrit un tiroir et en tira un lourd 45 qu’il poussa à travers le bureau.

— Prenez ça.

— Merci, dit Malko, j’ai déjà une arme.

Ils restèrent silencieux de nouveau, puis White dit :

— Je ne peux pas vous parler autrement, S.A.S. Je suis le chef de ce service, ici. Plus tard, j’irai un jour sur la tombe de Jim. Pas pour y cracher. Parce que le présent n’efface pas le passé. Mais il n’y a pas d’autre solution.

Malko inclina la tête.

— Je ferai ce qu’il faut. Et, lundi matin, je m’en vais. Le colonel Makassar me fait expulser. Je ne vous reverrai donc plus.

White se leva et lui tendit la main.

— Bonne chance. C’est un sale boulot. Comme presque toujours dans notre métier.

Il raccompagna Malko jusqu’à la porte et le regarda partir. Le bureau de Thépin était vide.

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