Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï

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L’or de la rivière Kwaï: краткое содержание, описание и аннотация

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Toute la perfidie féminine tenait dans la dernière phrase.

Malko sentit qu’il n’en tirerait rien de plus. Il y avait quand même quelque chose d’étrange dans son attitude. Et, elle avait bel et bien tenté de le tuer.

Mais elle ne cachait pas Jim dans une des poches de sa robe de chambre. Il vérifierait facilement à l’hôtel si l’Américain s’était montré.

— Je vois que vous ne pouvez pas m’aider, dit-il. Je vais donc repartir pour Bangkok.

Elle se leva et vint vers lui, le visage offert. Elle s’approcha à frôler Malko. Il sentait qu’il n’avait qu’un geste à faire pour la prendre dans ses bras et qu’elle ne se défendrait pas.

— Vous avez des yeux extraordinaires, murmura-t-elle.

— J’ai failli ne plus en avoir qu’un.

Son visage se rembrunit, mais elle fit un effort pour sourire de nouveau.

— Je serai de retour à Bangkok dans trois jours, dit-elle. Cela me fera plaisir de vous voir. Même si vous n’avez pas retrouvé Jim.

— Qu’est exactement Jim Stanford pour vous ? demanda-t-il.

Les yeux ne cillèrent pas.

— Il m’a fait la cour. Avec beaucoup de persévérance je dois dire.

C’était dit avec un sérieux imperturbable.

— Vous… vous avez été sa maîtresse ? Kim-Lang se ferma, offensée :

— Je lui ai cédé une fois, un peu par pitié. Il en avait tellement envie.

— Vous mentez, répliqua calmement Malko. Vous étiez ou vous êtes la maîtresse de Jim. Depuis longtemps. Pourquoi ne dites-vous pas la vérité ?

La jolie bouche de Kim-Lang cracha un mot ordurier. Elle se jeta sur lui, vomissant des injures en chinois et en anglais. Les ongles rouges balayèrent l’espace et Malko sentit une brûlure sur sa joue droite. Tout contre lui, elle envoya son genou à toute volée, dans le bas ventre. Il esquiva de justesse et tenta de lui saisir les poignets.

Elle revint à la charge, les griffes en avant. Ses yeux brillaient de haine. À dix centimètres, elle cracha au visage de Malko.

Excédé, il la repoussa assez violemment pour qu’elle aille s’étaler sur le divan. Le peignoir s’ouvrit de nouveau. Mais l’heure n’était pas à l’érotisme. Malko eut le temps de se jeter sur la porte de la chambre et de la refermer, avant que la tigresse ne reparte à l’assaut.

Sur le palier, il s’arrêta une seconde, épuisé. Son côté lui faisait atrocement mal. Avec précaution, il tâta sa joue et ramena encore du sang. Elle l’aurait mis en pièces.

Dépité, il reprit le chemin de sa chambre. Il n’en savait guère plus. La colère de Kim-Lang pouvait avoir des motifs parfaitement légitimes.

Bon. Jim Stanford avait une maîtresse. Mais tous les hommes qui ont des maîtresses ne disparaissent pas. Il ne voyait pas comment la Chinoise pouvait être mêlée à la disparition de Jim.

* * *

Thépin l’attendait, étendue sur le lit, toute habillée. Elle sauta sur ses pieds en le voyant.

— Vous avez essayé de la violer ! s’écria-t-elle d’un ton accusateur.

Décidément, elle ne pensait qu’à cela.

Malko mit bien cinq minutes à lui faire comprendre qu’une femme pouvait vous griffer sans qu’obligatoirement on attente à sa vertu. Un peu calmée, Thépin consentit à soigner ses blessures.

— Nous n’avons plus rien à faire ici, dit Malko, nous pourrons partir demain matin.

Il lui raconta son entrevue avec Kim-Lang.

— Je ne comprends pas pourquoi nous sommes venus voir cette putain, dit-elle, acide.

Malko soupira :

— Je ne peux négliger aucune piste.

