Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï

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L’or de la rivière Kwaï: краткое содержание, описание и аннотация

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Une véritable armée débarquait du patrouilleur, coupant la route de la rivière.

Derrière lui, il y avait Malko et, bientôt, les autres.

Il était coincé.

Le Wat-Arm se composait d’une douzaine de petits édifices à un étage et d’une sorte de pyramide de Chéops faite de blocs de granit recouverts de morceaux de coquillages et de céramique, s’élevant à près de cent mètres, avec quatre escaliers à pic permettant de gagner le sommet.

Malko, qui le talonnait, le vit hésiter, puis se précipiter sur l’escalier principal du Wat-Arm. Au moment où le tueur escaladait les marches de pierre, Malko plongea et parvint à saisir sa jambe droite, un peu au-dessus de la cheville.

Accroché à la balustrade de pierre, l’homme luttait désespérément pour se dégager. Il envoya une ruade qui toucha Malko au cou.

Sous la douleur, il lâcha prise, avec l’arrière-pensée que l’homme ne pouvait plus leur échapper.

Dégagé, le tueur commença à grimper à quatre pattes, tant l’escalier était raide. Le capitaine Kasesan surgit, essoufflé et pistolet au poing. Il eut un sourire de satisfaction.

— Nous le tenons.

À grands cris, il appela les hommes du patrouilleur. Le temple avait quatre faces, avec chacune un escalier semblable et ils communiquaient tous entre eux, aux différents paliers.

Tant bien que mal, Malko se lança sur les marches glissantes suivi de l’officier thaï. Les touristes interdits s’amassaient en bas, persuadés qu’ils assistaient à un culte folklorique.

Malko parvint à la première plate-forme, hors d’haleine. Il en fit le tour rapidement.

Personne. L’homme avait continué son ascension sans espoir. D’ailleurs il l’aperçut en train de monter le second escalier presque vertical. Il ne fallait pas avoir le vertige : à partir de la seconde plate-forme, il n’y avait plus de garde-fou… Malko regarda en bas et eut froid dans le dos. Les gens semblaient déjà tout petits et la vue de Bangkok était splendide. Les toits dorés et verts de deux autres temples se détachaient sur l’autre rive.

Kasesan grimpait comme un singe par l’autre escalier. Il s’arrêta et glapit une longue phrase en thaï. Puis il brandit son pistolet et tira en l’air. Le tueur braqua son parabellum vers l’officier. Il y eut un claquement sec : l’arme était vide. De toutes ses forces, il la jeta vers Kasesan. Malko vit son visage affolé. Il n’avait plus d’arme et aucun moyen de leur échapper.

— Arrêtez-vous, cria-t-il. Nous ne tirerons pas.

Le cœur de Sa-Mai battait la chamade. Il se maudissait de s’être laissé prendre au piège. Pour l’instant, il ne voulait pas réfléchir, il avait encore quelques marches à monter, qui l’éloignaient de ses poursuivants.

Il regarda en dessous de lui et vit le visage implacable du capitaine Kasesan, à quelques mètres de lui. Sa-Mai réprima un sanglot. Il savait qu’il n’aurait jamais sa moto. Ni rien d’autre. Tout ce qui l’attendait, c’était les chambres de tortures de la Sécurité, et ensuite, d’être exécuté à la mitraillette dans le dos, les yeux bandés.

Il aurait dû rester à la mitrailleuse jusqu’à la dernière seconde, au lieu de s’enfuir. Au moins, il n’aurait pas souffert, on l’aurait abattu sur place.

La dernière marche franchie, il s’affala sur le rebord de pierre. En face de lui, le visage grimaçant d’un Garuda [33] Dieu bouddhiste. de pierre sculpté dans la masse semblait le narguer. Le Garuda avait des ailes, lui.

Au-dessus de Sa-Mai, il n’y avait que le ciel. Il aurait fallu des ailes pour gagner les temples voisins. Découragé, il souffla une seconde. Au-dessous, il entendit des cris et des appels. Il eut la tentation de se rendre, de redescendre tranquillement, de se reposer, de parler. Maintenant, il se moquait de tout. Simplement, il ne voulait pas mourir. Puis il revit le corps de l’Américain s’affalant dans le jardin.

