Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï

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L’or de la rivière Kwaï: краткое содержание, описание и аннотация

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— Allons-nous-en, fit Malko, je n’en peux plus. Je suis venu de trop loin pour sauver Jim.

Elle le regarda avec quelque chose qui ressemblait à de la pitié.

— Je te comprends. Mais il a fait beaucoup de mal.

— Ainsi, conclut Malko en descendant l’escalier, la vie de Jim a été fichue en l’air parce qu’il a rencontré une petite putain avide et qui faisait bien l’amour.

— Ce n’est peut-être pas aussi simple que cela, soupira Thépin. Ce soir, ce n’est ni Jim, ni Mme Stanford qui ont donné l’ordre de te tuer.

CHAPITRE XIII

Kim-Lang était accroupie dans un coin, son kimono bleu déchiré, le teint verdâtre, les cheveux dans les yeux. En face d’elle, deux Thaïs en short, torse nu, se tenaient dans la même position. Entre les deux se trouvait une table en teck noirâtre, scellée dans le sol de ciment. Les murs étaient recouverts de faïence blanche immaculée jusqu’à hauteur d’homme. Une ampoule nue éclairait faiblement la pièce. Une chaleur lourde et visqueuse prenait à la gorge.

Les deux Thaïs se levèrent brusquement quand le colonel Makassar entra, suivi de Malko et de Thépin.

L’officier alla jusqu’à Kim-Lang et se planta devant elle. Elle ne bougea pas, la tête penchée sur la poitrine. Lentement, il lui fit lever le visage vers lui en lui tirant les cheveux en arrière. La Chinoise frissonna.

— Où se trouve Jim Stanford ? demanda le colonel d’une voix égale.

Kim-Lang secoua la tête.

— Je ne sais pas.

Il claqua sa langue avec impatience.

— Ne fais pas l’idiote. Tu sais où tu te trouves ? Personne ne peut rien pour toi. Alors parle.

Malko regarda la forme prostrée, presque avec pitié. Dans le sous-sol de l’immeuble de l’avenue Plœnchitr, base des Services spéciaux thaïs, on pouvait égorger quelqu’un le plus tranquillement du monde.

— Comment t’appelles-tu ? continua le colonel.

— Kim-Lang.

La Chinoise répondait d’une voix atone, presque sans bouger les lèvres.

Le kimono s’écarta et Malko aperçut sur la cuisse droite un bleu comme une soucoupe. La mise en condition avait déjà commencé. Elle n’avait pas dû dormir beaucoup.

Il avait retrouvé le colonel Makassar, toujours aussi poli et candide, qui s’était cassé en deux devant Thépin… Donc, il ne rêvait pas.

— Qui t’a donné l’ordre de coucher avec Jim Stanford ? Ce devait être la centième fois qu’on lui posait la question. Kim-Lang répondit d’une voix sourde.

— Personne.

Calmement, le colonel Makassar la fit lever en la tirant par les cheveux. Puis il la gifla à toute volée. À la seconde fois, la tête de Kim-Lang cogna le carrelage et elle laissa échapper un gémissement.

— Mais, souffla Malko…

Il n’aimait pas voir frapper une femme. Même si elle avait tenté de l’assassiner.

— Taisez-vous, murmura Thépin. Laissez-le faire.

— Qui t’a dit de coucher avec Jim Stanford ? répéta le colonel.

— Personne.

Cette fois, la voix était légèrement chevrotante. Brusquement, le colonel Makassar saisit la Chinoise à la gorge et hurla :

— Salope ! Menteuse ! Je sais tout. Ce sont les communistes qui t’ont payée. Mais je veux que tu me le dises. Qui ? Qui ?

Sa mâchoire prognathe à deux centimètres du visage de Kim-Lang, il criait. Elle secoua la tête et se laissa glisser le long du mur.

— Pourquoi pensez-vous cela ? souffla Malko à l’oreille de Thépin.

— Parce qu’on n’a retrouvé aucun objet de valeur chez elle et qu’elle n’a rien vendu. Nous la surveillons depuis longtemps. Or, Jim Stanford lui a offert de très beaux bijoux. Qu’en a-t-elle fait ? En plus, les quatre hommes qui ont failli te tuer sont tous des communistes.

Le colonel s’écarta de Kim-Lang et jeta un ordre en thaï. Un des deux sbires accroupis se leva et sortit en courant.

— Déshabille-toi, ordonna l’officier à Kim-Lang, en anglais. Vite.

