Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï

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L’or de la rivière Kwaï: краткое содержание, описание и аннотация

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* * *

Un peu plus tard, Malko réfléchissait, assis au bord de la piscine de l’Érawan. Jamais encore dans sa carrière d’agent secret, il n’avait abattu un homme de sang-froid. Même au Brésil [37] Voir: Samba pour SAS . , il avait laissé une chance au docteur Brandao qui n’en méritait pourtant pas. Incorrigible gentleman. Dix ans de barbouzerie n’effacent pas dix siècles d’atavisme. Il n’avait pas l’intention de tuer Jim Stanford. Même si cela s’appelait trahir.

— À quoi penses-tu ? demanda Thépin, assise en face de lui.

— À demain.

Soudain, il en eut par-dessus la tête de ce métier. Derrière ses lunettes noires, il contempla le visage distingué, hautain et cependant plein de charme de Thépin. Avec une femme comme elle ce serait une autre vie.

— Tu pourrais vivre en Europe ? lui demanda-t-il à brûle-pourpoint.

Elle éclata de rire :

— Je n’aime pas le froid. Ni les grandes villes. Ici je suis chez moi.

Malko n’insista pas. Il ne se voyait pas vivre à Bangkok le restant de ses jours. Il fallait maintenant tuer le temps jusqu’au lendemain. Il commanda une vodka avec la ferme intention de se soûler à mort.

* * *

Le Thaï qui conduisait la camionnette n’avait pas dit un mot depuis le départ de Bangkok. C’était évidemment un gorille des Services de sécurité.

Il était très tôt mais les rizières autour de la route étaient déjà grouillantes de paysans, le visage abrité sous des chapeaux à large bord.

Le plan était simple : le chauffeur irait tout seul au-devant de Jim Stanford pendant que Malko et Thépin aborderaient le cimetière, lieu de rendez-vous, par un autre côté. Lorsque Jim réaliserait que le Thaï n’était pas celui qu’il attendait, il serait trop tard.

Malko avait son pistolet extraplat. Avec la ferme intention de ne pas s’en servir. Jim accepterait sûrement de disparaître. Surtout quand il apprendrait la mort de Kim-Lang. À Washington, Malko s’expliquerait avec David Wise. Et tant pis, si cela bardait.

Pendant tout le voyage, Thépin ne dit pas un mot. Ses lunettes noires dissimulaient les ravages de la nuit. Elle avait fait l’amour comme une folle, ne laissant Malko en paix qu’aux premières heures de l’aube.

À Kanchanaburi, ils stoppèrent à la sortie de la ville pour que Malko et Thépin se dissimulent à l’arrière parmi les caisses vides, censées représenter le chargement d’armes. Le chauffeur devait être seul. De tout cœur Malko souhaita que Jim ait été averti et qu’il ne soit pas au rendez-vous.

La camionnette s’arrêta brusquement. La charpente métallique du pont était en vue. Malko éprouva un pincement désagréable. C’est ici que sa mission allait se terminer d’une façon ou d’une autre.

Thépin et le Thaï échangèrent quelques mots à voix basse, puis l’homme s’éloigna :

— Dans cinq minutes nous irons à notre tour, dit la jeune fille. Le colonel nous a fait dissimuler un sampan un peu en aval du pont.

Les premiers contreforts des collines commençaient tout de suite après Kanchanaburi. La vallée de la rivière était beaucoup plus étroite et la route serpentait entre deux murailles de jungle.

Jusqu’à ce que le pont soit en vue, ils ne croisèrent aucun véhicule. De temps en temps, un paysan, accroupi au bord de la route, les regardait passer avec indifférence.

L’île où se trouvait le cimetière apparut, drapée encore d’une brume légère. Sans qu’on lui ait rien dit, le chauffeur arrêta le véhicule et coupa le moteur. À part le bruissement de la rivière et des cris de singes et d’oiseaux, le silence était total.

Sur l’autre rive, un troupeau de buffles défila lentement encouragé par deux gamins aux cris perçants. Le soleil était déjà haut au-dessus des collines. Il était neuf heures du matin, et la chaleur était encore supportable.

