Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï
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- Название:L’or de la rivière Kwaï
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- Издательство:Presses de la Cité
- Жанр:
- Год:1968
- Город:Paris
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Pendant quelques minutes, ils flirtèrent sur le divan. Thépin n’offrait aucune occasion d’en faire plus. Quand il saisit son sein à travers la soie mince du chemisier, elle le laissa faire pendant une seconde, puis se redressa d’un seul coup, le visage congestionné, les yeux brillants :
— Voulez-vous que nous allions visiter le Wat-Po ? demanda-t-elle.
— Qu’est-ce que c’est que le Wat-Po ?
— Le temple de l’Aube. Un des plus beaux de Bangkok, sur la rivière.
Malko regarda les portes de bois grandes ouvertes. Des objets d’art partout :
— Mais vous allez abandonner tout cela, sans personne ?
Thépin éclata de rire :
— Bien sûr, les voleurs ne viennent jamais chez les vieilles familles. Ils volent chez les Américains, c’est tout.
— Pourquoi ?
— Je ne sais pas. C’est comme ça. Les voleurs ne volent pas n’importe qui, cela ne se fait pas.
Étrange pays.
— Mais enfin, insista Malko, cela doit bien arriver. Je ne sais pas, moi. Un voleur très pauvre, poussé par la faim.
Thépin lissait son chignon.
— Dans ce cas, on rachète les objets aux voleurs. Pour une petite somme. Ils reviennent la nuit les rapporter et on laisse une enveloppe avec de l’argent.
De mieux en mieux.
— Mais comment trouve-t-on les voleurs ? Elle haussa les épaules.
— C’est facile, il y a des gens qui savent tout ce qui se passe à Bangkok. Poy, par exemple, la patronne du Vénus-Bar, sur le port. C’est elle qui fait l’échange.
— Une fois, elle a fait revenir un bas-relief khmer qui était déjà parti pour le Cambodge. Elle retrouve n’importe quoi, parce qu’elle connaît tous les gangsters de la ville.
Poy. Malko grava le nom dans sa mémoire. C’était peut-être une façon inattendue de relancer son enquête. Si cette Poy retrouvait les objets volés, elle retrouverait peut-être un homme disparu. Ce devait être une question de prix.
La conscience tranquille, il se laissa embarquer pour la visite du Wat-Po.
CHAPITRE VII
Un immense marin suédois, sa tignasse blonde poissée de bière dans les yeux, était assis au milieu de la piste, la tête dans ses mains, indifférent aux quolibets et aux coups de pieds que lui décochaient les danseurs au passage. Deux fillettes thaïs d’une quinzaine d’années enlacées aussi sensuellement que si l’une d’entre elles avait été un garçon, les fesses moulées dans des pantalons de lastex et le buste souligné plutôt que caché par un chemisier de soie sans soutien-gorge, se rapprochèrent du Suédois. L’une d’elles glissa un cube de glace volé dans un verre sous sa chemise en pouffant de rire, juste au moment où Malko franchissait la dernière marche conduisant au Vénus-Bar.
En entrant, à droite, il y avait un bar, refuge des pédés et des ivrognes invétérés et en face, l’estrade de l’orchestre.
Tout le reste de la salle était occupé par des tables serrées les unes contre les autres, à l’exception d’une minuscule piste de danse. L’éclairage évoquait assez bien la défense passive. Entre la fumée et les ampoules jaunâtres, on ne distinguait même pas le fond de la salle.
Le Suédois s’ébroua, se dressa brusquement, tituba, attrapa la fille par les cheveux, et, d’une formidable claque, l’envoya s’écraser à l’autre bout de la piste, sur une table pleine de verres.
Puis, il resta à se balancer sur place. La seconde fille debout au milieu de la piste se mit à agonir le marin, sans trop s’approcher, couvrant le bruit de l’orchestre. Le Suédois fit un pas en avant, tira sur le chemisier et arracha tout. La vue de la petite poitrine aiguë, par contre, le calma subitement. Il éclata d’un rire tonitruant, écrasa contre un pilier, comme une mouche, un garçon qui faisait mine d’intervenir et reprit sa sieste au milieu de la piste.
