Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï
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- Название:L’or de la rivière Kwaï
- Автор:
- Издательство:Presses de la Cité
- Жанр:
- Год:1968
- Город:Paris
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— Regarde, dit le colonel. Cette fois, le serpent va te piquer. Tu ne m’intéresses plus puisque tu ne veux pas parler.
La gueule minuscule approchait millimètre par millimètre des lèvres renflées qui avaient embrassé Malko la veille.
Kim-Lang ne parvint pas à faire sortir un son de sa gorge. Mais ses lèvres dessinèrent silencieusement un mot. Le colonel écarta de quelques centimètres le reptile dont la queue fouettait encore lentement les petits seins de la Chinoise.
— Tu vas dire la vérité ? demanda-t-il en thaï.
La Chinoise dit une phrase d’une voix étranglée et le colonel souleva le reptile, le maintenant au-dessus du corps étendu. Dès que le contact gluant se fut éloigné d’elle, un flot de paroles s’échappa de la bouche de Kim-Lang.
Incompréhensibles pour Malko : c’était du thaï et du chinois.
La Chinoise ponctuait son récit de petits sanglots, comme si elle implorait la pitié.
Le colonel posa une question et elle tarda un peu à répondre. Aussitôt, la queue du serpent frôla le flanc droit de Kim-Lang. Elle poussa un piaillement aigu et recommença à dévider encore plus vite sa confession. Maintenant plus rien ne pourrait l’arrêter.
Fatigué, le colonel laissa tomber le serpent minute dans le panier qui fut immédiatement refermé. Puis, il se tourna vers Malko et Thépin, sans interrompre Kim-Lang.
— Les révélations de cette personne intéressent la Sécurité de ce pays. Je préfère les entendre seul.
Cela, c’était pour Malko. Il eut un dernier regard de pitié pour la Chinoise et sortit de la cellule, suivi de Thépin. Il avait envie de vomir.
Dès qu’il fut seul avec Thépin, il explosa :
— C’est inhumain, ce que fait le colonel. À quoi bon se battre contre le communisme, si c’est pour employer les mêmes méthodes. En plus, si le serpent avait mordu Kim-Lang, vous auriez été bien avancé ! Morte, elle ne vous servait à rien.
Thépin sourit d’un air entendu et zozota sentencieusement :
— Les serpents corail ont la particularité d’avoir une bouche très petite. Pratiquement, ils ne peuvent mordre un être humain qu’en quelques endroits très précis. Entre les doigts, par exemple, ou à la lèvre. Autrement, sa bouche minuscule n’a pas de prise. Kim-Lang ne risquait pas grand-chose…
Malko resta sans voix. Il s’attendait certes à tout sauf à cela. C’était ingénieux. Sauf si la victime devenait folle de terreur. Décidément, les Jaunes avaient des inventions créatrices. Les tortionnaires de la Gestapo ou du M.V.D. étaient des brutes sans imagination, à côté d’eux.
Le colonel Makassar revint une demi-heure plus tard dans son bureau. Ses petits yeux noirs pétillaient de joie. Malko et Thépin l’attendaient sagement, sans beaucoup parler. Il lissa sa chemise, maculée de sueur comme de coutume, et s’assit dans son fauteuil.
— Je sais tout ce que je voulais savoir, annonça-t-il dans son anglais scolaire. Cette jeune fille a été vraiment très utile. Et vous aussi, cher monsieur, dit-il à Malko.
— Mais pourquoi ne l’avez-vous pas arrêtée plus tôt puisque vous la soupçonniez ? demanda celui-ci. Au lieu d’attendre qu’elle attente à mes parties vitales.
Le Thaï rit de bon cœur.
— Cher monsieur, Kim-Lang a un passeport malais. La Malaisie est un pays ami. Il m’était difficile de l’accuser d’être un agent communiste, sans preuve, d’autant plus que je n’avais aucun délit à lui reprocher.
— Et alors ? interrogea Malko, mal à l’aise.
Le colonel prit le temps d’allumer un cigare, puis tira une bouteille et trois verres d’un tiroir de son bureau.
— Trinquons, dit-il. Au succès commun.
Malko trempa poliment ses lèvres dans son verre.
C’était du mékong. Infect. Sirupeux et acre à la fois. À l’image du colonel.
