Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï
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- Название:L’or de la rivière Kwaï
- Автор:
- Издательство:Presses de la Cité
- Жанр:
- Год:1968
- Город:Paris
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Le barman était en caleçon rose et en maillot de corps, son pantalon à la main. En voyant Malko, il cria :
— No, sir, no permission here [30] Non, monsieur, c’est défendu, ici.
.
Thépin apparut derrière. Son visage avait plus que jamais la pureté et la dureté d’un bloc de marbre bien lisse. D’une voix claquante, inconnue de Malko, elle s’adressa au barman, en thaï. Au fur et à mesure qu’elle parlait, l’expression de colère de l’homme fit place à une peur non dissimulée. Secouant la tête il débita à toute vitesse un long discours. Puis, son pantalon enfilé, il croisa les bras et apostropha Malko d’une voix aiguë. Thépin l’observait, le visage mauvais.
— Il dit qu’il n’a rien vu, traduisit-elle. Qu’il est seulement le barman et que la police l’a déjà interrogé. Que nous devons le laisser en paix, qu’il a beaucoup travaillé et qu’il est très fatigué.
— Offrez-lui de l’argent. Cent dollars. Thépin traduisit. Le barman secoua la tête.
— Il ne veut pas. Je suis sûre qu’il ment. Poy lui disait tout. C’est peut-être même lui qui a fait venir l’assassin.
Elle s’avança jusqu’à toucher le barman et commença à lui parler à voix basse, en martelant ses mots. Au fur et à mesure qu’elle parlait, l’homme changeait de couleur, semblait se dégonfler.
Il commença une phrase d’un ton plaintif, interrompu immédiatement par Thépin qui lui posa encore une question d’une voix aiguë. Il balbutia une réponse qui ne dut pas la satisfaire.
Car, sans crier gare, elle lui envoya un grand coup de pied dans les tibias.
Le barman poussa un cri perçant. Malko sortait déjà son arme pour protéger la jeune fille, lorsqu’il vit l’homme reculer jusqu’à la cloison sans la moindre esquisse de défense, poursuivi par Thépin qui le bourrait de coups !
Déchaînée !
Pour terminer, elle le gifla à toute volée, et ajouta un coup de pied dans le ventre qui le cassa en deux.
Puis elle posa encore une question. Comme il ne répondait toujours pas, elle saisit ses cheveux lisses et lui releva la tête. Puis elle lui murmura quelques mots, presque bouche à bouche. D’où il était, Malko vit le sursaut de peur de l’homme. À son tour, il dit quelque chose.
Elle le lâcha aussitôt et il tomba. Sans un regard pour le barman, Thépin entraîna Malko en lui disant :
— Il a dit ce qu’il savait. Venez.
Quand il referma la porte, il croisa le regard effrayé du barman en train de se relever. Une chose était certaine. Ce n’était pas lui qui lui avait inspiré cette saine terreur, mais la douce et zozotante Thépin.
Elle était déjà dans l’escalier. Dans la voiture seulement, elle lui annonça :
— Il connaît l’assassin de Poy, mais il ne sait pas où il habite. C’est l’amant d’une strip-teaseuse dans Chinatown. Nous y allons.
Elle évita de justesse un ivrogne et écrasa l’accélérateur. Malko demanda :
— Que lui avez-vous dit ? Il crevait de peur. Avec un mince sourire, elle haussa les épaules :
— Je sais parler à ces gens-là. Mon père m’a appris. Il faut les effrayer.
— Apparemment, vous y avez réussi.
— Ce n’est pas très difficile. C’est un lâche. Il avait peur de parler parce que l’homme est dangereux.
— Est-ce que vous seriez encore plus dangereuse que lui ?
Thépin éclata d’un rire légèrement forcé :
— Ne dites pas de bêtises.
Malko abandonna la conversation. Encore un mystère. Bangkok en était rempli.
Très vite ils quittèrent les grandes avenues pour de petites rues sales. Les hiéroglyphes thaïs avaient fait place aux enseignes en caractères chinois et tout était encore ouvert en dépit de l’heure tardive.
