Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï

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L’or de la rivière Kwaï: краткое содержание, описание и аннотация

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— Écoutez, demanda Malko, Kim-Lang me plaît beaucoup, mais je ne voudrais pas lui parler ici, cela me gêne. Je voudrais la suivre jusque chez elle, cela sera plus facile ainsi.

La Laotienne éclata de rire. Malko continua. Accepterait-elle de le mener jusqu’à un des taxis qui attendaient devant la boîte de nuit et de lui expliquer de suivre celui de Kim-Lang lorsqu’elle sortirait ?

La taxi-girl accepta. Il paya le Champale, laissa cent bahts à la Laotienne, qui le précéda vers la sortie. Comme Malko le lui avait demandé, elle l’installa dans un taxi après avoir expliqué au chauffeur ce qu’il désirait. Un peu en retrait, dans l’ombre, l’intérieur de la voiture n’était pas visible de la porte des Three Kingdoms.

Malko n’attendit pas longtemps : il n’était pas assis depuis trois minutes que Kim-Lang apparut, moulée dans un tailleur de soie verte. Le portier lui appela un taxi où elle monta sans regarder autour d’elle.

— Go ! ordonna Malko à son propre chauffeur.

La première partie de son plan se déroulait parfaitement. Mais sur quoi allait-il déboucher ?

Ils roulèrent près d’une demi-heure, dans des avenues de plus en plus désertes. Finalement le taxi de Kim-Lang stoppa devant une maison de bois de deux étages, ne payant pas de mine. Pour une chanteuse richement entretenue, ce n’était pas brillant.

Malko fit arrêter son propre taxi trois cents mètres après la maison de Kim-Lang. Après avoir payé, il le regarda partir, et tourner à droite assez loin. Alors, seulement, il revint sur ses pas. Il était dans un quartier qu’il ne connaissait pas. Toutes les maisons étaient bordées de l’autre côté par le khlong Sathon, le plus important de Bangkok, qui s’enfonçait en ville jusqu’à l’avenue Rama IV.

Aucun Européen n’habitait dans ce coin et Malko ne se sentait pas tellement rassuré. Un Sam-lo attardé ralentit près de lui puis repartit sans trop insister. Trois cents mètres plus loin, un restaurant chinois encore ouvert crachait de la musique aigrelette. C’était le seul signe de vie.

La porte de la maison de la Chinoise était entrouverte. Il la poussa et elle s’ouvrit sans bruit sur un couloir sombre. Malko attendit encore. Mais tout paraissait dormir. Aucune fenêtre ne s’était allumée après l’arrivée de la Chinoise.

Il s’enfonça dans le noir, laissant la porte ouverte pour avoir un peu de lumière. Malgré cette précaution, il buta dans l’escalier et s’arrêta le cœur battant, il ne savait pas très bien ce qu’il cherchait, mais ne tenait pas à être surpris.

Pas à pas, il entama la montée, marchant tout près du mur pour ne pas faire trop craquer les marches. Il parvint ainsi au premier étage. Une raie de lumière filtrait d’une porte, en face de lui. Le seul signe de vie dans la maison endormie. L’appartement de la Chinoise donnait donc sur le khlong.

Brusquement, il ne savait plus quelle conduite adopter. Il était venu là un peu à l’aventure, sans idée préconçue. Maintenant, il hésitait à aller plus loin. Frapper à la porte de Kim-Lang ? Pour quoi faire ? Appuyé au mur, il réfléchissait. De temps à autre un sampan passait sur le khlong et un murmure de voix lui parvenait. Mais aucun bruit ne filtrait de l’appartement de la Chinoise. Pourtant, elle ne dormait pas car la lumière ne s’était pas éteinte. Peu à peu ses yeux s’étaient habitués à la pénombre. L’obscurité n’était pas totale sur le palier, grâce à une fenêtre donnant sur le khlong.

Ankylosé par sa longue immobilité, il essaya de changer légèrement de place. Catastrophe ! Son pied droit heurta une boîte métallique vide qui fit un bruit de tonnerre.

Ou, du moins, cela parut tel à Malko.

Se tenant coi, il retint sa respiration. Soudain son cœur se mit à cogner dans sa poitrine : la porte en face de lui s’ouvrait doucement, millimètre par millimètre.

