Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï
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- Название:L’or de la rivière Kwaï
- Автор:
- Издательство:Presses de la Cité
- Жанр:
- Год:1968
- Город:Paris
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Elle entraîna Malko vers le cinéma. Un taxi passait et elle le héla, puis tint un grand discours au chauffeur.
Celui-ci avança un peu et se rangea presque en face du restaurant, arrêtant son moteur.
— Il connaît l’autre voiture, expliqua Thépin. Mais il ne se méfiera pas d’un taxi arrêté. Toutes les putains travaillent en taxi dans le quartier, par économie. Ce n’est donc pas choquant de voir un Blanc ici.
Elle avait glissé un billet de vingt bahts au chauffeur qui somnolait sur son volant. Dans les bras l’un de l’autre pour faire plus vrai, ils attendirent. Malko jetait souvent un œil par la vitre du Toyota. Mais tout semblait normal. L’inconnu et Chen Po Chou se battaient avec les nouilles chinoises.
Enfin, ils se levèrent. L’homme mit des lunettes noires et prit le bras de la Chinoise. Ils tournèrent à droite et stoppèrent au bord du trottoir. Un Sam-lo passa et ils le hélèrent. Aussitôt, le taxi de Malko démarra. L’assassin de Poy n’avait pas eu le moindre coup d’œil pour le véhicule arrêté au bord du trottoir.
Ils roulèrent un bon moment dans les rues presque désertes, quittèrent le quartier chinois, coupèrent New Road et descendirent vers le sud de la ville. Enfin le Sam-lo stoppa avenue Chok-Ran, devant une enseigne néon verte : First Hôtel. Le couple entra et disparut. Le taxi stoppa plus loin.
Le First Hôtel n’avait pas d’étoile au Michelin. Ses armes, c’eût été plutôt un cafard et une punaise croisés sur fond de crasse. Tenu par une équipe de Noirs américains qui s’étaient fait démobiliser sur place, il accueillait tout individu, mâle ou femelle, capable d’aligner cent bahts sur le comptoir. Les Noirs organisaient de fructueuses parties de poker dans les chambres louées à la journée. Ils avaient relégué le propriétaire thaï dans une soupente avec un stock inépuisable de mékong et menaient l’affaire à leur guise.
Certes, les bagages des nouveaux arrivants étaient fouillés dans les dix minutes suivant leur arrivée et les objets de valeur immédiatement revendus au marché aux puces de la rue Yawarat. Mais on pouvait également se présenter au First Hôtel avec une fillette de treize ans à chaque bras sans déclencher la moindre remarque désobligeante ou demander poliment au veilleur de nuit de vous apporter un peu d’opium.
Le First Hôtel fonctionnait à la satisfaction générale. Pour avoir la paix avec la police, les Américains qui le tenaient lui abandonnaient de temps à autre un malfrat de troisième catégorie.
Le réceptionniste ne s’étonna pas de voir pénétrer un couple mixte, élégant. Les putains des boîtes chics étaient bien habillées et leurs clients, riches. La fille demanda une chambre :
— C’est pour la nuit ?
— Oui.
— Alors, c’est deux cents bahts. L’homme paya. Comme d’habitude.
On ne remplissait pas de fiche au First Hôtel. Le Chinois prit une clé et fit signe au couple de le suivre dans l’escalier éclairé par une ampoule nue. Pas d’ascenseur non plus et encore moins d’air conditionné. Les meilleures chambres avaient un ventilateur Mitsubishi, à trois vitesses.
Le réceptionniste s’arrêta au troisième et ouvrit la porte de la chambre. Il y avait un lit, deux chaises et un minuscule lavabo, plus une colonie de chink-chok occupés à chasser les cafards.
Thépin poussa Malko dans la chambre et se pencha à l’oreille du veilleur de nuit :
— Est-ce que Chen Po Chou est déjà rentrée ?
Le Chinois la regarda, un peu méfiant. Il n’avait jamais vu Thépin et elle semblait quand même très élégante pour une putain du quartier chinois.
— Tu la connais ?
— Bien sûr, imbécile, fit-elle. On a bouffé ensemble tout à l’heure, avant que je lève mon pigeon.