Thépin gara la Mercedes en face d’un cinéma.
— C’est là.
L’entrée était tellement crasseuse que Malko crut qu’elle s’était trompée, mais elle était déjà à la caisse, achetant des billets. Ils grimpèrent un escalier de bois qui puait l’opium rance et la soupe chinoise aigre. La salle était au premier étage, plongée dans l’obscurité.
Un ouvreur les plaça au troisième rang. Le spectacle était en cours. Deux filles se tortillaient dans les bras gigantesques d’un orang-outan en peluche dont les yeux faits d’ampoules électriques clignotaient à chaque étreinte. La salle était presque vide. De spectateurs, du moins. Car il n’était pas assis depuis cinq minutes qu’il se mit à se gratter furieusement : les punaises, les cafards et les puces montaient à l’assaut.
Il rattrapa de justesse une bête noire non identifiée qui grimpait le long de son pantalon. Horrible. En plus les sièges de bois avaient le confort de la chaise électrique de Sing-Sing.
Sur la scène, le rideau se baissa et se releva. Dans la coulisse, un aboyeur annonça :
— Miss Chen Po Chou, oriental dancer.
Le vieux phonographe fournissant la musique d’accompagnement se mit en marche et Thépin souffla à l’oreille de Malko :
— C’est elle.
Miss Chen Po Chou apparut vêtue d’un soutien-gorge et d’un slip en similipanthère, débordante de cellulite. Elle avait des traits bouffis et plusieurs dents gâtées.
Après plusieurs trémoussements, elle retira son soutien-gorge et commença à faire tourner les pompons attachés au bout de ses seins.
Hélas au sixième tour, l’un d’eux se détacha et vola à travers la scène ! Sans se démonter, Chen Po Chou continua avec un seul sein jusqu’à la fin du disque, salua et disparut.
Nouveau rideau. Nouvel aboiement. Cette fois, douze filles nues surgirent sur un seul rang. L’aiguille du phonographe grinça et les sons martiaux d’une musique militaire montèrent dans la salle. Oh ! surprise, les filles ne dansaient pas, mais demeuraient au garde-à-vous. Tous les spectateurs se levèrent d’un bloc. Malko y compris, tiré par Thépin.
— C’est la fin du spectacle, souffla-t-elle. Abasourdi, Malko reconnut l’hymne national thaï. Les filles écoutaient, raides comme des piquets. On est nationaliste ou on ne l’est pas.
Enfin le disque se termina et les spectateurs se dirigèrent vers la sortie.
Sauf Malko et Thépin qui escaladèrent l’estrade pour se glisser dans les coulisses.
Il n’y avait pas de loges. Les filles s’habillaient dans un coin fermé par de vieux décors. Ils arrivèrent juste pour voir miss Chen Po Chou enfiler une robe chinoise pleine de taches à même son costume de scène. Les autres strip-teaseuses étaient encore en train de se déshabiller.
Thépin posa sa main sur le bras de Malko.
— Il y a trop de monde ici, nous allons la suivre.
Ils redescendirent dans la salle et, deux minutes plus tard, la Chinoise passa devant eux. Ils la laissèrent prendre un peu d’avance puis dégringolèrent l’escalier à leur tour.
La strip-teaseuse avait tourné à droite et marchait rapidement dans la rue. Un homme l’aborda et elle l’envoya promener. Malko et Thépin passèrent sur l’autre trottoir : ils n’eurent pas à marcher longtemps. Chen Po Chou s’engouffra dans un restaurant en plein air établi dans une impasse. La cuisine se trouvait à l’entrée et sur chaque table il y avait une lampe à pétrole. Une vingtaine de gens étaient en train de dîner.
Elle arriva à une table occupée par un homme seul. En la voyant arriver, il leva la tête et Malko eut un coup au cœur : c’était l’inconnu qui l’avait attaqué deux fois, certainement le meurtrier de Poy et de Sirikit. L’homme qui savait la vérité sur Stanford.
— C’est lui, dit-il.
Chen Po Chou s’était assise. Visiblement, elle était venue dîner. L’art, cela creuse.
— Nous avons le temps, dit Thépin.
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