Il répéta son ordre en thaï. Aussitôt, le second sbire se jeta sur elle. D’une seule main, il arracha le kimono. Kim-Lang resta nue, debout, le corps couvert d’ecchymoses et de bleus, les mains croisées devant son sexe. À un moment, elle leva les yeux sur le groupe en face d’elle et son regard croisa celui de Malko. Malgré lui, il baissa les yeux : il avait honte. Il se pencha à l’oreille de Thépin, décidé à faire interrompre l’interrogatoire. Mais elle ne lui laissa pas le temps de parler.

— Le colonel Makassar sait ce qu’il fait, dit-elle à mi-voix. Et n’oubliez pas qu’il vous a sauvé la vie. Si vous ne pouvez supporter cela, partez.

Au même moment, l’homme qui était sorti revint avec un petit panier d’osier, qu’il posa devant la table, ainsi que des pincettes en bois, d’une trentaine de centimètres de long.

— Tu es sûre que tu ne veux pas parler ? répéta le colonel à Kim-Lang.

Makassar aboya un ordre. Les deux gorilles se jetèrent sur Kim-Lang et l’attachèrent sur la table de bois, par les chevilles et les poignets, grâce à des sangles de cuir. Elle resta là, les yeux clos, de fines gouttelettes de sueur sur la poitrine.

Un des Thaïs torse nu ouvrit le panier. Le colonel prit lui-même les pincettes, farfouilla un instant et, comme un magicien sort un lapin d’un chapeau, brandit un ruban clair vivant, fouettant l’air de secousses désordonnées.

Un serpent !

Le reptile, saisi derrière la tête par les deux spatules de bois, dardait une langue furieuse, se détendant comme un ressort. Il pouvait avoir une cinquantaine de centimètres de long, avec le corps strié de bandes jaune clair et marron.

— Regarde, salope, menaça le colonel. C’est un serpent corail. S’il te pique, tu crèves en une minute. Tu vas parler, maintenant ?

Malko sentit la chair de poule lui hérisser la peau. Il avait entendu parler des serpents corail, les reptiles les plus dangereux du monde, vivant à la fois sur terre et dans les rivières chaudes.

— Je ne sais rien, répondit la Chinoise d’une voix blanche. Kim-Lang devint grise, sa bouche s’agrandit d’horreur, mais elle secoua la tête et murmura :

— Je ne sais rien…

Le colonel recula d’un mètre. Délicatement, il jeta le serpent sur le corps étendu. Kim-Lang poussa un cri inhumain et son corps se tordit sur la table. Le reptile glissa sur le ventre de la Chinoise, fila le long de sa cuisse, revint sur le bas ventre et tomba par terre. Avec une rapidité diabolique, le colonel Makassar le rattrapa entre ses pincettes. Cette fois, il s’approcha encore plus de la table et déposa l’affreuse bête presque autour du cou de la fille.

Sa queue fouetta une oreille et Kim-Lang poussa un gémissement étranglé.

Ses yeux s’ouvrirent démesurément et elle parut en même temps se recroqueviller. Cette fois, le reptile rampa sur le visage, redescendit sur le cou et la poitrine par petites saccades et coula le long de la hanche jusque par terre.

Dès qu’elle ne sentit plus l’horrible contact Kim-Lang fut prise d’une crise de nerfs. Le corps agité de soubresauts nerveux, de la bave autour des lèvres, elle glapissait des mots sans suite, en chinois et en thaï, tirant désespérément sur ses sangles. Son visage enlaidi par la terreur, avait pris une teinte verdâtre. Elle respirait par à-coups, avec des halètements courts et convulsifs, comme si elle allait avoir une syncope cardiaque.

Le colonel Makassar rattrapa le serpent corail entre les pincettes et l’éleva lentement vers la table. Fatigué, le reptile ne se débattait presque plus. Cette fois, l’officier de la Sécurité procéda différemment. Sans lâcher le reptile, il posa le corps sur la poitrine de Kim-Lang, juste entre les deux seins. La tête triangulaire et plate n’était qu’à quelques centimètres des lèvres de la Chinoise. D’où il se trouvait, Malko pouvait voir la langue fourchue entrer et sortir à toute vitesse. Les yeux de Kim-Lang s’ouvrirent, exorbités et troubles. Tout son corps fut agité d’un long frisson et elle marmonna quelques mots inintelligibles. Elle était en train de devenir folle de peur.

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