Deux filles emmenèrent les victimes au vestiaire et l’orchestre de rock enchaîna.
Malko s’était faufilé jusqu’au bar. Le Vénus-Bar était bondé. Il faut dire que les marins les plus bourlingueurs le considéraient comme La Mecque de tous les vices, l’endroit le plus drôle de Calcutta à Hong-kong. Situé au bord de la Ménam Chao-Phraya, la rivière de Bangkok, près du port, au premier étage d’un vieil immeuble de bois, c’était le bouge à marins comme on n’en voit plus que dans les vieux films réalistes. On n’y dénombrait guère qu’une demi-douzaine de morts par mois.
Les garçons, bien stylés, déposaient immédiatement les corps sur la place en face des docks, afin que la direction n’ait pas d’ennuis, ou les balançaient purement et simplement dans la rivière.
Un garçon à la veste tachée comme une conscience de politicien guida Malko jusqu’à une table près de la piste où se trouvaient déjà une demi-douzaine de marins et de filles. À défaut de vodka, sa boisson favorite, il commanda une bière singha. Lorsque le Thaï la lui apporta, Malko le retint par la manche et lui glissa à l’oreille :
— Je voudrais voir Poy.
L’autre le regarda, soupçonneux :
— Vous la connaissez ?
— Elle m’attend, affirma Malko, sans se démonter.
— J’lui dirai, affirma l’autre avant de disparaître dans la fumée.
Tout le monde buvait de la bière. L’orchestre de rock jouait comme s’il avait été payé au décibel. Les danseurs s’en moquaient éperdument d’ailleurs. On leur aurait donné du Mozart ou des chants grégoriens, le résultat eût été le même. Incrustées contre de gigantesques marins Scandinaves, les petites Thaïs échangeaient des plaisanteries salaces tout en excitant suffisamment leurs partenaires sur la bière, à cause du pourcentage. De temps en temps l’un d’eux s’attaquait à la fermeture éclair d’un pantalon et n’évitait une gifle qu’en offrant une poignée de bahts. Ce sont des choses qu’on ne faisait qu’après. D’ailleurs, entre deux danses, la plupart des filles flirtaient ensemble, échangeaient des baisers savants et prolongés.
À l’autre bout de la table, une fille sourit à Malko. Puis, elle se leva et vint directement s’asseoir sur ses genoux. Elle puait le poisson grillé et le patchouli. Dans la pénombre, elle commença à onduler sur Malko, de façon on ne peut plus suggestive et lui susurra à l’oreille :
— You want to danse with me ? I like you [24] Vous voulez danser avec moi? Vous me plaisez.
.
En plus, elle était ivre de mékong. Voyant que Malko ne réagissait pas à sa chevauchée, elle lui prit carrément la main et la glissa dans l’échancrure de son chemisier, la forçant à emprisonner un sein petit, mais parfait. Elle n’avait pas quinze ans.
Malko fut sauvé par le gong. Brusquement et pour une raison que l’histoire n’éclaircira jamais un Danois balança son verre à la figure d’une des mini-entraîneuses. Résigné, l’orchestre s’arrêta et des glapissements montèrent de la piste. Courageuse, la compagne de Malko se leva pour porter main-forte à l’outragée.
Mais un incident aussi banal ne pouvait que se calmer rapidement. Malko voyait avec terreur sa tentatrice revenir quand une voix aiguë et basse en même temps retentit derrière lui :
— Vous vouliez me causer ?
Il regarda : il n’y avait personne. Il commençait à se demander si sa bière n’était pas bourrée de L.S.D., quand la voix reprit, juste derrière le dossier de sa chaise :
— Alors, quoi, on est sourd ?
Cette fois, il baissa les yeux et « la » vit. Une naine.
Elle ne mesurait pas plus d’un mètre de haut. Le visage était assez beau, très chinois, les yeux et la bouche maquillés, le corps bien proportionné. Elle portait une robe ajustée en faille noire, largement décolletée et des talons fins démesurés, qui lui donnaient l’air d’une grande naine.
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