Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï

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L’or de la rivière Kwaï: краткое содержание, описание и аннотация

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L’homme quitta la pièce. Kim-Lang avait disparu, elle aussi, morte ou vive.

Malko restait seul avec Thépin, assise sur le lit à côté de lui. Sans faire mine de le détacher, elle jouait distraitement avec le rasoir de Kim-Lang, l’ouvrant et le fermant.

— Cela ne t’ennuierait pas de m’expliquer ce qui se passe et de me libérer, dit-il.

Cette fois, il ne comprenait plus rien. Mais alors, rien. Elle eut un sourire assez inquiétant et reprise par son zozotement elle expliqua :

— Mon père est le général Radjburi. C’est lui qui dirige le Service de sécurité. Je travaille avec lui.

— Quoi ?

Là, c’en était trop ! Thépin barbouze ! Cela tournait au grand guignol.

— Tu veux dire que tu travailles pour la Sécurité thaï et que le colonel White n’en sait rien ? demanda Malko.

— Oui.

Sa secrétaire agent double, et la dysenterie. White ne rentrerait pas vivant au pays.

— Que fais-tu ici ce soir ? Et comment m’as-tu retrouvé ?

— Je suis passée à l’hôtel. J’avais envie de te voir, comme une idiote. Le concierge m’a donné ta lettre. Ensuite je t’ai involontairement trouvé.

— Involontairement ?

— Oui. J’avais donné l’ordre à mes hommes d’intervenir seulement après que tu aies crié. Tant pis !

— Et tu savais ce que cette harpie se préparait à faire ? Elle sourit, de plus en plus inquiétante :

— Je m’en doutais un peu. C’est une façon classique de se débarrasser d’un homme ici.

Malko n’y comprenait plus rien.

— Mais enfin, pour qui travailles-tu ?

— Je te l’ai dit : pour la Sécurité thaï. Et pour le colonel White, ajouta-t-elle avec un sourire.

— Pourquoi voulais-tu me laisser châtrer et pourquoi ne me détaches-tu pas ?

D’une voix glaciale, elle dit lentement.

— Parce que je me demande si je ne vais pas continuer ce qu’avait commencé cette putain chinoise.

La lumière réfléchit la lame de rasoir. Malko la regarda sans comprendre.

— Mais tu viens de me dire que… Elle se pencha sur son visage.

— C’est entre nous, cela. Tu m’avais juré de m’être fidèle. Que fais-tu dans le lit de cette traînée ?

Malko ferma les yeux, épuisé. Ainsi dans la même nuit deux femmes avaient voulu le tuer, pour des raisons radicalement différentes. Et on osait dire que l’Asie était le paradis des hommes !

— Tu sais très bien pourquoi j’ai été voir Kim-Lang, dit-il. Et, de plus, je n’ai même pas fait l’amour avec elle.

— Parce que tu n’as pas eu le temps.

Cette discussion ubuesque lui ôtait toute peur. Il demanda, très détaché :

— Tu pourrais me tuer de sang-froid ? Elle secoua la tête avec désinvolture.

— Cela ne pose aucun problème. Je n’ai qu’à déclarer que, malheureusement, je suis intervenue un peu trop tard. Après tout, tu n’es qu’un agent étranger. Personne ne te pleurera beaucoup.

Charmant. Au point où il en était, Malko voulut en avoir le cœur net.

— Mais alors, tu as couché avec moi pour rendre service à ton père ? Pour mieux m’espionner ?

Sans répondre, elle le gifla à toute volée, lui frappant le maxillaire avec le manche du rasoir.

— Me prends-tu pour une putain ? Je t’aime… et je le regrette.

Malko ferma les yeux et attendit. Il savait que la jeune Thaï était à deux doigts d’exécuter sa menace. Cela tenait à des nuances très légères.

Tout à coup, il sentit la lame du rasoir entamer les cordelettes qui retenaient ses chevilles. Thépin lui annonça :

— Je te donne un sursis. Mais ne crois pas que je te pardonne. Ici, en Thaïlande, on ne se moque pas d’une femme impunément. Tu sais ce que ferait mon père s’il apprenait que tu m’as trompée ?

Sans attendre la réponse à sa question, elle précisa gentiment :

— Il te ferait attacher à un arbre et peler vivant.

