Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï

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L’or de la rivière Kwaï: краткое содержание, описание и аннотация

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— Il faut demander une certaine Sirikit, expliqua-t-il. Je pense que c’est son vrai nom. Elle est masseuse et taxi-girl aux Three Kingdoms.

Thépin se raidit mais ne dit rien. Soutenant Malko, elle entra dans la réception qui puait la soupe chinoise aigre. Plusieurs Thaïs les regardèrent avec surprise. L’un d’eux s’avança et dit en anglais :

— No room, sir. Full-up [22] Pas de chambres, monsieur. C’est plein. .

Thépin lui répliqua en thaï. Malko comprit le nom de Sirikit et vit le Thaï changer de couleur. Thépin se tourna vers lui, les yeux agrandis d’horreur.

— Elle vient d’être poignardée !

— Elle est morte ?

Elle traduisit. L’autre secoua la tête et répondit une courte phrase :

— Elle est mourante, paraît-il. Il y a un médecin près d’elle.

— Je veux la voir, dit Malko.

L’homme ne fit pas de difficultés. Thépin l’aida à monter les trois étages de l’escalier étroit. Plusieurs portes étaient ouvertes et l’on apercevait des visages apeurés de filles. Le Vieng-Tai était une sorte de pension de famille pour taxi-girls. Au troisième, la porte de Sirikit était grande ouverte. Malko entra le premier et manqua se trouver mal.

Sirikit était étendue sur un lit, au fond de la pièce. C’était une véritable boucherie. Elle avait dû être poignardée dans le lit. Les draps étaient imprégnés du sang qui avait coulé d’une horrible blessure à la gorge, presque d’une oreille à l’autre. Le médecin avait bourré une vieille serviette dans le trou béant, mais l’hémorragie continuait.

Le visage de la jeune fille était cireux. Sans de légères crispations des paupières, on aurait pu croire qu’elle était déjà morte. L’odeur du sang flottait dans la chambre. Malko écarta le petit groupe qui se tenait près du lit et se pencha sur Sirikit. Il l’appela.

À la troisième fois, elle ouvrit des yeux vitreux. Il ignorait si elle l’avait reconnu. Visiblement, elle n’avait plus que quelques minutes à vivre. On survit rarement à une carotide tranchée.

— Sirikit, demanda-t-il, il me faut le nom de la Chinoise. L’amie de Jim Stanford. C’est à cause d’elle qu’on a voulu vous tuer…

Elle ne répondit pas, gardant ses yeux ouverts. Malko répéta sa question. Cette fois, il vit les lèvres bouger, mais n’entendit rien.

En dépit de la douleur à son côté, il se pencha encore plus et colla son oreille à la bouche de Sirikit. Il entendit dans un souffle plusieurs mots thaïs qu’il ne comprit pas. Sirikit avait oublié son peu d’anglais. Il se redressa et appela Thépin.

— Vite, traduisez-moi ce qu’elle dit.

À son tour, Thépin, qui tremblait comme une feuille, se pencha sur l’agonisante.

De nouveau les lèvres bougèrent. Thépin traduisait au fur et à mesure.

— Elle parle d’un homme, Sa-Mai. Je ne comprends pas bien…

— La Chinoise, fit Malko, demandez-lui le nom de la Chinoise.

Thépin posa la question en thaï. Le cœur battant, Malko vit les lèvres bouger.

— Elle s’appelle Kim-Lang, fît-elle. Elle parle de Kuala Lumpur. Oh ! Malko, je sens que je vais m’évanouir.

Effectivement, Thépin était encore plus pâle que Sirikit. Elle s’effondra sur une chaise, le front en sueur. Sirikit poussa un petit cri, ouvrit la bouche toute grande et sa tête glissa sur le côté, les yeux grands ouverts.

Malko n’eut pas besoin de s’approcher pour voir qu’elle venait de mourir.

— Ils n’ont pas prévenu la police ? demanda-t-il. Thépin posa la question et traduisit la réponse.

— Ils attendaient qu’elle soit morte.

C’était là le signe de bons citoyens, pleins de délicatesse.

— Demandez-leur ce qui est arrivé.

L’histoire était très simple. Un homme, que seul le concierge avait vaguement vu, s’était glissé dans l’hôtel. Personne n’y avait prêté attention car les filles recevaient souvent leurs amants très tard dans la nuit. Ensuite, le hurlement de Sirikit avait réveillé tout l’hôtel. Terrorisé, le veilleur de nuit s’était terré derrière son comptoir et n’avait vu que le dos de l’assassin : un Asiatique costaud avec une chemise claire.

