Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï
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- Название:L’or de la rivière Kwaï
- Автор:
- Издательство:Presses de la Cité
- Жанр:
- Год:1968
- Город:Paris
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Mais elle abandonna les coups pour lui pincer les muscles, un par un, avec des doigts durs comme de l’acier. Puis elle tira sur chacune de ses jointures, à les déboîter, étira ses pieds, orteil par orteil, et entreprit de lui masser la nuque très lentement. Enfin une sensation agréable. Elle était debout contre lui et sa hanche ronde frôlait son visage. Il leva la tête pour lui parler :
— Connaissez-vous Jim Stanford ?
Pour toute réponse, elle lui enfonça le nez dans la serviette. Et vlan ! ça recommença. Cette fois elle lui tapait sur la tête, du plat de la main et en cadence. Il grogna de douleur, impuissant. Le supplice cessa brusquement. À demi assommé, Malko ouvrit les yeux. Il se sentait malgré tout détendu. Mais miss Petty n’avait toujours pas dit un mot. Plantée devant lui, elle sourit enfin et demanda :
— O.K., sir ?
Visiblement, elle se préparait à passer au client suivant. Pourtant, elle demanda en mauvais anglais :
— Vous voulez massage spécial ? C’est cent bahts de plus. Pour la maison, s’empressa-t-elle d’ajouter…
Moulu, Malko s’empara de son pantalon et sortit deux billets de cent bahts.
— C’est pour vous, dit-il. Vous me faites comme à mon ami Jim Stanford.
Il ne sut jamais si c’était la vue du billet ou le nom de Stanford, mais cette fois elle sourit franchement :
— Ah ! Jim. Number one !
Number one c’est l’expression des Thaïs évolués pour signifier que quelqu’un ou quelque chose leur plaît.
Mais, déjà, miss Petty avait repris son attitude professionnelle : elle sortit d’une armoire deux appareils de la taille d’un paquet de cigarettes, qu’elle fixa sur le dos de ses mains. Elle poussa un bouton sur chacun et ils émirent un ronflement de toupie.
Elle remit Malko sur la table et cette fois le fit s’étendre sur le dos. Seule variante, elle avait défait la ceinture de son Kimono. Ses seins petits mais très ronds frôlèrent le sternum de Malko quand elle se pencha sur lui. Dès que ses mains eurent touché son ventre, il comprit que les toupies étaient en réalité des vibro-masseurs à piles. Made in Japan.
Les vibrations lui arrachèrent très vite un gémissement. Les doigts agiles rampaient sur la peau nue, descendant de plus en plus. Puis la main gauche remonta, glissant lentement, cherchant tous les points sensibles.
Malko poussa un grognement : maintenant la main droite de miss Petty, arrivée à son but ne bougeait presque plus mais les vibrations de l’appareil excitaient ses terminaisons nerveuses de cent millions de coups d’épingle. Jamais il n’avait ressenti une telle sensation. Il tendit les bras pour attirer à lui la jeune Thaï, mais, le visage neutre, elle se déplaça. Maintenant les deux mains s’activaient. Sans aucune précaution de douceur et sans répit.
Il pensa au Jardin des milles supplices. Les ondes délicieuses remontaient par vagues chaudes, le long de sa colonne vertébrale. Le plaisir vint brusquement. Plus fort qu’il ne l’avait jamais éprouvé. Tendu en arc de cercle, il cria, cherchant à échapper aux doigts effilés. Mais, en experte avertie, la Thaï ne le lâcha que lorsqu’il retomba, pantelant, serrant entre ses doigts crispés les bords de la table blanche. Quand il rouvrit les yeux le plafond blanc lui parut irisé comme un arc-en-ciel.
Miss Petty lui adressa un sourire gourmé. Déjà elle retirait ses diaboliques engins, les rangeait dans l’armoire et refermait son kimono. La récréation était terminée.
— Vous connaissez bien Jim Stanford ? demanda Malko, plutôt essoufflé.
Miss Petty fronça les sourcils, inquiète :
— Not good, sir ?
On ne trouve plus de telles consciences professionnelles.
Malko l’assura qu’il n’avait jamais connu de volupté aussi techniquement parfaite. Mais il n’était pas venu pour cela. La fille le regardait sans comprendre très bien ce qu’il voulait. Elle cherchait dans son esprit quelle abominable déviation sexuelle pouvait bien le hanter.
