Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï

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L’or de la rivière Kwaï: краткое содержание, описание и аннотация

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Malko enleva une pile de dossiers d’un fauteuil pour pouvoir s’asseoir et remarqua :

— Je croyais que le gouvernement était très anticommuniste…

White haussa les épaules et cracha son chewing-gum dans un cendrier, à deux mètres de lui.

— Les Thaïs ne sont pro-personne, dit-il, désabusé. Toujours prêts au retournement. Leur emblème politique pourrait être la girouette. Pour l’instant, ils nous tolèrent. Sans plus. Mais ils donnent déjà des gages aux Chinois. Tout en les pourchassant et en faisant écarteler en public par des éléphants les chefs communistes que nous leur livrons. Nous sommes en Asie, patrie du raisonnement en spirale. Rien n’est jamais tout à fait simple ni tout à fait vrai. À propos, et votre Jim Stanford, vous l’avez retrouvé ?

Malko raconta ses démarches et la découverte du cadavre, sur la rivière Kwaï. Le colonel White hocha la tête :

— Cela ne prouve pas grand-chose. Sinon qu’il y a eu un témoin au meurtre, ou à l’enlèvement, de Jim Stanford.

— Je saurai peut-être quelque chose ce soir, annonça Malko. J’ai trouvé une fille qui semble avoir bien connu Jim Stanford.

— J’aimerais vous aider, dit White, de mauvaise grâce, mais je ne vois pas comment. Si Jim a vraiment été enlevé, il est planqué quelque part dans la jungle. Il faudrait beaucoup de temps et d’hommes.

Malko n’insista pas. Visiblement le colonel se moquait complètement du sort de Jim Stanford. Il se leva et prit congé. Dans le couloir, il aperçut Thépin, toujours en train de polir ses ongles. Pauvre petite fille riche.

En sortant, il marcha un peu dans Suriwong Road. La nuit tombait. Les Sam-los pétaradaient furieusement à chaque coin de rue. Presque à chaque pas s’ouvrait l’échoppe odorante d’un restaurant chinois ou thaï, dont les effluves se mélangeaient à ceux de l’essence des khlongs fétides et des ordures en fermentation un peu partout. Çà et là, un immeuble ultramoderne tranchait sur les maisons en bois, basses et noires. Arrivé au gigantesque rond-point orné de la statue du roi, carrefour de l’avenue Rama-IV et de Ratchadamri, Malko héla un taxi. Il ne se sentait pas le courage de remonter la large avenue jusqu’à l’Érawan. Le massage lui avait coupé les jambes.

Rentré à l’hôtel, il se déshabilla et s’étendit après avoir pris une douche. Plutôt déprimé.

À part la conquête du cœur d’une jeune vierge, son séjour à Bangkok n’était pas brillant, brillant.

* * *

Yawarat Road donnait dans New Road. À deux pas de la rivière et de l’Oriental, le plus vieil hôtel de Bangkok. Il y avait cinq cents boîtes de nuit au kilomètre carré, toutes plus minables les unes que les autres.

En cinquante mètres, dans la rue sans lumières, Malko se fit racoler vingt fois par de jeunes prostituées qui sortaient de tous les coins d’ombre. Les Three Kingdoms étaient au rez-de-chaussée d’un building moderne. Le portier galonné s’inclina jusqu’au sol et ouvrit une porte matelassée, laissant échapper une bouffée d’air glacial. Toujours l’air conditionné.

La salle était presque obscure. Seul, un projecteur bleu éclairait l’orchestre philippin juché sur une estrade. Au fond, près du bar, des filles seules attendaient, en couple ou par petits groupes.

Malko se laissa conduire à une table et se plongea dans la carte. Il avait la plus grande méfiance pour tout ce qu’on servait dans les boîtes de ce genre, aussi commanda-t-il une bouteille de Champale, champagne de Californie. Au moins la déboucherait-on devant lui. Et cela impressionnerait favorablement miss Petty. Il n’était pas assis depuis cinq minutes qu’une grande Chinoise sans âge, très maigre dans un chong-seam gris, surgit de l’obscurité : la mama-san [18] Responsable des entraîneuses. de l’établissement.

