Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï
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- Название:L’or de la rivière Kwaï
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- Издательство:Presses de la Cité
- Жанр:
- Год:1968
- Город:Paris
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Le capitaine Kasesan l’apostropha. Il y eut une courte conversation, ponctuée de gestes impérieux, puis le flic désigna la direction de la rivière.
— Il est passé il y a trois ou quatre minutes, traduisit Kasesan. Il allait vers la Ménam Chao Phraya.
Le sampan de course repartit dans un vrombissement infernal, faisant presque chavirer par son sillage une jonque chargée d’ananas dont la propriétaire les couvrit d’injures. Thépin parvint à se faufiler derrière eux.
Assis à l’avant, Malko écarquillait les yeux. Une fois de plus, le tueur mystérieux lui avait faussé compagnie. Son seul espoir de retrouver la piste de Jim Stanford. Il avait mis le doigt sur une histoire beaucoup plus importante que la disparition d’un ex-agent secret. Mais quel lien y avait-il entre les armes trouvées dans la maison et la disparition de Jim Stanford ? En tout cas, c’était une grosse histoire : on ne tire pas à la mitrailleuse sur des gens sans une raison sérieuse. Même en Thaïlande.
Le colonel White, assis derrière Malko, avait vieilli de dix ans en dix minutes. Il cria à Malko, pour couvrir le rugissement du moteur :
— Joyce partait en permission de détente demain, pour rejoindre sa femme à Tokyo.
Moche.
Malko demanda :
— Croyez-vous maintenant que cela valait la peine de rechercher Jim Stanford ?
Le colonel haussa les épaules :
— Je sais que le lieutenant Joyce est mort, ça c’est sûr. Et que nous sommes tombés sur un trafic d’armes. Ces mitrailleuses proviennent des stocks japonais de la dernière guerre. On a trouvé les mêmes dans les maquis du Sud. Je ne vois pas ce que fait Jim Stanford là-dedans. Je ne suis même pas sûr qu’il ait été dans cette maison…
— Ah… fit Malko. Et ça ?
Il tendit à White un paquet de cigarettes froissé et vide.
— Vous connaissez beaucoup de Thaïs qui fument des Benson and Hedges ? La femme de Jim m’en a offert lorsque je lui ai rendu visite, en me précisant que c’étaient les seules cigarettes que fumait son mari.
Le colonel n’eut pas le temps de répondre. Kasesan poussa un cri, désignant du doigt une embarcation qui filait devant eux, occupée par un seul homme, avec une chemise blanche. Au moment où le Thaï criait, il se retourna.
Les trois hommes virent distinctement sa main droite tourner la poignée des gaz. Son sampan fit un bond en avant.
— C’est lui, crièrent Malko et White d’une seule voix. Ils n’étaient plus qu’à une centaine de mètres de la Ménam Chao Phraya. Le sampan poursuivi atteignit la rivière et tourna à droite vers le port. S’il arrivait à reprendre de l’avance ils le perdraient un peu plus loin, dans le dédale d’entrepôts – les halles nautiques – qui se trouvaient en amont de l’hôtel Oriental.
Le capitaine Kasesan sortit un pistolet à canon long, mais Malko arrêta son geste :
— Il nous faut cet homme vivant.
Pour une fois, White approuva vigoureusement.
À leur tour, ils tournaient dans la Ménam Chao Phraya. C’était l’heure de la plus grosse circulation. De lourdes jonques-autobus traversaient le fleuve partout en diagonale, amenant les employés de Domburi chez eux. Des dizaines de jonques de course filaient dans tous les sens, sans souci des collisions.
L’homme qu’ils poursuivaient piquait sur l’Hôtel Oriental, devant lequel se trouvait un gros cargo déchargeant des noix de coco. Il augmentait son avance à chaque seconde. Les dents serrées, Malko regardait la distance s’accroître entre eux et lui.
Encore cinq minutes et le tueur serait sauvé. Une fois à terre, il était à trente mètres de New Road, où il pouvait disparaître aisément. Il était midi et quart et une foule dense se déversait de tous les bureaux.
Soudain, le capitaine Kasesan poussa une exclamation : un gros patrouilleur gris venait de surgir de derrière le cargo, remontant lentement la rivière, le long de la rive droite. Il allait couper la route du sampan poursuivi.
