Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1968, Издательство: Presses de la Cité, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L’or de la rivière Kwaï: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L’or de la rivière Kwaï»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

L’or de la rivière Kwaï — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L’or de la rivière Kwaï», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Takara Onsen, c’est à deux pas d’ici, la première impasse à droite, après l’immeuble de la BOAC, dans Ratchadamri. Ne payez pas plus de cent bahts. Sauf si vous voulez un massage spécial, ajouta le portier avec un clin d’œil.

Malko remercia et se replongea dans l’étuve.

CHAPITRE V

Au moment où Malko franchit la grille de l’Érawan, un Thaï, arrêté devant un marchand ambulant de soupe chinoise, termina précipitamment son écuelle, donna un baht et emboîta le pas à Malko. Avec sa chemise blanche, son pantalon de tergal, ses nu-pieds et ses lunettes noires, il ressemblait aux employés de bureau qui attendaient l’autobus un peu plus loin, devant le champ de courses.

Sa-Mai, pourtant, était l’un des tueurs les plus dangereux de Bangkok. Particulièrement apprécié car il n’était pas fiché à la police, n’ayant jamais été pris.

Il avait débuté dans le meurtre presque par hasard. En assassinant une petite prostituée de Yawarat Road qui s’était moquée de son teint très foncé. En Thaïlande aussi, on est raciste. Sa-Mai l’avait lacérée avec le poignard triangulaire qu’il avait taillé dans un ressort de camion. Il était particulièrement habile de ses mains.

Les hurlements de la fille agonisante avaient éveillé quelque chose chez le Thaï : un vague plaisir et le sentiment qu’il avait des capacités que les autres ne possédaient pas. Jusque-là, il avait mené une carrière de blouson noir sans histoire, ne dépassant pas le stade du chapardage et des bagarres. Pris au jeu, il avait très lentement enfoncé sa lame dans le ventre de la petite putain, un peu au-dessus du nombril, jusqu’à ce que ses yeux se révulsent définitivement.

Depuis, chaque fois qu’il faisait l’amour, il pensait à ce moment-là et son plaisir en était décuplé. Sa-Mai ignorait absolument qu’il était sadique.

Mais c’était par intérêt qu’il était devenu tueur professionnel. Sa-Mai aimait les filles. Or, il n’était pas très beau, avec son teint trop sombre et ses deux dents absentes sur le devant. Il avait donc décidé que le seul moyen de conquérir les petites Thaïs délurées qui se promenaient bras dessus, bras dessous dans New Road, les fesses moulées dans des pantalons en lastex, deux tailles trop petites, était de s’acheter une moto Suzuki.

Il en avait trouvé une d’occasion pour dix mille bahts. Somme fabuleuse pour lui qui n’avait jamais possédé plus d’un billet de cent bahts. Son premier contrat lui avait rapporté deux mille bahts qu’il avait versés immédiatement. Le marchand lui avait promis qu’avec encore trois mille bahts, il emporterait la moto et paierait le reste plus tard. Sa-Mai ne vivait plus que dans l’attente de cet instant qui le ferait sortir de son incognito des pâles voyous sans moto.

Lui qui avait perpétuellement faim économisait même sur ses repas. À peine une soupe à la cannelle et des nouilles chinoises trois fois par jour.

Le dos de l’homme, qu’il ne quittait pas des yeux, dans la foule, à vingt mètres devant lui, représentait ces trois milles bahts.

Trois mille bahts qu’il était certain de gagner facilement : sa spécialité, c’était l’égorgement d’un seul revers de main. Chaque matin, il passait une demi-heure à affûter les deux tranchants de son poignard. Ensuite, il le remettait soigneusement dans l’étui de cuir fixé à sa jambe droite, juste au-dessous du genou.

* * *

Malko traversa au feu vert et s’engagea dans le passage à droite de l’immeuble de la BOAC. Tranquillement, Sa-Mai se mêla à la foule derrière lui.

Ses épaules anormalement larges dépassaient celles de la plupart des autres Thaïs. C’était un paysan de l’Est, qui avait trimé dur dans la rizière avant de venir à Bangkok à pied.

* * *

Une énorme pancarte, lettres rouges sur fond noir, annonçait : Takara Onsen, massages. Turkish Baths. L’entrée des « massages » était coincée entre un antiquaire et un marchand de souvenirs. Malko poussa la porte de verre et se trouva dans un hall carrelé, comme celui d’un établissement de bains. Une Thaï en kimono était assise derrière un bureau, très maquillée, au-dessous d’un panneau en thaï, chinois et anglais, annonçant les prix. Elle eut un sourire commercial pour Malko et lui tendit une brochure.