Sans mot dire, le Thaï descendit sur la berge boueuse là où il y avait toujours des sampans, tandis que Malko et Thépin restaient dans la camionnette. Rapidement, il poussa une embarcation dans l’eau jaune et se mit à godiller. Il lui fallut cinq minutes environ pour aborder de l’autre côté. Il disparut alors dans la végétation et réapparut quelques minutes plus tard. Il fit un signe discret de la main : la voie était libre. L’endroit où se trouvait le véhicule était en contrebas et on ne pouvait les voir du cimetière.

Malko et Thépin sautèrent à terre et coururent jusqu’au bord de la rivière, sur l’espèce de petite plage où se trouvaient les sampans.

Thépin était en pantalon. Malko s’installa à l’avant et elle prit la godille. Elle ne mit guère plus de temps à traverser que le Thaï. Malko trempa sa main dans l’eau : elle était tiède. Ce devait être bourré de sangsues et de crocodiles.

Lorsqu’ils abordèrent à leur tour, le Thaï avait disparu. En principe, Jim Stanford devait se trouver à l’autre bout de l’îlot, à l’extrémité nord du cimetière, à près de cinq cents mètres. Heureusement, le terrain faisait un dos d’âne, ce qui les protégeaient des regards. De plus, il était relativement facile de se dissimuler derrière les bouquets d’arbustes tropicaux.

Au moment où Thépin sauta à terre, Malko remarqua une bosse insolite à la hauteur de l’estomac : elle était armée.

La traversée du cimetière ne posa pas de problème. Mais il faisait plus chaud de minute en minute. Puis ils parvinrent à un gros bosquet de jacarandas, dernier abri possible, à cent mètres de la pointe de l’île, plate comme la main.

Le Thaï était déjà arrivé. Il attendait debout, près des dernières tombes. Un perroquet poussa un cri perçant qui le fit sursauter. L’oiseau s’envola lourdement, un lézard dans son bec.

La tension nerveuse était insupportable. Les nuages qui dissimulaient le soleil se déchirèrent brusquement et Malko eut l’impression de recevoir une coulée de fonte en fusion sur le crâne. Il avait la bouche sèche et le sang battait à ses tempes. À côté de lui, le visage de Thépin semblait de marbre.

Soudain son cœur battit plus vite : une haute silhouette venait de surgir du bout du cimetière, probablement venant en contrebas, de la rivière : un Européen, vêtu d’une chemise à manches courtes et d’un pantalon. En dépit de la barbe, Malko reconnut immédiatement Jim Stanford. D’un pas égal, il se dirigea vers le Thaï qui l’attendait, immobile. Il le prit par le bras et le tira à l’abri d’une tombe où ils s’accroupirent, tournant le dos à Malko et à sa compagne. Il n’y avait pas de temps à perdre : Jim Stanford ne mettrait pas longtemps à s’apercevoir de la substitution. Malko se décida. Penché à l’oreille de Thépin, il murmura :

— J’y vais. Ne bouge pas d’ici.

Elle inclina la tête et dit à voix basse :

— Embrasse-moi.

Elle avait les lèvres sèches et chaudes. Très vite elle se détacha de lui et le poussa en avant.

Un gros gecko, perché sur une tombe, les regardait. Thépin le suivit des yeux et il plongea dans les broussailles.

Il sembla à Malko qu’il mettait un siècle pour arriver à l’endroit où se trouvait Jim Stanford. Ce dernier, accroupi, lui tournait le dos, en grande conversation avec le Thaï. Brusquement, il se retourna.

Son regard croisa celui de Malko et ils restèrent vrillés l’un à l’autre. Une expression de surprise totale se peignit sur ses traits.

Son visage n’était pas à cinq mètres de Malko. Celui-ci fut frappé par les rides sous les yeux, l’expression de lassitude et de fatigue.

Jim Stanford se redressa lentement, braquant sur lui un parabellum japonais.

Malko ne chercha pas à sortir son arme. Les mains bien en évidence, il dit :

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