Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï

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L’or de la rivière Kwaï: краткое содержание, описание и аннотация

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Il eut très vite le colonel White en ligne. En peu de mots, il résuma la situation et lui apprit où il se trouvait.

— Vous avez vraiment retrouvé Jim Stanford ? demanda White avec incrédulité.

— Je le crois, dit Malko. En tout cas des gens qui font l’impossible pour que je ne le retrouve pas. Ils tuent même. C’est pour cela que je ne voudrais pas y aller seul. D’autant qu’une bagarre rangée risquerait d’indisposer vos amis.

— Je serai là dans une heure, dit White, après avoir hésité. Je vais prévenir les Thaïs.

Malko raccrocha. Thépin le regardait amoureusement. Il l’embrassa sur la bouche, légèrement. Aussitôt, les gamins éclatèrent en rires aigus, les montrant du doigt.

— On ne s’embrasse jamais en public dans mon pays. C’est très indécent, expliqua-t-elle.

Ils s’assirent à la terrasse du restaurant en attendant White. Le quai de la Lune était un des embarcadères les plus importants d’où on pouvait gagner Domburi, ou descendre et monter la Ménam Chao Phraya.

De grosses jonques-autobus stoppaient toutes les dix minutes, déversant un flot de paysans. Les riches et les bonzes empruntaient d’étranges sampans-taxis effilés, propulsées par un moteur de voiture merveilleusement briqué relié directement à un arbre terminé par une hélice. Ils filaient comme des flèches sur l’eau jaune de la rivière, laissant un large sillage blanc derrière eux, comme des hors-bord. La plupart des passagers s’abritaient du soleil sous des ombrelles de couleur, ce qui donnait au trafic un air de fête.

La Ménam Chao Phraya grouillait d’activité. Du cargo au sampan minuscule avec une vieille paysanne à la godille, il y avait de tout. Y compris les serpents qu’on ne voyait pas. C’était là le vrai cœur de Bangkok. Tous les cultivateurs des environs amenaient encore leur riz et leurs volailles en sampan et repartaient de même.

L’eau limoneuse coulait très vite, sur plus de trois cents mètres de large. Tout un petit peuple grouillait le long des berges, entassé dans de vieilles maisons de bois sur pilotis.

Un taxi s’arrêta dans l’impasse. Trois hommes en sortirent. Le colonel White, un autre Blanc et un petit Thaï avec des lunettes. Malko alla à leur rencontre. White fit les présentations.

— Le capitaine Kasesan de la Sécurité thaï. Le lieutenant Joyce, de chez nous.

Joyce était un grand type costaud et bronzé, au crâne rasé, les yeux gris sans cesse en mouvement. White demanda immédiatement :

— Où est Jim Stanford ?

Une fois de plus, Malko résuma son histoire en omettant le meurtre de Poy. Le colonel hocha la tête et se tourna vers le Thaï :

— Qu’en pensez-vous, capitaine ?

— Nous devons arrêter l’individu qui a tenté de tuer votre collaborateur, fit-il sans se compromettre. La Thaïlande n’est pas un coupe-gorge.

— Bien, allons-y, fit White.

À voix basse, Malko l’avertit de la présence de Thépin et du rôle qu’elle avait joué.

— Eh bien ! s’esclaffa White, moi qui n’arrivais même pas à lui faire taper une lettre. Quand vous me la rendrez, je la parachuterai dans les maquis !

Thépin s’inclina profondément devant les trois hommes, très « secrétaire modèle ».

Le petit groupe se dirigea vers l’embarcadère de bois. Elle avait déjà retenu une grande jonque équipée d’un moteur étincelant, et expliqué la route au conducteur. Le moteur vrombit et ils se lancèrent à travers la rivière, coupant le courant rapide.

Un peu partout, des gens se lavaient près des berges se faisant même des shampooings. Les femmes gardaient leur sarong mais les hommes se baignaient nus. Ils remontèrent la Ménam Chao Phraya sur un kilomètre environ jusqu’à l’embouchure d’un khlong, sur la gauche.

— C’est là, indiqua Thépin.