Il posa la main sur la crosse de son pistolet, prêt à toute éventualité. La porte était entrebâillée de vingt centimètres maintenant. Soudain, il se rendit compte que sa silhouette se découpait dangereusement sur la lumière diffuse de l’extérieur. Pour regagner l’obscurité, il se déplaça de cinquante centimètres, sans quitter la porte des yeux.

Un chuchotis troua le silence :

— Jim ?

Ce simple mot tétanisa Malko. D’abord il crut avoir rêvé. Mais non, il avait bien entendu : Kim-Lang avait appelé « Jim ». D’une voix inquiète.

Une vague de joie submergea Malko. Depuis qu’il était à Bangkok, ce simple mot était le premier indice certain que son intuition était bonne : Jim Stanford n’était pas mort.

Instinctivement, il fit un pas en avant, sans répondre. Au même moment, la lumière inonda le palier. Kim-Lang venait de presser la minuterie.

Pendant plusieurs interminables secondes, ils restèrent face à face. Toutes les expressions passèrent sur le visage de la Chinoise : la colère, la haine, la surprise, la peur. Et, finalement, une ruse infinie. Elle se recula vivement et Malko crut qu’elle allait lui claquer la porte au nez.

Mais, désormais, il y avait ce mot entre eux qu’elle avait prononcé. Dans l’obscurité sa haute taille le faisait reconnaître pour un Européen. Donc Kim-Lang s’attendait à voir Jim Stanford.

Jim Stanford de la mort duquel tout le monde était persuadé. Y compris Kim-Lang.

— Je peux entrer ? demanda Malko. Il n’avait pas revu Kim-Lang depuis Kuala Lumpur. À moins qu’elle l’ait aperçu dans la boîte de nuit : peu probable. Sans mot dire, elle ouvrit un peu plus la porte et le laissa passer. Elle était vêtue d’un kimono bleu pâle, avait ôté son maquillage et ses faux cils. Elle paraissait dix-huit ans. Sauf la lueur dure dans les yeux qui ne quittaient pas Malko. Il sentait qu’elle ne savait pas très bien quelle attitude adopter à son égard. Elle opta pour la brutalité :

— Qu’est-ce que vous faites ici à cette heure ? demanda-t-elle d’une voix furieuse. Vous m’espionnez ?

Malko secoua la tête :

— Ce n’est pas le mot qui convient. Vous êtes le seul lien qui me reste avec Jim Stanford. Je voulais vous revoir.

Elle le regarda en dessous :

— En attendant derrière ma porte dans le noir ?

— J’hésitais, avoua-t-il. Vous ne m’aviez pas très bien reçu à Kuala Lumpur…

— Je ne vous recevrai pas mieux ce soir, fît-elle sèchement.

Cette fois, il se permit un sourire.

— Vous auriez mieux reçu Jim, n’est-ce pas ? Vous m’avez pris pour lui…

Elle secoua la tête et s’assit sur un canapé bas bordé par une installation de stéréo. La pièce était petite mais bien meublée et douillette, ce qui était rare dans un intérieur thaï. Une porte était ouverte sur une minuscule salle de bains, où on apercevait de la lingerie en train de sécher.

Sans y être invité, Malko se laissa tomber dans un grand fauteuil de rotin, en face de la Chinoise.

— Vous vous trompez, dit-elle soudain, je n’attendais pas Jim Stanford ce soir…

Son ton était aussi convaincant que possible. Malko prit son air le plus sérieux pour dire :

— Peut-être pas ce soir, mais vous l’attendiez. Et vous êtes peut-être la seule personne dans Bangkok qui l’attende encore. Avec moi. Puisque tous ceux que j’ai vu m’ont assuré qu’il était mort.

Elle ne marqua aucune émotion. Il aurait donné une aile de son château pour savoir quels étaient les liens qui l’unissaient vraiment à Jim Stanford.

— Je ne sais pas où est Jim, dit-elle nerveusement. Je ne sais même pas s’il est vivant.

— Vous avez l’habitude d’accueillir des fantômes ? Elle ne répondit pas. Les yeux baissés, elle contemplait ses orteils soigneusement peints. Un sampan passa sur le khlong, avec une pétarade joyeuse. Malko changea de tactique et prit sa voix la plus caressante pour dire :

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