Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï

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L’or de la rivière Kwaï: краткое содержание, описание и аннотация

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— Qui est cette méchante Chinoise ? fit-il perfidement. Sirikit eut un crachement de mépris.

— Une putain. Celle-là, elle est pire qu’une chalky [20] Blanche. . Un jour, elle m’a dit que j’étais trop jaune, que je ne devais jamais lui parler la première.

Les traits enfantins de Sirikit étaient crispés de colère. Où va se nicher le racisme…

— Où est-elle, cette fille ? interrogea Malko. Sirikit le foudroya du regard.

— Elle vous intéresse, cette putain ?

De nouveau, elle était fermée comme une huître. Malko lui posa la main sur la cuisse et entreprit de lui démontrer qu’une Sirikit valait dix mille Chinoises. Ainsi, Jim Stanford avait une maîtresse. Bien sûr, cela pouvait n’avoir aucun rapport avec sa disparition. Mais c’était un fait que le colonel White ignorait et que Mme Stanford lui avait caché. Pourtant c’était la première faille qu’il découvrait dans le mur de caoutchouc sur lequel il rebondissait depuis son arrivée à Bangkok.

Il fallait qu’il sache qui était cette Chinoise inconnue.

Il remplit sa coupe de Champale et vida la sienne pour donner l’exemple, puis demanda, sans avoir l’air d’y attacher d’importance :

— Comment s’appelle-t-elle, ta Chinoise ?

Chose curieuse, Sirikit ne semblait pas au courant de la disparition de Jim Stanford. Elle ne devait pas lire les journaux.

Il y eut une seconde de silence, puis Sirikit jeta sa coupe par terre et cria d’une voix aiguë qui couvrit le bruit de l’orchestre.

— Vous mentez ! Vous mentez ! Vous voulez connaître cette putain pour la b…

Elle commença à injurier Malko, affreusement gêné, Dieu merci, il ne comprenait pas le thaï.

La mama-san surgit soudain, le visage courroucé. Elle dit une seule phrase à Sirikit qui se calma immédiatement et se mit à renifler, la tête baissée. La Chinoise s’excusa auprès de Malko.

— Miss Petty est un peu fatiguée. Je crois qu’il vaut mieux qu’elle aille se coucher. Je vais vous envoyer Mlle Laura.

Cela ne faisait pas du tout l’affaire de Malko. Mais, déjà, la mama-san avait saisi le bras de Sirikit et la faisait lever d’une main de fer. Elle jeta un regard désolé à Malko. Celui-ci sauta sur l’occasion. Il se pencha sur la jeune fille et lui glissa à l’oreille :

— Où habitez-vous ? C’est vous que je veux revoir. Entraînée par la mama-san, Sirikit hésita, puis jeta.

— Au Vieng-Tai Hôtel. Près de l’université Tham-massat.

Il eut juste le temps de voir le petit derrière moulé de soie verte disparaître dans la pénombre. On ne plaisantait pas sur le chapitre discipline aux Three Kingdoms.

Malko demanda l’addition. Avec ce qu’il paya pour les deux bouteilles de Champale, il aurait pu s’offrir une caisse de Moët et Chandon en Europe. Mais il tenait une piste. C’était assez drôle si la disparition de Jim Stanford n’était qu’une fugue provoquée par le démon de midi. Mais il y avait le cadavre du cimetière de la rivière Kwaï. On n’assassine pas les témoins avant de s’enfuir avec sa petite amie. Et comment expliquer alors le meurtre sauvage de la sœur de Jim Stanford ?

Malko se hâta de se lever avant que la mama-san ne lui ait expédié une autre beauté. La salle se remplissait, elle n’aurait pas de mal à la caser. Il essaya d’apercevoir Sirikit, mais elle était déjà dans les oubliettes. Dès le lendemain matin, il se mettrait en quête du Vieng-Tai Hôtel. Sirikit ne se levait certainement pas à huit heures du matin.

Après la fraîcheur de la boîte, la rue ressemblait au four d’un boulanger. Et c’était la saison fraîche… Pas de taxi en vue et le portier s’était volatilisé. Malko s’avança jusqu’au bord du trottoir. Un homme vint à sa rencontre, traversant la chaussée et le bouscula légèrement. Machinalement, Malko marmonna une excuse en anglais, et s’apprêta à traverser.

