Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï

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L’or de la rivière Kwaï: краткое содержание, описание и аннотация

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Le colonel sauta ensuite, suivi du lieutenant Joyce. Thépin resta dans le sampan.

Le lieutenant fit deux pas sur le sentier, tourna la tête pour voir si White le suivait et tomba déchiré par un pointillé de balles allant de la hanche à l’épaule dont une en plein cœur. Il eut à peine le temps de se dire que quelque chose venait de lui faire affreusement mal, pas même le temps de se dire qu’il était mort avant de l’être.

Derrière un des volets de la maison de bois, une mitrailleuse venait de cracher une longue rafale.

Le colonel White était déjà incrusté dans les hautes herbes du jardin, un colt automatique au poing. Le lieutenant thaï pataugeait dans le khlong, les yeux au niveau de l’eau. Malko, derrière son palétuvier, cria :

— Thépin, éloignez-vous, vite.

Pétrifié, le conducteur fit rugir son moteur. Le sampan fit un bond en arrière.

On pouvait dire ce qu’on voulait du colonel White, mais ce n’était pas un couard. Il releva la tête et, se ramassant, fonça jusqu’à un bas-relief de vieilles pierres, recouvert de lianes. Il courait rapidement en clignant des yeux comme si cela le protégeait des balles. Malko bondit en même temps que lui.

Une seconde rafale claqua. Au-dessus de la tête de Malko, des feuilles tombèrent hachées par les balles. Puis le tir se concentra sur le colonel White. Au jugé, il tira vers la maison. De la poussière tomba d’un des volets.

À son tour, Malko tira. Sans plus de résultat. Son arme était trop légère pour ce genre de combat. Il se retourna : le capitaine Kasesan avait regagné la terre ferme. Etendu sur le dos, il parlait à toute vitesse dans un petit émetteur radio dont il avait déplié l’antenne. Il rampa vers Malko. Dans la bagarre, il avait perdu ses lunettes mais semblait parfaitement calme.

— Nous allons recevoir des renforts, annonça-t-il. Malko serra les dents. Les renforts risquaient d’arriver trop tard. Ceux qui étaient dans la maison auraient dix fois le temps de s’enfuir. Il fallait pénétrer dans la maison.

Rien ne bougeait derrière les volets de bois. Simultanément, les trois hommes bondirent en avant. Cela faillit être fatal à Malko. La mitrailleuse devait être braquée sur l’arbre derrière lequel il se cachait. Une gerbe de balles siffla autour de lui. Il n’eut que le temps de plonger tandis que les projectiles miaulaient rageusement. Mais le colonel et le lieutenant thaï en profitèrent pour faire un bond de vingt mètres.

Ils n’étaient plus qu’à trente mètres de la maison. Le colonel White hurla :

— La fenêtre à gauche du perron !

Le bas du volet avait été arraché. Une fumée bleue s’en éleva en même temps que le crépitement de la mitrailleuse. Mais cette fois Malko et le capitaine Kasesan tirèrent en même temps, permettant au colonel White de s’avancer jusque sous le perron, où il était à l’abri du feu de l’arme automatique.

— Vous allez vous faire tuer ! hurla Malko.

Comme pour lui répondre, la mitrailleuse reprit son bourdonnement mortel.

Pourtant, il se dressa à genoux pour répondre. Il éprouvait un violent désir de savoir ce qui se cachait dans cette maison. Plus fort que la peur de mourir.

À son tour, il fonça, protégé par le tir de White et du Thaï, et parvint au perron. C’était fou : être attaqué en plein Bangkok à la mitrailleuse.

Soudain, des cris et des appels venant du khlong le firent se retourner. Il aperçut une grosse vedette grise de la police fluviale avec plusieurs hommes sur le pont. Les inconnus dans la maison l’avaient vue aussi. La mitrailleuse envoya une rafale qui pointilla la coque, puis se tut brusquement.

De la vedette, deux fusils automatiques répondirent. Puis des pistolets. Un vrai feu d’artifice. Des éclats de bois volaient sur toute la façade de la maison.