* * *

La Caravelle de la Thaï International glissait doucement au-dessus de la mer de Chine. Le ciel était limpide, piqueté de myriades d’étoiles. Thépin et Malko venaient de dîner copieusement et se reposaient, le dossier de leur fauteuil incliné à fond. Thépin, frileuse, avait étalé une couverture sur leurs genoux.

Ils restèrent ainsi plusieurs minutes, sans bouger, sans rien dire.

— Pourquoi voulez-vous tellement retrouver Jim Stanford ? murmura Thépin.

Malko sortit brutalement de son euphorie :

— Parce que je suis payé pour le faire. Et que c’était mon ami.

— Jim Stanford est mort, affirma Thépin. C’est du temps perdu. Vous devriez me laisser vous emmener dans le Nord, à Chieng-Mai. C’est mon pays.

— Nous irons après.

— Après, vous partirez.

Brusquement, elle se détacha de lui, boudant.

— Je ne sais pas très bien ce que je vais faire à Bangkok, admit Malko. Je n’ai plus aucune piste. J’ai l’impression que je suis le seul à me préoccuper du sort de Jim.

La Caravelle commença à descendre. Ils approchaient de Bangkok. Thépin se leva pour aller aux toilettes, laissant son sac. Rapidement, Malko l’ouvrit et le fouilla, rougissant intérieurement. Si son père le voyait, il devait se retourner dans sa tombe. Il ne trouva rien. Aucun papier, sauf des notes en thaï, impossibles à déchiffrer.

Elle revint, plus belle que jamais, juste à temps pour attacher sa ceinture.

— La Thaï International vous souhaite un bon séjour à Bangkok, gazouilla quelques minutes plus tard l’hôtesse en sarong.

Les roues touchèrent doucement le sol. Malko soupira. Il repartait pratiquement à zéro. Quatre jours après son arrivée, il ignorait toujours où se trouvait Jim Stanford, s’il était encore vivant et même pour quoi il avait disparu. Le néant total. Et, de plus, il avait la nette impression que tout le monde lui mentait. Ou c’était une habitude typiquement asiatique, ou tous ceux qu’il avait approchés avaient quelque chose à cacher. Pas encourageant.

* * *

Assis au bord de la rivière, Ménam Chao-Phraya, à la terrasse de l’hôtel l’Oriental, Malko réfléchissait en contemplant le trafic sur l’énorme rivière.

Un minuscule sampan glissa le long de la rive, avec une Thaï en chapeau traditionnel et un chargement de poisson séché.

Malko se sentait déprimé. Il étouffait dans cette ville. Cette terrasse était le seul endroit où on respirait un peu à Bangkok, à cause de la rivière. Mais cela n’aidait pas son enquête. Il était désespérément au point mort.

Le colonel White était en mission quelque part dans le Nord-Est.

Pas de nouvelles de Mme Stanford.

Thépin ne lui était d’aucun secours.

Quant à Jim Stanford, c’était à se demander s’il avait jamais existé… Pourtant, on avait bien failli assassiner Malko. Et Sirikit était morte. Malko avait vu le récit du meurtre dans le Bangkok Post. En trois lignes. Meurtrier non identifié. Ce n’était pas un hasard. C’est donc qu’à son insu, il était sur une bonne piste. Mais il avait beau se creuser la tête, il ne voyait pas pour qui il représentait un danger.

Les ravisseurs de Jim Stanford ?

Il était bien incapable de les identifier.

Kim-Lang ?

Bien sûr, il y avait des étrangetés dans sa conduite, mais il ne voyait pas son intérêt dans cette histoire.

Il paya sa consommation. Thépin l’attendait chez elle. Autant passer un moment agréable. Bien qu’avec ses côtes recousues, il eût peu d’inclination pour l’érotisme.

Il montra à un chauffeur de taxi, qui attendait devant l’Oriental, le papier où Thépin avait inscrit son adresse en thaï et se laissa aller sur la banquette. Sa blessure se guérissait, mais la chaleur l’irritait.

Il leur fallut plus de trois quarts d’heure pour traverser la ville, au milieu d’une circulation démentielle.

* * *

Thépin embrassa Malko et le fit asseoir à côté d’elle.

— Nous sommes seuls dans la maison, dit-elle avec son délicieux zozotement. C’est le jour de sortie des domestiques.

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