Le capitaine thaï se mit debout et brandissant son pistolet, tira trois coups en l’air. Le résultat immédiat fut que le tueur poursuivi, persuadé qu’on tirait sur lui, commença à zigzaguer sur la Ménam Chao Phraya, en un slalom désespéré. Ce qui attira l’attention du patrouilleur.
Un projecteur clignota sur la dunette. Un marin armé d’un haut-parleur se pencha au bastingage et interpella l’homme. Le sampan poursuivi fila comme une flèche le long du patrouilleur. Celui-ci amorça un demi-tour, faisant chavirer dans sa hâte un sampan-taxi avec trois bonzes.
Horrible ! Trois taches jaunes sur la rivière. Cela commençait bien. D’autant que le patrouilleur, empêtré dans son virage coupait la route au sampan des poursuivants.
Apoplectique, le colonel White hurla une bordée d’injures. L’homme de barre évita de justesse la proue du bateau militaire qui tentait de se frayer un chemin à petits coups de sirène et se tourna vers le capitaine thaï pour demander des ordres.
L’homme poursuivi avait changé de direction. Il repartait vers la rive de Domburi, droit sur le temple de l’Aube, énorme pyramide de pierre, au bord de la rivière.
— Abordons-le hurla Malko. Sinon, on le perd.
Kasesan traduisit.
La jonque trembla sous l’effort du moteur. Cette fois, ils se rapprochaient. Et soudain, ce fut la catastrophe. Une jonque ventrue avait surgi devant eux, forte de son bon droit. Malko eut le temps de voir la face lunaire et paisible d’une femme à l’avant. La proue du sampan vola en éclats à la seconde où Malko plongeait, imité par tous les occupants. Le sampan coula aussitôt, entraîné par le lourd moteur. Le train de jonques était déjà passé. Les gens coururent à l’arrière pour voir l’accident.
Les cinq hommes pataugeaient tant bien que mal. Malko n’osait pas penser à ce qui pouvait se trouver dans cette eau nauséabonde où il ne voyait même pas ses mains tant elle était opaque.
Soudain, il entendit des appels et leva la tête : Thépin arrivait à la rescousse. Malko nagea de toutes ses forces vers le sampan, stoppé en travers du courant. Le colonel White s’y accrocha le premier, jurant et gesticulant. Il manqua faire chavirer l’embarcation en y hissant ses quatre-vingt-quinze kilos. Le capitaine Kasesan et Malko le rejoignirent. Le sampan poursuivi avait presque atteint l’embarcadère du Wat-Po.
Frénétiquement, le capitaine Kasesan montra l’homme à la chemise blanche au pilote, sans même attendre ses deux subordonnés, encore dans l’eau.
Mais le pilote eut beau pousser le moteur à fond, l’autre embarcation avait abordé depuis près de trois minutes quand ils arrivèrent enfin au Wat-Po.
Malko posa le pied le premier sur l’embarcadère glissant, faillit s’étaler et fonça vers le temple, suivi de Kasesan. Deux bonzillons les regardèrent avec surprise. D’habitude, on entrait dans ces lieux avec plus de recueillement. Le capitaine les apostropha si violemment qu’ils devinrent de la couleur de leur robe. L’un d’eux en tremblant, désigna un bâtiment.
— Il est là, traduisit le capitaine Kasesan.
Les trois hommes se précipitèrent. Un groupe de touristes se pressait devant un autel hérissé de bâtonnets, orné d’un gros bouddha dont la peinture dorée se décollait. Presque tous des Blancs. Le tueur n’était pas là, à première vue.
C’est Kasesan qui l’aperçut, dissimulé derrière la statue d’un bouddha. Brandissant son pistolet, il hurla quelque chose en thaï.
Aussitôt, l’homme se retourna et plongea dans la foule. Malko avait eu nettement le temps de le reconnaître.
C’était bien le même. Le tueur qui s’attachait à ses pas depuis son arrivée à Bangkok.
Des touristes crièrent de terreur. L’homme braquait son parabellum sur deux Américaines qui lui barraient la route. Courageusement, l’une d’elles tenta de le frapper avec son sac. À bout portant, Sa-Mai tira. La femme fit un bond en arrière et s’affala lentement contre le mur, une grosse tache rouge sur le cou. Son amie poussa un cri si strident que les bonzes du temple voisin accoururent. Profitant de la panique, le tueur se fraya un passage jusqu’à la porte, se servant comme bouclier de l’Américaine, devant le colonel White et le capitaine Kasesan bloqués par la foule. Seul Malko parvint à se faufiler dehors.
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