Le silence retomba. Les trois hommes attendirent quelques secondes. Puis le colonel White saisit une grosse pierre et l’envoya contre le volet. Ils étaient assez près maintenant pour voir le canon de l’arme.

La mitrailleuse recula de quelques centimètres mais aucune rafale ne partit.

D’un seul mouvement, Malko et White se ruèrent sur le perron. L’Américain défonça la porte d’un coup d’épaule et ils plongèrent tous les deux dans l’obscurité de la maison, sans même penser au risque qu’ils couraient.

Une odeur d’humidité nauséabonde saisit Malko aux narines, mais ce fut tout. Prudemment, il se releva. Dans la pénombre, il pouvait voir la mitrailleuse abandonnée. White se hâta d’ouvrir un des volets. Ils furent tout de suite rejoints par le capitaine Kasesan, pistolet au poing.

Malko se pencha sur la mitrailleuse dont la culasse était encore brûlante et réprima un mouvement de surprise. C’était une Nambu japonaise, arme de la seconde guerre mondiale, de calibre 5,5, à tir très rapide. Une caisse de bandes était ouverte, à côté.

Une poignée de Thaïs armés jusqu’aux dents progressaient prudemment dans le jardin. Le lieutenant Kasesan les interpella et ils se dispersèrent de part et d’autre de la maison. Malko ouvrit deux autres volets et désigna quelque chose à White.

— Regardez !

Dans un coin de la pièce, il y avait deux matelas, avec une pile de boîtes de conserves vides et pleines, un petit réchaud à alcool et plusieurs bouteilles. Malko se baissa soudain et ramassa quelque chose qu’il mit dans sa poche.

— On a vécu ici un certain temps, remarqua Malko. Peut-être Jim. Essayons de le retrouver. Il ne peut pas être loin.

Ils ressortirent en courant de la maison. Derrière, le jardin en friche continuait, se mélangeant à la jungle, séparé en deux par un vague sentier. Les deux hommes s’y engagèrent en courant.

Partout, des Thaïs en civil pataugeaient dans le marécage. Malko déboucha au bout de cinquante mètres sur le bord d’un nouveau khlong. Juste à temps pour voir un sampan à moteur se faufiler à travers la végétation. Avec un seul homme à bord. Ce fut une vision fugitive et la jungle avala l’embarcation.

Le colonel et le Thaï l’avaient rejoint.

— Il y en a un qui vient de s’enfuir par là, dit Malko. Le Thaï hocha la tête.

— Nous allons le rattraper sur le khlong Mon. Mais il y a une autre embarcation qui s’est enfuie dans le sens opposé. Mes hommes l’ont aperçu.

Les trois hommes retournèrent à la maison. Les Thaïs avaient découvert, dans une pièce du haut, une caisse pleine. Des Nambu démontées, en parfait état, avec les munitions correspondantes. Ainsi que des vestiges prouvant que plusieurs hommes avaient vécu assez longtemps dans cette maison abandonnée.

Sur les talons du capitaine Kasesan, Malko et le colonel White coururent jusqu’au khlong par lequel ils étaient venus. À côté de la vedette, se trouvait un bateau plus petit, ultra-rapide, avec deux civils abord. Le sampan, avec Thépin, était un peu plus loin. Les trois hommes sautèrent dedans et le bateau démarra immédiatement. Malko eut le temps de faire signe à Thépin de les suivre. Un peu avant le hangar des berges royales, le capitaine Kasesan cria un ordre et le bateau vira à droite, dans un khlong minuscule qui serpentait entre deux rives plates et verdoyantes.

Évitant les troncs d’arbres à demi immergés et les hauts-fonds, ils surgirent soudain dans un grand khlong, un peu en aval d’un petit pont et d’un village. C’était l’heure du marché. Des dizaines de jonques chargées de produits comestibles stationnaient en travers du canal, ainsi que des sampans restaurants, avec de minuscules braseros pour réchauffer leurs beignets de crevettes, leurs grenouilles frites et leurs boules de riz. Un flic maigre était juché sur une grosse barge amarrée à un ponton de bois et réglait la circulation.

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