Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï
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- Название:L’or de la rivière Kwaï
- Автор:
- Издательство:Presses de la Cité
- Жанр:
- Год:1968
- Город:Paris
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Un homme se tenait dans l’ouverture. Malko ne vit d’abord que la bouche ouverte sur un large sourire un peu édenté.
Une fraction de seconde plus tard, son regard descendit plus bas et il vit le pistolet, un parabellum allemand.
Le canon se trouvait à dix centimètres de son ventre. Tout en souriant, l’inconnu commença à presser la détente. La main droite de Malko partit comme une flèche et agrippa le pistolet, juste au-dessus de la crosse. Il y eut un double déclic. Celui de la détente arrivant en bout de course et celui du cran de sûreté, levé par Malko.
Les deux hommes restèrent figés, comme statufiés. Le Thaï appuya encore de toutes ses forces sur la détente avant de comprendre. Au moment où il baissait les yeux sur son arme, la chemise de Malko s’enroula autour de son visage. De la main gauche, il tenta de s’en défaire. Mais un coup violent au plexus solaire le repoussa dans le couloir. Il tomba en arrière, sans lâcher le parabellum.
Quand il se releva, la porte était refermée. Il hésita un court instant, tâtonnant pour ôter le cran de sûreté.
Mais il entendit du bruit dans l’escalier, un couple qui montait en bavardant à haute voix. Il fit disparaître le parabellum dans sa ceinture à même la peau, dissimulé par sa chemise. Sa-Mai n’était pas à l’aise avec les armes à feu, c’est ce qui avait sauvé Malko. Un professionnel aurait regardé l’endroit qu’il visait et non le visage de l’homme qu’il allait abattre.
Sa-Mai bouscula le couple qui montait et dévala les marches vermoulues. Ainsi le tuyau du veilleur de nuit était bon : il n’était plus le chasseur mais le chassé.
Il traversa le hall du First Hôtel en courant et sortit. Dans l’avenue il ralentit, se mêla à la foule, puis sauta en voltige dans un Sam-lo.
Malko rouvrit la porte, son pistolet dissimulé par sa veste posée en travers du bras. Mais le couloir était désert. Il se pencha sur la cage d’escalier sans voir personne. Il remit son pistolet dans sa ceinture et descendit, inquiet pour Thépin.
Depuis le matin, elle attendait dans le hall. Ils avaient jugé que c’était la meilleure solution, la fenêtre de leur chambre ne donnant pas sur la rue. Malko regarda sa montre : onze heures. La matinée avait passé lentement.
Le hall était vide. Le réceptionniste de jour, plongé dans son journal, ne prêta aucune attention à Malko. À cette heure-là, le First Hôtel ressemblait à tous les hôtels du monde. Deux filles en sarong balayaient vaguement en pépiant. Elles regardèrent Malko en dessous et pouffèrent.
Il sortit dans la rue. Pas de Thépin. À regret, il décida de remonter dans la chambre et s’étendit sur le lit tout habillé, son pistolet à portée de la main.
Thépin finirait bien par donner signe de vie. Pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé. Quelqu’un avait parlé dans l’hôtel pour que le tueur soit venu jusqu’à sa chambre.
Deux heures s’écoulèrent. Atrocement longues. Malko observait depuis vingt minutes le ballet de deux chink-choks qui se disputaient la carcasse d’une libellule morte lorsqu’on frappa à la porte. Prudent, il cria de son lit :
— Yes.
— Téléphone, sir.
Il n’y avait pas de récepteur dans la chambre. Malko se leva à pas de loup et colla son oreille sur le battant. De l’autre côté, il entendit une respiration asthmatique.
— Je descends, cria-t-il, en restant prudemment éloigné de la porte…
Il y a un peu partout dans le monde des cimetières pleins d’espions qui avaient oublié cette élémentaire précaution.
Il entendit un crissement de pas et l’escalier craqua. Collé à la cloison, il ouvrit brutalement la porte. Surpris, le Chinois réceptionniste se retourna dans l’escalier et lui adressa un vague sourire.
Malko descendit sur ses talons.
