Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1968, Издательство: Presses de la Cité, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L’or de la rivière Kwaï: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L’or de la rivière Kwaï»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

L’or de la rivière Kwaï — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L’or de la rivière Kwaï», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Kim-Lang, je suis un ami de Jim. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé, mais vous, vous le savez. J’espère que vous êtes son amie aussi. Dites-moi où il se trouve, je veux l’aider. Je peux l’aider.

Brusquement Kim-Lang releva la tête. Ses mains jouaient nerveusement avec un minuscule mouchoir. Elle avait un regard presque suppliant pour dire à voix basse :

— Je vous crois… Mais je ne peux rien vous dire. Pas ce soir. Il faut que vous partiez maintenant, vite. C’est dangereux pour vous et pour moi. Partez vite.

— Mais pourquoi, insista Malko. Pourquoi ? Elle se tordit les mains :

— Partez. Partez, je vous en prie. Demain, je vous parlerai, je vous le jure.

Malko se leva. Pourquoi cette panique soudaine ? La Chinoise semblait sincèrement effrayée. Elle prit Malko par la main et le fit se rasseoir sur le lit, presque collé à elle. Il respirait son parfum et pouvait voir ses lèvres trembler légèrement. Penchée sur lui comme si on avait pu les entendre, elle chuchota :

— Ne parlez à personne, vous m’entendez, à personne, de votre visite. Sinon, je ne vous revois jamais. Et vous ne saurez rien. Vous le jurez ?

— Je vous le jure, dit Malko.

Ses yeux noirs, agrandis de peur, étaient vrillés dans les yeux d’or de Malko comme pour voir s’il disait bien la vérité. C’était une femme bien différente de la mégère de Kuala Lumpur qu’il avait devant lui. La pointe d’un de ses seins pointait à travers son kimono, elle paraissait abandonnée, fragile et sans défense. Et merveilleusement belle. Quand elle se leva, il put apprécier la finesse et l’harmonie de ses jambes.

— Venez demain soir à la même heure ici, dit-elle dans un souffle. Assurez-vous que vous n’êtes pas suivi et ne dites à personne où vous allez.

Elle se tut quelques secondes et ajouta en détachant les mots :

— Je vous dirai ce qui est arrivé à Jim Stanford. Puis, comme si elle en avait trop dit, elle poussa Malko vers la porte, après l’avoir ouverte pour s’assurer qu’il n’y avait personne sur le palier.

Lorsqu’il retrouva la moiteur de la rue déserte, Malko se demanda tout d’abord s’il n’avait pas rêvé. Il se retourna vers la maison pour noter le numéro puis partit lentement à pied, partagé entre plusieurs sentiments. Il éprouvait un malaise en dépit de sa joie. Comme toujours depuis le début de cette histoire, il avait l’impression que les gens le manœuvraient à leur guise, qu’il évoluait dans un univers souterrain et kafkaien où tout le monde mentait. Souvent, sans raison logique.

Il dut marcher jusqu’à l’avenue Rama-IV avant de retrouver un taxi qui lui extorqua vingt bahts pour le ramener à l’Érawan, après avoir voulu à tout prix l’emmener dans un institut de massage qui fonctionnait vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Malko, après avoir contemplé nostalgiquement la photo de son château, se replongea dans son casse-tête : de quoi avait tellement peur Kim-Lang ? Et où était vraiment Jim Stanford ? Il ne fallait pas oublier la fusillade du khlong. Ceux qui tiraient les ficelles avaient froidement tiré pour l’empêcher d’arriver à temps à la maison hantée.

Il aurait donné cher pour être au lendemain soir. In petto, il s’était promis de tenir la promesse faite à Kim-Lang. Il ne dirait rien à personne. Trop d’étrangetés s’étaient succédées depuis le début de son enquête. Il n’avait plus confiance en personne. Cette fois au moins, il saurait de quel côté était Kim-Lang.

S’il s’en sortait vivant, bien entendu…

CHAPITRE XII

Malko était venu à pied depuis l’avenue Rama-IV, en flânant, s’assurant plusieurs fois qu’il n’était pas suivi. Pour plus de précautions, en quittant l’Érawan, il s’était fait d’abord conduire à l’Oriental. Du jardin, il était monté dans une jonque qui promenait les touristes sur la Ménam Chao Phraya.

Il avait débarqué quai de la Lune et, de là, pris un taxi. Aucun bateau n’avait suivi le sien, il en était sûr.

Personne ne savait qu’il avait rendez-vous avec la Chinoise.

Ni le colonel White plongé dans ses problèmes de guérillas. Malko ne l’avait pas revu depuis la fusillade des khlongs. Ni le capitaine Kasesan et les gens de la Sécurité thaï. Leur enquête sur le trafic d’armes n’avait pas dû avancer beaucoup car ils n’avaient pas non plus donné signe de vie.