— Petit salaud, cria la voix du capitaine Kasesan, je t’arracherai tous les ongles moi-même.

Sa-Mai se mit à trembler convulsivement. Sa bouche édentée s’ouvrit sur un rictus nerveux. À quatre pattes, il commença à s’éloigner de l’escalier par lequel arrivait l’officier. Un plan presque irréalisable venait de germer dans son esprit. S’il arrivait à faire assez vite le tour de l’étroite plate-forme circulaire, il parviendrait à prendre son poursuivant à revers, à le pousser dans le vide et à redescendre par le même chemin. Ses mouvements seraient cachés par la flèche de pierre du Wat-Arm.

Il sentait que ses poursuivants le voulaient vivant. Sinon, ils l’auraient abattu depuis longtemps. Ils ne tireraient peut-être pas. S’il parvenait en bas il avait une chance d’atteindre la Ménam Chao Phraya. Il nageait à merveille et préférait aux tortures l’eau traîtresse et boueuse de la rivière.

Il entama son mouvement tournant.

Mais, à quatre pattes, il n’allait pas assez vite. Il se redressa avec précaution, s’accrochant à la paroi rugueuse, et avança en crabe, le plus vite possible, à près de cent mètres du sol.

La saison des pluies venait juste de se terminer. Le soleil tropical n’avait pas encore complètement desséché les vieilles pierres du Wat-Arm. Sa-Mai, qui ne voulait pas regarder en bas pour ne pas avoir le vertige, ne vit pas la petite plaque de mousse verdâtre sous son pied.

Sa jambe droite partit dans le vide, avec tout son élan. Un instant, il resta en équilibre, le corps à moitié hors de la plate-forme. Ses ongles s’arrachèrent sur le granit et il décolla brusquement, semblant s’envoler dans le vide. Paralysé de terreur, il ne commença à crier qu’après plusieurs mètres de chute. Mais son cri fut si terrible que deux bonzes, qui ne pouvaient pourtant le voir, à l’autre bout du temple, se jetèrent à genoux.

En bas, la foule reflua comme des fourmis devant un incendie.

Sa-Mai hurla jusqu’au moment où il toucha le sol de pierre usé par des millions de pèlerins.

* * *

Le capitaine Kasesan referma le dossier de Sa-Mai et leva les yeux sur Malko et le colonel White assis en face de lui.

— Nous ne savons rien de plus, messieurs, dit-il. Cet homme n’avait jamais été condamné. D’après nos renseignements, c’était un jeune voyou comme il y en a trop à Bangkok, vivant d’expédients et de petits vols, un peu maquereau à l’occasion. Il semble impossible qu’il ait été mêlé à une affaire importante.

— Et pourtant, fit Malko.

— Et pourtant, répliqua le Thaï en écho. Ceux qui étaient avec lui dans cette maison abandonnée ont pu s’enfuir tandis qu’il nous empêchait d’avancer. Nous n’en avons retrouvé aucune trace. Rien ne nous permet de supposer que Jim Stanford ait été retenu en captivité dans cet endroit. Par contre il est certain que nous nous trouvons en face d’un important trafic d’armes qui intéresse directement la sécurité du pays. Affaire dont nous allons nous occuper avec la plus grande énergie.

Pour le colonel White, il ajouta :

— Colonel, je vous tiendrai au courant. Ce qui était une façon élégante de lui dire de ne pas s’en occuper.

Malko et le colonel prirent congé et se retrouvèrent dans la rue Plœnchitr. Ils se regardèrent. Malko avait l’impression de pénétrer dans un monde souterrain et répugnant. White passa la main sur ses cheveux en brosse et cligna des yeux sous le soleil de plomb.

— Vous y comprenez quelque chose, vous ? demanda-t-il.

— Non, dut avouer Malko, piteusement. Et pourtant, je suis sûr que Jim Stanford est vivant et que les deux affaires sont liées. C’est en essayant de le retrouver que j’ai déclenché la bagarre.

— C’est étrange, ces mitrailleuses japonaises, remarqua White pensivement.

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