Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï
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- Название:L’or de la rivière Kwaï
- Автор:
- Издательство:Presses de la Cité
- Жанр:
- Год:1968
- Город:Paris
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— Retenez donc une chambre au Merlin, demanda Malko.
— Deux chambres, précisa Thépin.
Le taxi mit une demi-heure et prit six dollars malais pour les emmener en ville. Si on peut appeler cela une ville. Kuala Lumpur est un immense parc où sont dispersés quelques buildings futuristes très beaux, avec un miniquartier chinois au centre et une gare en forme de mosquée.
Le Merlin était un hôtel ultramoderne, à l’écart des autres, au milieu d’une forêt tropicale. Dans le hall, Malko tomba sur une grande photo de Kim-Lang en robe de lamé. Il eut un petit choc au cœur. Elle était incroyablement belle. Il se renseigna à la réception : la chanteuse habitait l’hôtel, au penthouse du vingt-deuxième étage.
On les logea au quinzième. Une suite luxueuse donnant sur un temple. Malko, dès qu’il restait debout cinq minutes, était pris de vertige. Mais il annonça à Thépin :
— Je vais voir cette Kim-Lang. Il vaut mieux que vous restiez là.
La Thaï le foudroya du regard :
— Pourquoi ?
— Parce que c’est plus politique, glissa Malko en refermant la porte.
Il se méfiait des réactions d’une jeune femelle jalouse. L’ascenseur le mena jusqu’au vingt-deuxième étage. Il n’y avait qu’une porte, un lourd battant d’acajou massif. Malko frappa deux fois avec sa chevalière.
Une interjection incompréhensible lui parvint de l’intérieur. Malko tourna résolument le bouton et entra.
La minuscule entrée donnait directement sur une grande pièce au sol recouvert de moquette blanche. D’immenses glaces bleutées donnaient la sensation de se trouver en plein ciel. Une Asiatique était étendue sur un divan, drapée dans un peignoir de soie noire, occupée à se faire les ongles. Il supposa que c’était Kim-Lang. Elle leva un regard stupéfait sur Malko et resta le pinceau en l’air.
— Que voulez-vous ? demanda-t-elle en anglais, d’une voix sèche.
— Mais vous m’avez dit d’entrer, répondit de bonne foi Malko.
— J’ai dit d’entrer au garçon, pas à vous, siffla Kim-Lang. Sortez immédiatement.
Elle avait des traits ravissants. Un fin visage de camée taillé dans du jade dont il avait la dureté. D’une beauté insensée. Les grands yeux sombres foudroyaient Malko comme s’il avait été un cafard sorti de dessous un meuble.
La Chinoise se leva et le peignoir s’écarta une seconde, découvrant ses jambes jusqu’au ventre. Elle était nue. Kim-Lang rabattit vivement la soie autour d’elle et marcha sur Malko, vibrante de rage. Il avait refermé le battant et attendait, debout au milieu de la pièce.
— Vous allez sortir, oui ou non ?
La charge de la Brigade légère. Elle s’arrêta à dix centimètres de lui, si près qu’il sentait son parfum. Elle avait peut-être d’affreux défauts, mais elle était soignée de sa personne, Kim-Lang.
— Si vous voulez me voir, vous n’avez qu’à venir ce soir au spectacle.
— J’ai l’impression que le spectacle est ici, fit paisiblement Malko.
Contournant la furie, il s’assit tranquillement sur le divan. On ne l’avait pas invité, mais sa blessure le faisait trop souffrir. Et même si le ciel lui tombait sur la tête, il était décidé à mettre les pieds dans le plat.
Kim-Lang ne fit qu’un bond jusqu’à une valise posée sur une chaise. Elle y plongea la main et en sortit un pistolet automatique noir qu’elle braqua sur Malko : un Beretta 7,65.
Celui-ci éprouva un frisson désagréable : le chien extérieur était relevé. Et le canon braqué juste sur son nombril, par une main parfaitement ferme. Le secret de la défense étant dans l’attaque, il lança :
— Vous allez me tuer comme Jim Stanford ?
Une seconde, la fille resta pétrifiée. Puis ses yeux se fermèrent presque et elle murmura, sans baisser le canon de son arme :
— Qui êtes-vous ? Comment connaissez-vous Jim Stanford ?