— Will you choose, sir [13] Voulez-vous choisir, monsieur? ?

Une photo de fille avec un nom et un numéro s’étalait sur chaque page, surmontée d’une courte phrase, assez évocatrice, en anglais : My name is Lily : after you try me, you never forget… ou I am young and alone. Why don’t you come [14] Mon nom est Lily: Lorsque vous aurez essayé avec moi, vous n’oublierez jamais… Je suis jeune et solitaire. Pourquoi ne venez-vous pas? ?

La kinésithérapie ouvrait des horizons inconnus… La caissière attendait patiemment. Malko rendit la brochure et posa sur le comptoir un billet de cent bahts.

— Je voudrais la fille qui a l’habitude de masser mon ami Jim Stanford, demanda-t-il. Il m’en a dit beaucoup de bien…

L’expression de la fille ne se modifia pas. Elle fit disparaître le billet avec la vitesse d’un fourmilier avalant une sauterelle et annonça :

— Miss Petty, number 22.

Aussitôt, un Thaï minuscule surgit d’une porte entrebâillée et fit signe à Malko de le suivre. Ils enfilèrent un couloir qui sentait la vapeur et l’eau de Cologne. L’homme s’arrêta devant une porte, et poussa presque Malko à travers le battant entrouvert.

Une jeune Thaï se tenait debout entre une baignoire et une table de massage. Très petite, menue, les yeux cachés derrière des lunettes d’écaille, elle avait des bottes noires en plastique, montant jusqu’aux genoux, une mini-jupe blanche et une sorte de kimono très court retenu à la taille par une ceinture, assez ouvert pour laisser voir qu’elle ne portait pas de soutien-gorge.

Elle accueillit Malko avec l’éternel salut thaï, s’avança d’un pas et commença à défaire sa chemise, d’une main agile. En quelques secondes Malko se retrouva en slip. Fermement, la Thaï tira dessus, le visage toujours aussi indifférent. Malko n’eut pas le temps de rougir. Déjà, elle lui faisait signe d’entrer dans la baignoire, remplie d’une eau bleutée, odorante et chaude. Il se laissa aller en arrière. Sans lui laisser le temps de respirer, la Thaï entreprit de le savonner avec une grosse éponge naturelle, un peu comme on bouchonne un cheval. Les yeux dans le vague, elle n’oublia aucun endroit, s’attarda longtemps sur le ventre. Détendu, Malko distinguait la naissance de deux seins pointus sous le kimono. Mais sa masseuse semblait toujours aussi indifférente. Elle n’avait pas dit encore un mot.

Elle jeta enfin son éponge et prit une grande serviette, faisant signe à Malko de sortir de la baignoire. Elle le sécha avec la même minutie, ne laissant pas un centimètre carré de peau humide. Et Malko se retrouva une fois de plus, nu comme un ver, au milieu de la pièce.

Toujours sérieuse comme un pape, la fille le prit par le bras et le fit s’étendre sur la table de massage capitonnée, le visage contre la toile cirée. Malko enfouit son visage dans une serviette chaude. La seconde suivante, il poussait un hurlement : il avait l’impression que le plafond venait de lui tomber sur le dos.

De toutes ses forces, miss Petty frappait les muscles de son dos du tranchant de la main à petits coups rapides. À en juger par la dureté des coups, elle devait être au moins ceinture noire de karaté. Comme volupté…

Il tenta de se redresser, mais un coup sur la nuque l’aplatit sur la table, groggy. Une fraction de seconde, il se demanda s’il n’était pas tombé dans un guet-apens, si la fille n’était pas en train de le tuer, tout bonnement, tant les coups lui faisaient mal. Depuis les Caraïbes, il se méfiait des bains de vapeur et des prétendues détentes en compagnie de créatures de rêve [15] Voir: S.A.S. Caraïbes. .

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L’or de la rivière Kwaï»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L’or de la rivière Kwaï» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Gérard Villiers - Les canons de Bagdad
Gérard Villiers
libcat.ru: книга без обложки
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Le printemps de Varsovie
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Naufrage aux Seychelles
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Cyklon w ONZ
Gérard De Villiers
Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - SAS à Istanbul
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - La panthère d'Hollywood
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Aventure en Sierra Léone
Gérard de Villiers
Gérard Villiers - Arnaque à Brunei
Gérard Villiers
Gérard de Villiers - Le disparu de Singapour
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Rendez-vous à San Francisco
Gérard de Villiers
Отзывы о книге «L’or de la rivière Kwaï»

Обсуждение, отзывы о книге «L’or de la rivière Kwaï» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x