Le téléphone décroché était posé sur le desk. Malko le prit avec un petit serrement de cœur.
— Malko ?
C’était le zozotement de Thépin. Un peu essoufflée.
— Oui. Où êtes-vous ?
— Quai de la Lune. Il faut me rejoindre. Je sais où se trouve l’homme. Prenez un taxi, tout de suite.
— Où est le quai de la Lune ? demanda Malko un peu inquiet.
— Appelez le réceptionniste, je vais lui expliquer.
Le Chinois écouta attentivement avant de raccrocher. Puis il fit signe à Malko de l’accompagner dehors. Pas de taxi.
Soudain, le Chinois se gratta la tête, eut un hochement de tête désolé et dit :
— I have forgetten the place [31] J’ai oublié l’endroit…
…
Ses petits yeux rusés ne quittaient pas Malko. Déjà il faisait mine de rentrer dans l’hôtel. C’était vraiment une vieille horrible fripouille. Mais Malko commençait à connaître l’Asie. Il tira un billet de vingt baths de sa poche et le montra au vieux.
— You remember now [32] Vous vous souvenez, maintenant?
?
Du coup, le Chinois aurait récité la table de multiplication en sanscrit. Un taxi stoppa. Le vieux expliqua méticuleusement l’itinéraire au chauffeur.
Quand on pense que Mao Tsé-toung a décidé de rendre huit cents millions de Chinois désintéressés grâce au fameux petit livre rouge…
Le taxi remonta vers le nord en suivant la rivière, à cette hauteur encombrée de cargos en cours de déchargement. Puis ils tournèrent dans New Road bloquée par un invraisemblable embouteillage. Interminable. Plusieurs fois, Malko se demanda si le Chinois ne l’avait sciemment envoyé dans une fausse direction.
Impossible de parler au chauffeur. À part yes ou how much. Ils passèrent le long d’un temple immense, tournèrent et retournèrent. Et finalement débouchèrent dans une rue très sale qui se terminait droit dans la rivière. Le taxi stoppa et le chauffeur fit un grand sourire à Malko.
Celui-ci n’eut pas le temps de se demander comment se disait quai de la Lune en thaï. Thépin surgit, jeta dix bahts au taxi et tira Malko hors de la voiture.
— J’ai cru que vous n’arriveriez jamais, soupira-t-elle.
— Où est-il ?
— Dans une maison, sur un khlong. Je sais y aller. Je l’ai suivi jusqu’ici. Il est sorti de l’hôtel en courant, mais il ne m’a pas vue heureusement. Par chance, il a pris un Sam-lo et j’en ai trouvé un aussi.
Malko raconta l’agression dont il avait été victime. Les traits de Thépin se crispèrent, et sa main serra convulsivement celle de Malko. Celui-ci avait déjà oublié le danger couru.
— Nous touchons au but, cette fois, dit-il. Où est cet homme ?
— Il a pris un sampan à moteur, expliqua Thépin. Une sorte de taxi nautique. J’ai attendu de le voir revenir. Ils reviennent tous ici pour charger. Avec cinquante bahts il m’a dit où il avait conduit son client. C’est à trois kilomètres d’ici, à Domburi, dans un khlong, déjà en pleine jungle.
Domburi, c’est la ville jumelle de Bangkok, sur la rive ouest de la Ménam Chao Phraya. Un dédale d’inextricables khlongs peuplés d’une humanité lacustre.
Cette fois, c’était l’hallali. Jim Stanford devait se trouver là où l’homme avait été. Kidnappé ou mort. Mais il fallait agir avec prudence.
— Je vais prévenir le colonel White, décida Malko. Nous ne pouvons pas y aller seuls. Où y a-t-il un téléphone ?
— Dans le restaurant, là, indiqua Thépin.
Si on pouvait appeler cela un restaurant. Chose rare à Bangkok, une poignée de gosses en guenilles tendaient la main devant une salle sombre. Malko et Thépin entrèrent. Un téléphone était posé sur le comptoir. La jeune fille commanda deux cocas et Malko s’empara du téléphone. Cela manquait de discrétion, évidemment, mais on ne devait pas tellement parler anglais dans le coin.
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