— Vous ne vous ennuyez pas seul, sir ? dit-elle en excellent anglais. Désirez-vous qu’une charmante jeune fille vienne vous tenir compagnie, danser avec vous ?

Nous avons des Thaïs, des Malaises, des Chinoises. Celles-ci sont un peu plus chères : cent bahts l’heure. Elles ont toutes une excellente éducation.

Euphémisme signifiant qu’elles n’avaient que de bénignes maladies vénériennes.

Malko sourit. Tout cela était dans l’ordre.

— Je crois que je connais une des personnes qui travaillent ici : Mlle Petty. Est-elle là ?

— Je vais m’en assurer, répondit la mama-san. Je crois que personne ne l’a encore réclamée ce soir. Je vous l’envoie immédiatement.

La salle était encore vide aux trois quarts. Quelques couples dînaient au fond. Malko était volontairement venu très tôt pour ne pas risquer de se faire souffler miss Petty par un autre « soupirant ».

La Chinoise disparut dans l’obscurité et, trente secondes plus tard, miss Petty surgit derrière Malko, tel un petit fantôme parfumé. Transformée : plus de lunettes, les cheveux déroulés sur les épaules, le kimono blanc strict avait été troqué contre un mini-chong-seam s’arrêtant à mi-cuisse, vert électrique, moulant parfaitement les petits seins que Malko connaissait déjà.

Elle poussa un petit cri devant la bouteille qu’un serveur était en train de déboucher.

Du champagne !

Inutile de lui gâcher sa joie en lui expliquant la différence. Déjà, elle trempait ses lèvres dans le liquide mousseux, les yeux brillants. Elle reposa sa coupe après s’être assise, et lâcha, toute songeuse :

— Vous êtes très riche, sir.

Malko éluda prudemment un sujet aussi brûlant. Miss Petty continua :

— Les clients d’ici ne commandent jamais que du whisky. Je n’aime pas le whisky. Vous n’êtes pas Américain ?

Il fallut près d’un quart d’heure en anglais-pidgin pour expliquer ce qu’était l’Autriche… Pour Petty, tout ce qui avait les yeux ronds et la peau blanche était Américain. Finalement, à la troisième coupe de Champale, la jeune Thaï, très émoustillée, se pencha à l’oreille de Malko et lui glissa :

— Je ne m’appelle pas Petty. Mon vrai nom, c’est Sirikit, comme la reine. Vous voulez m’appeler Sirikit ?

Une demi-heure plus tard, la bouteille de champagne était vide et Sirikit complètement ivre. Elle voulut absolument danser. La belle réserve de l’institut de massage avait disparu. Sirikit dansait avec Malko comme si elle avait voulu qu’il lui fasse l’amour sur la piste.

Mais, hélas, ce n’était pas l’objet de sa visite.

De retour à la table, il commanda une nouvelle bouteille, remplit la coupe de Sirikit et attaqua :

— Je cherche Jim Stanford. Vous le connaissez, n’est-ce pas ?

Sirikit eut un hoquet affirmatif.

— Yes, Number one. I like him very much [19] Oui, numéro un! Je l’aime beaucoup. .

De la conversation entrecoupée qui suivit, il ressortit que Jim Stanford était un habitué des massages. Avec des variantes beaucoup plus compliquées que celle dont avait bénéficié Malko. Il est vrai qu’après vingt-cinq ans d’Asie, on a le droit d’être exigeant.

Soudain, Sirikit se rembrunit :

— Mais, depuis qu’il connaissait sa putain de Chinoise, il ne venait presque plus.

Malko dressa l’oreille. C’était nouveau, cela. Il versa encore un peu de Champale, mais Sirikit ne pensait déjà plus à Jim Stanford.

— Je vais me faire gronder par la mama-san, pleurnicha-t-elle. Nous n’avons pas le droit de boire d’alcool. Et je vais perdre mon travail…

Le Champale ne la rendait pas optimiste. Malko fouilla dans son portefeuille et glissa dans la main de Sirikit un billet de cent bahts. En lui murmurant à l’oreille qu’il veillerait sur elle jusqu’à la fin de ses jours. Ce qui était abominablement faux. Mais cela suffit à rasséréner la jeune Thaï. Malko en profita.

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