— Ah bon, fit le Chinois, rassuré. Elle est rentrée tout à l’heure. Au six, comme d’habitude.
Thépin glissa dix bahts dans la paume du vieux.
— Merci. J’irai la voir demain. Elle me doit du pognon.
— Elle sort jamais avant midi, dit le Chinois. Mais moi je ne serai plus là.
Avec un clin d’œil, elle referma la porte et fit face à Malko, les yeux brillants :
— L’homme que vous cherchez se trouve dans la chambre 6. Et il y passe la nuit.
Malko s’assit sur le lit, écrasant un cafard au passage. Tous les problèmes n’étaient pas résolus. C’était imprudent d’être venu au First Hôtel. Mais il avait trop peur que l’inconnu lui glissât encore entre les mains. Maintenant, il fallait se fier à la chance. Il aurait donné cher pour avoir le fidèle Krisantem. Parfait pour ces occasions-là. Impossible de se heurter à l’assassin dans l’hôtel. La seule chance était de le suivre en espérant qu’il allait les mener à Jim Stanford ou à ceux qui avaient manigancé cette sombre histoire.
Le ventilateur du plafond se mit en marche avec un grincement. Thépin ferma la fenêtre donnant sur une cour nauséabonde. Des bruits étranges filtraient de l’hôtel. Au-dessus d’eux un couple faisait l’amour sur un lit grinçant effroyablement. On entendait des cris, des interjections.
Une femme passa dans le couloir en chantant. Une partie de poker était en cours dans la chambre voisine.
— Pour l’instant, il n’y a rien à faire, fit Thépin. Il faut nous coucher. L’homme va rester toute la nuit.
— Nous coucher ?
Malko contemplait le couvre-lit raide de crasse et les draps gris et rapiécés. Mais Thépin avait déjà fait passer son chemisier par-dessus sa tête. Elle s’agenouilla sur le lit à côté de Malko et lui montra plusieurs petits trous dans la cloison et dans la porte :
— Regardez, le Chinois va venir voir tout à l’heure. Si nous ne sommes pas dans le lit, il se méfiera…
Malko en resta bouche bée.
— Mais cela ne vous gêne pas ? demanda-t-il. Thépin secoua la tête et dit avec un sourire indéfinissable :
— Ici, je ne suis qu’une putain de Chinatown.
Elle prononça le mot « putain » avec délectation, et joignit le geste à la parole. L’ambiance du First Hôtel avait un effet certain sur cette jeune fille de bonne famille encore vierge deux jours plus tôt. Ce qui aurait fait la joie d’un psychanalyste consciencieux. Malko pensa que si le Chinois avait l’œil collé à un des trous des murs, il n’aurait aucun soupçon.
Alors qu’elle était demeurée silencieuse lors de leur première étreinte, elle n’arrêtait pas de parler. En thaï, malheureusement, sans que son beau visage se réchauffât le moins du monde.
Son et lumière.
Quand elle s’arrêta, haletante, Malko lui demanda :
— Qu’est-ce que tu disais ?
Elle enfouit sa tête dans son cou et le lui dit à l’oreille, en anglais. Il sursauta :
— Mais où as-tu appris cela ?
— Chez les sœurs, murmura la jeune fille. Mais je ne savais pas ce que cela voulait dire…
Malko resta longtemps les yeux ouverts dans le noir, n’arrivant pas à s’endormir. La clé de tous ces problèmes se trouvait à quelques mètres de lui. Heureusement il n’y avait pas de volets et les punaises le réveillèrent.
La conscience tranquille, Thépin s’était assoupie sur son épaule. Autour d’eux, le First Hôtel continuait à vivre, inquiétant. Il eut envie de se relever et d’aller demander du renfort au colonel White. Mais Dieu sait où se trouvait l’Américain. Et Malko n’aimait pas tellement leurs militaires et leurs grands pieds.
Il finit par s’endormir avec une pensée reconnaissante pour les sœurs.
CHAPITRE X
On frappa à la porte. Un coup timide. Malko, qui se préparait à enfiler sa chemise, tourna la clé, persuadé qu’il s’agissait de Thépin en faction dans le hall du First Hôtel.
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