— C’est une triste histoire, fit pensivement l’officier. Qui prouve que les hommes les plus solides ne sont pas à l’abri d’un faux pas. En ce qui concerne Kim-Lang, rien d’extraordinaire. Elle a des parents en Chine, dans le Se-Tchouan. Un jour elle a été contactée par les gens d’un réseau communiste. On lui a ordonné, si elle voulait qu’il n’arrive rien de fâcheux à sa famille ou à elle-même, de s’arranger pour devenir la maîtresse de Jim Stanford. Et de le rendre fou d’elle. Ce qui n’était pas très difficile, étant donné leur différence d’âge et la beauté de cette fille. Lorsque Jim Stanford a été bien accroché, la seconde partie du plan a démarré. On a ordonné à Kim-Lang de se mettre à exiger des cadeaux de plus en plus chers. De façon à mettre Jim Stanford dans une situation financière inextricable.
C’est sur ordre que deux ou trois fois Kim-Lang a fait semblant de rompre. Pour voir si son amant était assez ferré.
— C’est diabolique, soupira Malko.
Le colonel hocha la tête avec compassion.
— Le plan a très bien marché. En six mois, Kim-Lang avait fait dépenser beaucoup plus qu’il ne le pouvait à Jim Stanford. Il était aux abois. Alors, « on » l’a contacté. Des Chinois ont proposé de lui acheter de la soie très cher. Trente pour cent au-dessus des cours à une époque de mévente. Jim a fermé les yeux sur cette anomalie ; il n’avait pas le choix, talonné par les goûts dispendieux de sa maîtresse, bien que sachant que cette offre alléchante cachait un piège. Au dernier moment il a découvert que sa soie lui était payée en armes. Et, comme par hasard, il avait un acheteur pour ses armes, au sud du pays, presque en Malaisie.
Les communistes avaient ainsi réussi leur coup : ravitailler les maquis du Sud sans danger. Jim était connu dans tout le pays. Il passait tous les barrages de police sans difficulté. Alors que nous avions réussi à noyauter toutes les filières d’approvisionnement. Il aurait encore pu refuser, à ce stade, nous prévenir. Mais il perdait Kim-Lang.
— Mais comment avez-vous été amené à le soupçonner ? demanda Malko. Puisqu’il était justement au-dessus de tout soupçon.
Le colonel sourit mystérieusement :
— Bangkok est une petite ville, cher monsieur. Tout finit toujours par se savoir. Malheureusement pour Jim Stanford. Et il s’est mis à voyager un peu trop souvent dans le Sud.
— Qu’allez-vous faire de ces Chinois ? Le colonel sourit encore :
— C’est notre affaire. Nous allons les mettre hors d’état de nuire, discrètement. Ou attendre un peu. Qui sait ?
Malko contemplait pensivement son verre :
— Pensez-vous que Jim Stanford ait su que Kim-Lang le trahissait ?
Le colonel fit un magnifique rond de fumée et dit lentement :
— Je l’ignore, mais je ne le pense pas. Son orgueil l’aurait alors sauvé. Du moins, je l’espère. Je suis extrêmement peiné de ce qui est arrivé.
— Vous avez pourtant fait assassiner sa sœur d’une façon… heuh, plutôt inhumaine, coupa Malko.
Le colonel Makassar écarta les mains dans un geste d’impuissance.
— Nous n’aurions pas dû faire cela, reconnut-il. C’est une erreur commise sous le coup de la colère. L’officier qui avait été assassiné sur l’ordre de Jim Stanford était un homme de grande valeur. Il a été massacré. À ce moment, nous pensions que Jim Stanford était déjà hors de portée. Nous ne pouvions pas laisser ce meurtre impuni.
— Mais cette femme n’était pour rien dans les activités de son frère !
Le Thaï contempla Malko avec une certaine commisération :
— Vous devriez savoir, mon cher, que nous ne faisons pas un métier d’enfant de chœur. Dans vos services, on ne sacrifie donc jamais un agent pour mettre sur pied une opération ? Même s’il n’a pas démérité ?
Malko n’eut pas grand-chose à répondre. Il se souvenait d’avoir été lui-même traqué par les tueurs du Gehlen Apparat et de la C.I.A. Juste avant d’avoir trop bien rempli une mission [36] Voir: Le Dossier Kennedy .
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