Il avait enfoncé la porte de Sirikit d’un coup de pied et l’avait frappée une seule fois, alors qu’elle était encore endormie et abrutie par l’alcool qu’elle avait bu avec Malko.

Ainsi le Champale avait au moins servi à ce qu’elle ne souffre pas trop. Triste ironie du sort.

Malko sortit cinq billets de cents bahts de sa poche et les tendit à Thépin :

— Demandez-leur de ne pas parler de notre visite à la police.

Un Thaï efflanqué qui devait être le propriétaire de l’hôtel s’avança et empocha les billets. Jurant tout ce qu’on voulait. Malko et Thépin se hâtèrent de descendre les trois étages. La Mercedes tournait le coin de la rue quand ils entendirent la sirène des policiers.

Dans la voiture, Malko perdit presque connaissance. Sa blessure s’était rouverte et du sang suintait à travers le pansement.

Les idées s’entrechoquaient dans son cerveau. Pourquoi avait-on cherché à le tuer ? Quel mystère recelait la disparition de Jim Stanford ? Pourquoi n’avait-on pas touché un cheveu de la tête de Mme Stanford ? Il savait qu’en répondant à cette dernière question, il résolvait le problème.

— Kim-Lang, dit-il à haute voix. Il faut trouver une Chinoise qui s’appelle Kim-Lang et qui est en Malaisie, à Kuala Lumpur… Ça va être facile.

— Je peux vous aider, fit timidement Thépin. Il y a une chanteuse chinoise assez connue qui porte ce nom. Et je crois qu’elle a chanté aux Three Kingdoms.

Enfin, une bonne nouvelle ! Ils arrivaient à l’Érawan.

— Vous me déposez ? demanda-t-il. Thépin gara la Mercedes.

— Je reste avec vous, zozota-t-elle fermement.

— Bien, fit Malko. Alors vous m’accompagnerez aussi à Kuala Lumpur demain. Téléphonez à votre toubib qu’il me fasse une piqûre afin que je ne m’évanouisse pas dans vos bras en public.

Elle était trop médusée pour répondre. Mais le portier, qui les vit entrer enlacés comme deux amoureux, sembla sincèrement scandalisé : Thépin soutint fermement son regard. Elle s’enfonçait à vue d’œil dans le stupre. En apparence, du moins.

Avant même d’avoir touché son lit, Malko dormait.

CHAPITRE VI

Kim-Lang avait mal tourné parce qu’elle était née sous une mauvaise étoile. Très précisément dans l’année du Tigre. Or, en Chine, naître dans l’année du Tigre, c’est, à peu de chose près être paria aux Indes… Aucun homme digne de ce nom n’épousera une fille née sous le signe du Tigre. Un tel mariage étant voué aux pires calamités, n’importe quel astrologue vous le dira. En effet, aucun autre signe ne s’allie à celui du Tigre lorsqu’il s’agit d’une femme. Le meilleur signe, c’est le Cochon. Mais cela Kim-Lang n’y pouvait rien.

À vingt-cinq ans, elle avait compris qu’elle ne pourrait se marier honorablement. Même à Hong-kong où elle s’était réfugiée, les traditions restaient vivaces. Elle avait tenté de travailler. Honnêtement. Dans une fabrique de perruques. Le troisième jour elle avait été violée par le patron qui l’avait ensuite fait sodomiser par son associé le lendemain en lui expliquant que lui et l’autre, c’était la même chose.

Partout cela avait été pareil. Kim-Lang était trop jolie. Elle avait attaqué ensuite une carrière de chanteuse. Sans voix.

Elle gagnait à peu près sa vie ; pour les trois quarts en buvant dans la salle avec les clients des boîtes où elle chantait, de Singapour à Hong-kong. Jusqu’à sa liaison avec Jim Stanford. Tout ce qu’elle avait appris des vieilles maquerelles chinoises lui avaient enfin servi. Elle se l’était attaché. Lucidement et scientifiquement, et très subtilement. Jamais elle ne prenait le moindre plaisir, mais Jim, qui était pourtant un homme averti, était persuadé qu’il n’y avait pas de femme plus sensuelle qu’elle. Ses cris étaient célèbres dans le petit immeuble où ils se retrouvaient. C’est fou ce qu’un homme de cinquante ans s’attache à certaines choses.

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