Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï
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- Название:L’or de la rivière Kwaï
- Автор:
- Издательство:Presses de la Cité
- Жанр:
- Год:1968
- Город:Paris
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— En effet, admit Malko. Très étrange.
Il commençait à avoir une idée mais préférait la garder pour lui. Il prit le paquet de Benson and Hedges et le montra à White.
— Souvenez-vous de cela. Jim Stanford était encore vivant, il n’y a pas longtemps.
Le colonel White se plia soudain en deux. La dysenterie réattaquait. Malko sentit le découragement l’envahir. Une fois de plus, il allait repartir à zéro, ou presque. Après avoir touché au but. Chercher Jim Stanford dans l’inextricable dédale de Domburi était impensable. Même les Thaïs n’y arriveraient pas.
— Je resterai à Bangkok aussi longtemps qu’il le faudra pour retrouver Jim Stanford, dit-il fermement.
Le colonel White bougonna, une main sur l’estomac :
— Feriez mieux de louer une villa, alors. À l’année. Sur ces paroles vengeresses, il proposa à Malko de le raccompagner. La nuit était tombée et Malko déclina son invitation pour marcher jusqu’à l’Érawan. Il avait besoin de réfléchir. Et d’oublier que, s’il avait tenu la cheville de Sa-Mai un peu plus fermement, il serait beaucoup plus avancé…
CHAPITRE XI
Étendu sur un matelas au bord de la piscine de l’Érawan dans le mini-jardin tropical, Malko lisait le Bangkok Post pour éviter la dépression nerveuse.
Mme Stanford faisait la morte. À chacun de ses appels téléphoniques, elle faisait répondre qu’elle était absente. Au magasin, rue Suriwong, il n’avait pas eu plus de succès. D’ailleurs, à quoi bon ? Il était sûr qu’elle ne parlerait pas. Certain aussi qu’elle savait. Peut-être pas l’endroit où se trouvait son mari, mais, au moins, pourquoi il avait disparu.
Une semaine après son arrivée, il était sûr d’une chose : grâce à Poy, la naine, il avait été sur le point d’aboutir. Mais il ignorait ce qu’il avait failli découvrir. Et aussi qui avait mis le tueur sur ses traces. Un agent double, chez le colonel White ? Mme Stanford ? La Chinoise ? Un élément inconnu ? Il avait l’impression d’une véritable conspiration du silence pour l’empêcher de découvrir la vérité sur la disparition de Jim Stanford et le meurtre de sa sœur.
Qui pouvait y avoir intérêt ?
Le matin, il avait encore passé une heure dans le bureau du colonel White. Celui-ci avait retrouvé le sourire : il expérimentait un nouveau traitement contre la dysenterie : du diphosphate de chloroquine. Il avait appris à Malko que les Thaïs avaient passé au peigne fin tous les khlongs de Domburi sans rien trouver. Mais il y avait des centaines de jonques et on ne pouvait toutes les fouiller.
Malko n’avait pas donné signe de vie à David Wise depuis son départ. L’autre devait être fou furieux. Mais que dire ? En réalité, il n’avait pas avancé d’un pas.
Seule Thépin l’avait vraiment aidé. Malheureusement cela n’avait mené à rien. Aujourd’hui, elle avait repris sa place dans les bureaux de Air America. Mais ils dînaient ensemble le soir. Au moins une consolation. Depuis qu’elle s’était donnée à lui, elle s’était considérablement dévergondée. Elle passait la tête haute à une heure du matin dans le hall de l’Erawan. Pourtant, elle le quittait toujours au milieu de la nuit. Ses parents étaient revenus à Bangkok et ils n’auraient pas admis qu’elle découchât.
Ayant assez laissé son esprit vagabonder, Malko se replongea dans le Bangkok Post. Il lisait en diagonale la quatrième page lorsque son œil tomba en arrêt devant un encart publicitaire. La direction des Three Kingdoms annonçait le retour de miss Kim-Lang dans son récital de chansons chinoises modernes.
Il posa son journal, songeur, et laissa errer son regard sur une des gracieuses serveuses en long sarong.