D’après le ton de sa voix, elle se souciait de l’Américain comme de son premier caniche, mais il y avait de la peur dans ses yeux.
— Je suis un ami de Jim, dit Malko. Il était décidé à jouer cartes sur table.
— Que faites-vous ici ?
Il leva sur elle ses yeux dorés pleins d’une fausse candeur :
— Je cherche Jim. Je pensais qu’il était avec vous. Vous n’ignorez pas qu’il a disparu.
Le canon du pistolet se baissa un peu, mais la Chinoise ne posa pas l’arme.
— Qu’est-ce qui vous fait penser cela ? demanda-t-elle d’une voix acide.
— Il est très amoureux de vous, n’est-ce pas ? Vous faites un très beau couple.
Le ricanement de Kim-Lang tenait de la scie musicale et du muezzin.
— Vous êtes fou ! Il est chauve et vieux. Vous m’avez regardée ?
Belle nature.
— Mais il est riche, lança Malko à tout hasard.
Les somptueuses lèvres renflées se serrèrent en un trait fin. La Chinoise avança sur Malko et enfonça brutalement le canon de son arme dans son cou, au-dessous de l’oreille. Il sentait le tremblement de sa main :
— Sale petit maître chanteur, siffla-t-elle. Pourquoi êtes-vous venu ? Je pourrais vous flanquer une balle dans la tête. Je n’ai qu’à dire que vous avez essayé de me voler.
Malko se recula imperceptiblement. Cette mégère ne lui inspirait rien de bon. Mais le canon du pistolet accompagna son mouvement. Difficile de croire que le grand Jim Stanford était amoureux de « ça ».
— Je ne suis pas un maître chanteur, dit-il froidement. Et je crois que cela vous causerait pas mal d’ennuis d’abattre un agent des Services de renseignements américains dans l’exercice de ses fonctions. Jim a disparu. Nous croyons qu’il est en danger et nous essayons de le sauver.
Le beau visage de Kim-Lang se décomposa. Elle fit un bond en arrière comme si Malko avait été un cobra. Mais Malko vit son doigt blanchir quand elle appuya sur la détente du pistolet. De toute sa force, il plongea dans ses jambes. Le coup partit en l’assourdissant et la balle alla se loger dans le mur derrière lui. Déséquilibrée, Kim-Lang tomba sur lui. Au vol, il frappa son poignet et l’arme tomba. En dépit de la douleur de son côté, il parvint à se relever le premier.
Kim-Lang le contemplait, haineuse et égarée en même temps. Il ramassa le pistolet et le posa sur la table ; chaque fois qu’il se baissait, il avait l’impression d’avoir soixante-dix ans.
— Pourquoi vouliez-vous me tuer ? demanda-t-il, un peu essoufflé quand même.
Elle secoua la tête et bredouilla :
— Je ne sais pas. C’est nerveux. J’ai appuyé sur la détente quand vous m’avez dit que Jim était en danger. C’est l’émotion, je pense…
Encore une sérieuse outsider pour les Olympiades du mensonge.
Elle avait retrouvé son sang-froid et semblait aussi inentamable qu’une boule de cristal.
Lentement, elle rajusta son peignoir. Mais cette fois elle ne le ferma pas aussi hermétiquement, laissant apercevoir la naissance de deux seins anormalement gros pour une femme de sa race.
— Qu’est-il arrivé à Jim ? demanda-t-elle.
— Je pensais que vous pourriez me le dire, répliqua Malko. Quand l’avez-vous vu pour la dernière fois ?
Il lui raconta rapidement sa disparition, en omettant de parler de la tentative de meurtre dont il avait été victime.
Elle s’assit, croisant les jambes très haut. La mégère s’était métamorphosée en onctueuse femelle fragile.
— Je ne l’ai pas vu depuis un mois, quand je suis partie de Bangkok, dit-elle. Avant de venir ici, j’ai chanté à Penang et à Singapour.
— Il ne vous a pas donné de nouvelles ?
— Non.
— Et cela ne vous a pas étonnée ?
Cette fois, elle haussa carrément ses jolies épaules.
— Les hommes sont parfois bizarres. On croit qu’ils tiennent à vous et ils vous oublient vite. Jim a une vieille femme. J’ai cru qu’il était revenu vers elle.
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