Ni même Thépin qui, pour la seconde soirée consécutive, allait se morfondre à l’attendre. Elle n’avait posé aucune question sur sa soirée précédente et ce calme ne lui disait rien de bon. Cette fois, il avait prétexté la rencontre avec de vieux amis, des gens de l’O.N.U. trop ennuyeux pour l’emmener, avait-il affirmé.

Dans cette petite rue sombre de Bangkok, Malko était seul et bien seul. Avec, comme seul compagnon, son pistolet. Il était payé pour savoir que, dans son métier, les armes à feu vous sauvaient rarement la vie.

Il avait pris une seule précaution. Dans sa case, à l’hôtel, il y avait une lettre adressée à Thépin, disant où il était et pourquoi.

Cela servirait toujours à le venger. Il voyait mal la douce Thépin venir l’arracher aux griffes de dangereux tueurs.

Il regarda sa montre : deux heures du matin. Normalement, Kim-Lang devait être rentrée depuis une demi-heure, puisque son tour de chant finissait à une heure.

Lentement il monta le petit escalier de bois et s’arrêta sur le palier. En face de lui, il vit faiblement luire la raie de lumière sous la porte de la chambre. Il ne pouvait plus reculer. Un instant il se demanda s’il n’allait pas se trouver nez à nez avec Jim Stanford. Cette histoire était tellement étrange que tout devenait possible.

Au dernier moment, il imagina la tête du colonel White, si lui, Malko, disparaissait à son tour ? Il finirait quand même par croire qu’il y avait quelque chose à découvrir.

Il frappa un léger coup, l’estomac contracté.

Presque aussitôt la porte s’ouvrit sur le sourire de Kim-Lang. La chambre était vide. Elle l’attira par les deux mains à l’intérieur, comme un ami très cher longtemps attendu. Cette fois, elle n’était pas en kimono. Elle portait un chemisier, genre filet de pêcheur en grosses mailles, sans dessous, qui ne laissait rien ignorer de sa poitrine et une micro-jupe orange en grosse soie, arrivant péniblement à mi-cuisse. Si elle s’était promenée, accoutrée ainsi dans Bangkok, elle aurait provoqué une émeute. Même avec la queue de cheval et les grands yeux innocents. Mais depuis San Francisco [34] Voir Rendez-vous à San Francisco . Malko se méfiait des Chinoises trop belles pour être honnêtes.

Kim-Lang s’assit sur le lit et attira Malko par la main, près d’elle. Un plateau avec plusieurs bouteilles était préparé sur une petite table. Tout cela flairait la mise en condition. Malko se raidit intérieurement.

Elle mit un disque de chansons chinoises sur l’électrophone et proposa :

— Whisky ?

— Merci, dit Malko. Vous m’aviez promis de parler. Je vous écoute. Je ne suis pas venu ici pour boire.

Il jouait avec ses lunettes en évitant de la regarder. Secouant sa queue de cheval, elle se rapprocha encore de lui et leva deux grands yeux innocents, avec une moue boudeuse.

— Pourquoi vous autres Blancs, êtes-vous toujours pressés et brutaux, dit-elle. De toute façon, je ne peux pas encore vous parler. Pas avant deux heures au moins ; alors…

Malko eut une exclamation d’impatience.

— À quoi jouez-vous, Kim-Lang ? Je suis venu ici pour avoir des nouvelles de Jim Stanford. Si vous n’avez rien à me dire, je m’en vais.

Il tenta de se lever du lit. Comme un poulpe parfumé la Chinoise s’accrocha à lui. Elle s’était inondée d’un parfum français qui avait dû coûter les yeux de la tête à Bangkok. Au contact de ce corps chaud et souple qui s’offrait, Malko sentit sa raison vaciller. Presque à son insu, sa main entoura un des seins moulés par le filet. Aussitôt, Kim-Lang se renversa en arrière, l’entraînant avec elle sur le lit, faisant adhérer son corps au sien, comme une ventouse. Personne n’aurait pu résister à un tel assaut. À moins d’être un pédéraste chevronné. Kim-Lang compléta son attaque par un baiser qui aurait mérité de passer à la postérité. En même temps, avec une rapidité d’infirmière, elle faisait glisser sa veste, défaisait sa cravate et déboutonnait sa chemise.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L’or de la rivière Kwaï»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L’or de la rivière Kwaï» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Gérard Villiers - Les canons de Bagdad
Gérard Villiers
libcat.ru: книга без обложки
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Le printemps de Varsovie
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Naufrage aux Seychelles
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Cyklon w ONZ
Gérard De Villiers
Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - SAS à Istanbul
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - La panthère d'Hollywood
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Aventure en Sierra Léone
Gérard de Villiers
Gérard Villiers - Arnaque à Brunei
Gérard Villiers
Gérard de Villiers - Le disparu de Singapour
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Rendez-vous à San Francisco
Gérard de Villiers
Отзывы о книге «L’or de la rivière Kwaï»

Обсуждение, отзывы о книге «L’or de la rivière Kwaï» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x