C’est ce qui s’appelle le sens de la famille.

Détaché, Malko s’abstint prudemment de toute manifestation de tendresse. Thépin n’avait pas lâché le rasoir. Il se rhabilla aussi vite qu’il le put et se sentit quand même un peu rassuré après avoir mis des vêtements entre le redoutable rasoir et lui.

— Maintenant que nous sommes réconciliés, demanda-t-il, veux-tu m’expliquer ce qui se passe ? Où est Jim Stanford ?

— C’est la seule chose que je ne sais pas, dit sombrement Thépin, mais ta putain doit le savoir.

— Il est vivant ?

— Hélas !

Une main glacée serra le cœur de Malko. Il aurait voulu crier à Thépin de se taire, de ne pas dire ce qu’il soupçonnait depuis la bataille du khlong.

Elle le regarda avec pitié et répéta :

— Oui, hélas. Tu sais pourquoi Jim Stanford a disparu ?

— Non.

Thépin dit tristement :

— Jim a tué ou fait tuer sauvagement un de nos hommes qui le surveillait. Il est à la tête d’un important trafic d’armes pour les maquis communistes…

— Jim !

Malko regarda la jeune fille, incrédule. Il n’avait jamais pensé que c’était allé si loin.

— Ce n’est pas possible. C’est de l’intox !

— Tout est vrai. Jim Stanford a disparu pour ne pas être arrêté ou abattu par nous, après l’assassinat d’un de nos hommes.

— Qui a tué sa sœur ?

— Les hommes de mon père, admit Thépin. Pour venger le lieutenant Pong Punnak.

— Vous !

Brusquement, Malko revit les photos de la sœur de Jim affreusement mutilée.

— Et vous en êtes fiers !

— Non, avoua-t-elle à voix basse. Tout est horrible dans cette histoire.

— Mais, enfin, pourquoi Jim Stanford a-t-il trahi ? Par idéologie ? Il est devenu communiste, ou quoi ?

— Pour pouvoir faire des cadeaux à cette putain. Elle lui faisait faire n’importe quoi.

— Mais Stanford était très riche, éclata Malko. C’est idiot. J’ai vu chez lui des objets valant des dizaines de milliers de dollars.

— C’est vrai, dit tristement Thépin, mais Jim Stanford ne se serait jamais séparé d’une pièce de sa collection. Même pour sauver sa vie. Il a préféré vendre de la soie aux communistes et se faire payer en mitrailleuses qu’il revendait à prix d’or aux maquisards du Sud. Ça leur était égal. Ce qui leur importait c’est que les armes passent dans le Sud. Et qui pouvait les passer mieux que Jim Stanford ? Le célèbre Jim, la barbouze américaine. Insoupçonnable.

Malko écoutait, assommé.

— Pourquoi avez-vous torturé sa femme ? demanda-t-il.

— Parce qu’elle sait sûrement où il se trouve. Mais elle l’aime encore. Elle n’a pas voulu nous le dire.

— Et pourquoi ne pas l’avoir tuée, elle.

— Jim ne l’aimait plus. Cela ne l’aurait pas fait souffrir. Et puis, cela aurait été injuste : c’est une Thaï, une femme de notre race.

— Ainsi, conclut Malko, depuis le début, tu m’aides à retrouver Jim Stanford pour mieux le liquider.

— Oui, admit Thépin en baissant les yeux. Nous voulions que ce soit toi qui découvres la vérité. Pour que la C.I.A. ne nous accuse pas d’avoir compromis Jim pour Dieu sait quelle vengeance.

Malko se prit la tête dans les mains. Il avait sommeil et il était fatigué, pris d’un invincible dégoût. Ainsi, tous ses efforts avaient seulement aidé à la perte d’un vieux camarade qui avait lui-même trahi.

— Pourquoi, demanda-t-il, a-t-on cherché à me tuer, bien avant que j’ai contacté Poy ?

Thépin hocha la tête.

— Sa-Mai travaillait pour Jim Stanford. Nous pensons que c’est sa femme qui lui a donné l’ordre de te tuer. Tu comprends, en dehors de nous, tu étais le seul à le rechercher. Et tu avais plus de chances que la police de le retrouver. Poy, par exemple, n’aurait jamais parlé aux Services de sécurité.

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