Kim-Lang…
Il n’y avait plus pensé depuis l’expédition à Kuala Lumpur. Impossible de la rattacher à la disparition. Et pourtant ! De son côté aussi, il éprouvait une sensation de malaise. Pourquoi l’aurait-elle pris pour un maître chanteur ? Que cachait-elle ? Et pourquoi ce revolver chargé et armé, à portée de la main ?
Elle avait été beaucoup plus intime avec Jim Stanford qu’elle voulait bien l’admettre. Sa décision fut prise : il irait la voir ce soir. Peut-être déclencherait-il quelque chose.
L’esprit calmé, il pensa à quelque chose de plus agréable. Son idylle avec Thépin était délicieuse. Jamais il n’avait connu de femme aussi attachante, aussi avide de donner du plaisir, sous son apparente froideur. Il préférait ne pas penser à l’avenir. Par moments les lueurs qu’il surprenait dans ses yeux lui faisaient peur. Elle était d’une jalousie défiant l’imagination. Chaque fois qu’elle venait à l’Érawan elle foudroyait du regard l’hôtesse de service, à titre préventif. À tel point que la malheureuse n’osait plus sourire à Malko, ce qui, pour une Thaï, est le comble de l’impolitesse…
Si elle venait à soupçonner sa brève aventure avec Mme Stanford, elle le découperait en morceaux.
Afin de chasser ces idées noires et pour échapper à la chaleur, il piqua une tête dans la piscine.
En dépit d’une sono japonaise, véritable laboratoire ambulant, le filet de voix de Kim-Lang ne dépassait pas la troisième rangée de tables. Elle attaqua en chinois d’une voie aiguë : Coucher de soleil sur Haï-Nan sans coup férir. D’ailleurs, elle aurait pu chanter la Marseillaise ou des pensées de Mao, l’effet eût été le même. L’assistance se composait uniquement d’Américains en bordée plus préoccupés d’explorer le chong-seam de leurs taxi-girls que d’art lyrique et d’entraîneuses que le seul nom de Kim-Lang mettait au bord de la crise de nerfs. Mais l’attraction permettait de majorer le prix de la bouteille de Champale de cent bahts, et tout le monde s’y retrouvait.
D’ailleurs, ce soir-là, il y avait au moins un spectateur qui s’intéressait à Kim-Lang : Malko. Un peu cafardeux. La gentille Sirikit n’était plus là pour l’égayer de son babillage. Pour ne pas se faire remarquer ni froisser la mama-san, il avait dû accepter la compagnie d’une Laotienne au visage à la fois lunaire et malicieux, muette comme une carpe, heureusement. Mais sous différents prétextes, elle faisait défiler à la table toutes ses collègues qui poussaient de petits gloussements de joie en découvrant ses yeux dorés. À telle enseigne que Malko se demandait si elle ne prélèverait pas un discret péage par la suite. Comme au zoo. En Asie, tout est possible.
Il avait quitté Thépin très tôt, sans même lui faire l’amour, prétextant un accès de fièvre due à sa blessure. Elle l’avait embrassé et conduit jusqu’à un taxi.
Kim-Lang salua la salle après une dernière roucoulade et disparut dans la coulisse, accompagnée de quelques maigres applaudissements et de bruits divers.
Malko se leva avec un sourire d’excuse pour sa Laotienne et se faufila à travers les tables jusqu’à la porte rouge qui desservait les coulisses.
Il n’eut aucun mal à trouver la loge de Kim-Lang : son nom était inscrit en lettres de dix centimètres et en trois langues.
Au moment où il levait la main pour frapper au battant, il s’arrêta, pris d’une idée subite. Il serait toujours temps de rencontrer la chinoise. Pour l’instant, il bénéficiait de la surprise : autant en profiter. Rapidement, il revint dans la salle et reprit sa place à la table. En cinq minutes, grâce à la Laotienne, il savait ce qu’il voulait : la Chinoise quittait tous les soirs les Three Kingdoms, immédiatement après son tour de chant. Pas jalouse, la Laotienne apprit à Malko que ses faveurs coûtaient un prix exorbitant : plus de deux cent cinquante dollars. Et encore, elle choisissait les élus.
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