— Je voudrais bavarder avec vous, insista Malko. Elle secoua la tête.
— Not here. No time. Much work. Tonight, if you want. You come to see me, at The Three Kingdoms [16] Pas ici. Pas le temps. Beaucoup de travail. Ce soir si vous voulez. Venez me voir aux Three Kingdoms.
.
Elle était persuadée que, mis en goût par le « massage », il avait envie de continuer par des plaisirs plus complets.
Des explications qui suivirent, il ressortit que miss Petty était aussi entraîneuse dans une boîte de nuit. Comme c’était la seule façon de lui parler, Malko prit rendez-vous pour le soir.
Malko se rhabilla, s’inclina devant miss Petty, paya la caissière et se retrouva dehors, un peu groggy. Par où fallait-il passer pour obtenir des informations…
Il sauta dans un taxi et se fit conduire à Air America.
Sa-Mai n’eut que le temps de poser un cornet de crevettes dégoulinantes de graisse, d’abandonner deux bahts sur le comptoir ambulant et de sauter à son tour dans un taxi. Heureusement, celui de Malko était arrêté au feu rouge de Pechburi Road.
Sur le palier d’Air America, Malko croisa deux types en civil, les cheveux rasés, qui sentaient la marine à un mile. Il est vrai que tout Bangkok savait que Air America c’était la C.I.A. Les opérations un peu plus discrètes se traitaient à la seconde antenne, une boutique de couture appelée Design Thaï, truffée de brillants analystes de la C.I.A., centre de recrutement d’agents doubles ou triples, parfois quadruples, mais toujours à vendre au plus offrant.
Heureuse surprise, avant d’entrer dans le bureau du colonel White, il aperçut Thépin en train de faire sécher le vernis de ses ongles sur le clavier de sa machine à écrire.
Elle lui sourit un peu froidement et détourna ostensiblement la tête. Elle n’avait toujours pas digéré le massage. Par jeu, Malko s’avança et lui adressa un sourire ensorceleur.
La jeune fille consentit à se dérider :
— Comment était votre massage ? demanda-t-elle acidement.
Jalouse comme une douzaine de tigresses. Ce qui était un comble.
— Décevant, répondit Malko prudemment. Manquant par trop d’âme. Mais j’ai conservé un souvenir merveilleux de notre déjeuner…
Elle le regarda pour voir s’il parlait sérieusement. Les yeux dorés s’étaient faits caressants. Elle fondit d’un coup.
— Si vous avez encore besoin de moi, dit-elle spontanément.
— De toute façon, je vous rendrai avec infiniment de plaisir votre invitation, proposa-t-il. Malheureusement ; je suis pris ce soir, un rendez-vous d’affaires.
Il se souciait peu de l’emmener aux Three Kingdoms. Elle serait capable d’arracher les yeux de miss Petty. Mais, devant la moue désolée, il se hâta d’ajouter :
— À moins que nous ne puissions nous retrouver plus tard.
— Je peux sortir très tard, affirma Thépin.
Ce n’est pas le travail à Air America qui l’épuisait.
— Alors, à minuit, au bar de l’hôtel. Si vous n’avez pas peur d’avoir trop mauvaise réputation.
Elle le foudroya du regard et fit sèchement :
— Je vous annonce au colonel White.
Le colonel White avait les yeux rouges de fatigue. Trois tasses à café vides étaient posées en pile sur son bureau, et il n’était pas rasé.
— Je n’ai pas dormi depuis deux jours, grogna-t-il. Les pires emmerdements. Un de mes bonhommes s’est fait coincer dans une affaire de trafic d’opium. Les Thaïs parlent simplement de le fusiller… Ça va encore coûter une fortune. En plus, ils viennent de m’apprendre que les maquis communistes dans le Sud s’étendent avec des armes automatiques. Personne ne sait comment elles arrivent là-bas. Et, à partir du mois prochain, les camions qui transportent les bombes pour Sattaheep [17] Grande base de bombardiers U.S., sur le golfe de Siam.
n’ont plus le droit de rouler de jour. Il paraît que cela fait jaser les gens… Bonnes nouvelles, hein.
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