Trempés par les embruns, les quatre hommes ne l’écoutèrent même pas. À chaque instant, ils frôlaient d’énormes jonques chargées de bois ou de charbon dont le choc les aurait pulvérisés. Dans le petit khlong, ils ralentirent un peu.

Au début, il était bordé de maisons et de boutiques donnant directement sur l’eau. Les gens ne leur prêtaient aucune attention, les prenant pour des touristes.

— Regardez, montra Thépin, les barques royales.

Ils aperçurent sur la gauche du khlong un grand hangar d’où émergeaient les proues peinturlurées et somptueusement décorées des jonques servant au roi de Thaïlande une fois par an pour défiler sur la rivière, tiré par deux cents rameurs, afin de célébrer la fin de la mousson…

Le long du khlong, le paysage se modifiait. Les maisons se faisaient plus rares, elles étaient plus petites, plus délabrées. La jungle était partout avec un pullulement de petits canaux. Une sorte d’immense marécage. Et pourtant, à vol d’oiseau, ils n’étaient qu’à deux kilomètres de Bangkok.

Thépin donna un ordre au barreur et le sampan vira à gauche dans un khlong étroit, bordé d’une épaisse végétation tropicale. Une horde de gamins nus se jeta sous le bateau avec des rires et des cris.

— Mais où diable allons-nous ? éclata White, copieusement éclaboussé.

— C’est à un mille, zozota Thépin, les yeux baissés.

Par moments, le khlong était si étroit qu’ils étaient obligés de se baisser pour ne pas être fouettés par les branches trempant dans l’eau.

Ils dépassèrent une fabrique de jonques ventrues. Les ouvriers s’arrêtèrent de travailler pour les voir passer. Ils avaient quitté la zone touristique. Malko se sentait étrangement ému. Enfin, il touchait au bout de ses peines. Jamais, il n’aurait pensé retrouver Jim Stanford dans ce dédale nautique.

Soudain, Thépin fit signe de ralentir.

— Nous arrivons, dit-elle. C’est la grande maison là-bas. Nous allons passer devant. Regardez bien.

Recommandation superflue.

À travers les palétuviers, ils aperçurent une incroyable vision. On aurait dit un dessin de Chas Adams, une maison fantôme de l’époque coloniale américaine. Au fond d’une pelouse, trois étages de bois sombre, aux moulures tarabiscotées, avec des balcons, des volets de bois fermés.

C’était incroyablement insolite, en pleine jungle. Le seul bâtiment voisin était un petit temple en ruine, abandonné aux singes et aux lianes.

Qui avait pu faire construire cette étrange demeure ? Quelque misogyne ou un Américain nostalgique tentant de recréer l’atmosphère du pays ?

Dans le jardin à l’abandon, les herbes tropicales avaient tout envahi, mais on devinait encore un sentier allant d’un embarcadère vermoulu au perron dont la balustrade croulait sous les lianes.

Tous les volets étaient fermés et il n’y avait aucun signe de vie. Le sampan continua et s’arrêta derrière une jonque pleine d’énormes billes de teck.

— Cette maison semble abandonnée, dit White.

— L’homme est entré là, affirma Thépin. Le conducteur de la jonque ne pouvait pas se tromper. Il s’est fait déposer près du temple, mais, ensuite, il l’a vu traverser la pelouse…

Le colonel White se tourna vers le Thaï avec un regard interrogateur. Le capitaine Kasesan haussa les épaules :

— Je ne sais pas à qui appartient cette maison. Nous pouvons aller la visiter.

— Est-ce bien prudent ? fit Malko.

— Nous sommes quatre, remarqua White. Tous armés. Cet homme était seul. Allons-y.

Son ton signifiait qu’il était certain de ne rien trouver.

Thépin donna l’ordre au conducteur de faire demi-tour et d’aborder au débarcadère. L’autre obéit puis coupa le moteur. L’avant pointu du sampan vint se ficher dans la vase du bord. Malko sauta le premier. Puis s’écarta vivement, s’abritant derrière un gros palétuvier. Cette maison hantée ne lui disait rien qui vaille. À part le bruissement de la rivière et des cris d’oiseaux, tout était silencieux.

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