Tout se passa très vite ensuite. Un cri de femme fit retourner Malko. En une fraction de seconde, il photographia la scène. Sirikit se tenait près de l’entrée. C’est elle qui avait crié. L’homme qui avait bousculé Malko était derrière lui, un objet brillant dans le poing droit. Son regard quitta la taxi-girl et il continua son geste interrompu par le cri de Sirikit.

Le poignard fila comme l’éclair vers le cœur de Malko.

Instinctivement, celui-ci plongea en avant, se recevant sur les mains. Il sentit une brûlure au côté et roula sur lui-même. Il n’avait pas d’arme, ayant laissé son pistolet à l’hôtel.

L’homme qui l’avait frappé s’enfuyait vers New Road.

Sirikit devant The Three Kingdoms hurlait comme une sirène.

Malko tâta son côté gauche et ramena sa main poisseuse de sang. Son veston avait été découpé comme au rasoir, de l’aisselle à la hanche… Sans réfléchir il démarra comme un fou. Son agresseur n’avait que quelques mètres d’avance.

— Help ! hurla Malko.

Mais un Blanc poursuivant un Jaune n’avait pas beaucoup d’aide à attendre, à onze heures du soir à Bangkok.

L’homme tourna à droite dans New Road. Malko faillit se faire écraser par un Sam-lo, bouscula une putain distraite et reprit sa course. L’autre passa devant un grand bâtiment de la Poste et disparut dans une ruelle menant à la Ménam Chao Phraya [21] La large rivière qui traverse Bangkok. sombre comme un tunnel. Malko aperçut vaguement la silhouette du poursuivi se découper sur le fond clair de la rivière, puis elle disparut dans un trou d’ombre.

Il se plaqua contre le mur de la Poste. Ça puait le guet-apens. Il pouvait se faire couper la gorge comme rien ou trouer comme une passoire. Prudemment il recula jusqu’à New Road, surveillant l’impasse d’un œil. Plus rien n’y bougeait.

Il hésitait. Brusquement, il eut un vertige. Une douleur lancinante lui traversait le flanc gauche. Il dut s’appuyer à la vitrine de la bijouterie hindoue qui faisait le coin pour ne pas tomber.

Un taxi ralentit en voyant ce Blanc seul qui semblait ivre. Malko leva la main et se laissa tomber dedans.

— Érawan Hôtel fit-il, avant de s’évanouir à moitié. En passant devant l’Hôtel Rama, brillamment illuminé, il jeta un coup d’œil à sa blessure. Le poignard avait glissé le long de ses côtes entaillant profondément la chair. Sa chemise n’était plus qu’un torchon rouge et l’hémorragie continuait.

Sans le cri de Sirikit, la lame aurait traversé le cœur…

* * *

Le hall de l’Erawan était vide à cette heure tardive. À l’exception de Thépin, assise, le visage sombre, sur une des banquettes du hall.

Tout tournait autour de Malko. Il eut peur de se trouver mal dans le hall. Serrant son bras gauche contre son côté, à la fois pour arrêter le sang et cacher sa blessure, il s’approcha du desk et demanda sa clé. Thépin était déjà près de lui.

— Vous êtes très en retard, fit-elle, acerbe.

Malko se retourna et eut un sourire crispé. Brusquement, elle se rendit compte de quelque chose d’anormal.

— Mais qu’y a-t-il ? s’exclama-t-elle. Vous êtes tout pâle.

— Venez, murmura Malko. Je vous expliquerai.

De sa main valide, il la prit par le bras et la tira jusqu’à l’ascenseur de gauche, dont la porte était ouverte, sous le regard réprobateur du réceptionniste.

— Mais, où allons-nous ? s’écria Thépin, au moment où les portes se refermaient.

Malko, appuyé à la paroi de la cabine, les yeux fermés, les narines pincées, dit d’une voix faible :

— Chez moi. On a voulu me tuer.

Il montra sa main gauche poissée de sang. Thépin poussa un petit cri et ne dit plus rien.

Au quatrième, Malko sortit en titubant de l’ascenseur. Ses jambes se dérobaient sous lui. Le couloir à l’air libre lui sembla sans fin. Il eut le temps de franchir sa porte puis il vit monter le lit vers lui et entendit la voix affolée de Thépin.

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