Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1968, Издательство: Presses de la Cité, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L’or de la rivière Kwaï: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L’or de la rivière Kwaï»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

L’or de la rivière Kwaï — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L’or de la rivière Kwaï», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Est-ce en mon honneur ?

Une lueur de gaieté passa dans les yeux de son hôtesse :

— Pao est avec moi depuis quinze ans. Elle sert encore à l’ancienne mode. Hélas ! les Américains ont gâché les domestiques.

Amusant. La Sécurité sociale devait être considérée comme une entreprise hautement subversive.

Sirima Stanford prit son verre et Malko l’imita. Malko réfléchissait en laissant la boisson glacée glisser sur son palais. Il avait l’impression que cette femme ne lui disait pas tout ce qu’elle savait.

— Avez-vous une idée des gens qui ont enlevé ou tué votre mari ?

— Aucune !

C’était parti comme un coup de fusil. Malko tâcha de la pousser dans ses derniers retranchements.

— Il a mené une vie dangereuse, il s’est fait des ennemis. C’est peut-être une vengeance ?

— Je pensais que les ennemis de Jim étaient tous morts, dit d’une voix douce Mme Stanford. Et il menait depuis des années une vie paisible. Vraiment, je ne vois pas.

Quelque chose dans l’attitude de Sirima Stanford troublait Malko. Bien sûr, il y avait la fameuse impassibilité orientale, mais quand même. Par moments, il sentait que son hôtesse était mal à l’aise. Comme si elle avait souhaité qu’il ne fût pas venu. Pourtant, il était l’ami de Jim, il était là pour l’aider.

Pendant qu’il était plongé dans ses réflexions, un énorme perroquet blanc et rose surgit dans la pièce, voleta autour de Malko et se pencha sur le canapé de Mme Stanford.

— Voilà Jimmy. Le meilleur ami de Jim. Tous les soirs il allait au-devant de lui dans le jardin. Depuis qu’il a disparu, il ne mange presque plus. J’ai peur qu’il ne meure.

À se demander si le sort du perroquet ne lui importait pas plus que son mari.

— Ne voyez-vous rien dans la vie de votre mari, demanda-t-il, qui ait pu provoquer une disparition brutale ? Cela peut vous sembler déplacé, mais tout est possible. Une fugue, par exemple ?

Mme Stanford ne cilla pas.

— C’est complètement exclu, dit-elle d’une voix égale. Jim avait une vie sans histoire et sans mystère, je vous l’ai dit. Il avait près de cinquante ans, vous savez…

Malko eut envie de dire « justement ». Ce n’eut pas été diplomate.

— Je crois que Jim est mort, conclut Mme Stanford. C’est terrible, mais il faut regarder la vérité en face. Peut-être même ne retrouvera-t-on jamais son corps.

Malko leva la tête : les yeux en amande étaient plongés dans ses yeux dorés, avec une expression indéfinissable. Quelque chose dans l’attitude de son hôtesse avait changé. Sans qu’elle ait bougé d’un centimètre. Un abandon imperceptible détendait son corps. La ligne des cuisses moulées par le chong-seam semblait frémir tout en restant immobile. Le perroquet voleta lourdement jusqu’au fond de la pièce et ne bougea plus.

L’atmosphère de la pièce silencieuse s’était chargée d’électricité. Tout à coup, Malko fut certain que cette femme mentait. Qu’en ce moment elle était prête à n’importe quoi pour détourner son esprit de ce qui l’avait amené là. Qu’elle s’offrait avec infiniment de réserve et d’intelligence, mais qu’elle s’offrait quand même. Apparemment sans raison. Il y eut quelques secondes de tension muette, puis elle se leva, avec beaucoup de grâce. Les yeux noirs traversèrent Malko d’un regard aigu.

— Je suis à votre disposition, prince Malko. Mais je dois m’occuper des affaires de mon mari. Avertissez-moi, si vous apprenez quelque chose.

L’entretien était terminé. Malko s’inclina sur la main de sa belle hôtesse, notant la minceur des hanches, avec deux os qui saillaient légèrement sous la soie. Un parfum très discret émanait de tout son corps. Il se demanda ce qui pouvait faire vibrer une telle femme.

Comme par miracle, la servante reparut. Malko traversa le hall de marbre et se retrouva sur la pelouse, avec une sensation de malaise. À travers la grande fenêtre du salon de bois, Mme Stanford le regarda partir, et refermer la grille derrière lui.

La Mercedes était toujours là. Mais sans Thépin. Malko poussa la petite barrière en bois par laquelle il l’avait vue disparaître, et entra dans une sorte de jardin, avec un sentier serpentant entre des arbustes tropicaux. Thépin était assise au fond, tournant le dos, sur un banc de bois, devant un gros arbre dégoulinant de lianes.

Il arriva tout doucement derrière la jeune fille et demeura interdit. Un petit autel de bois était niché au creux du tronc qui éclatait en innombrables racines. Des fruits étranges pendaient de l’arbre : des morceaux de bois taillés en forme de sexe, peints en rouge !

Cela allait de la taille du bazooka à celle de la banane. Tous taillés de la même façon avec un luxe de détails extrêmement véridiques.

D’autres sortaient de terre. Plantés debout, à même la terre meuble. L’un, énorme, était posé sur une sorte de petit chariot.

Il y en avait des dizaines et des dizaines, certains délavés par les moussons, d’autres encore tout frais. Incroyable.

Thépin se retourna. Elle avait le visage grave comme d’habitude, mais une lueur d’amusement s’alluma dans ses yeux en voyant l’expression de Malko.

— Ne vous méprenez pas, zozota-t-elle. Nous sommes dans un temple.

Elle montra à Malko l’autel où brûlaient de nombreux bâtonnets d’encens et de petits cierges de cire. Légèrement perplexe, Malko demanda :

— C’est un temple élevé à quelle divinité ?

En Autriche on ne montrait pas ces choses-là aux jeunes filles. Du moins pas en public.

— Les gens viennent ici pour obtenir la fécondité ou la puissance sexuelle, expliqua Thépin. Ils prient et, si le résultat est obtenu, ils déposent un ex-voto, fait de leur main.

Le saint Christophe de l’amour, en somme. La jeune Thaï croisa le regard des yeux dorés et rougit tout à coup :

— Vous avez été bien long, dit-elle très vite.

— Pour vous laisser le temps de prier…

— Je n’ai pas de vœux à faire, fit-elle un peu sèchement.

Ils regagnèrent la Mercedes sans autres commentaires.

— Je vais aller me reposer un peu à l’hôtel, suggéra Malko. J’ai besoin de réfléchir.

La jeune fille le raccompagna à l’Érawan. Avant de le quitter, elle proposa :

— Voulez-vous venir prendre un verre à la maison, tout à l’heure ? J’enverrai mon chauffeur vous chercher pour vous éviter de prendre un taxi.

Malko accepta avec plaisir. Il la regarda partir du perron de l’Érawan. Dès que la Mercedes eut disparu dans Radjadamri, il appela un taxi :

— 126, Plœnchitr Road ? demanda-t-il.

C’était à cinq cents mètres après le Cinéma Siam, mais il n’avait pas envie de marcher. Le colonel White lui avait ménagé une entrevue avec son homologue de la Sécurité thaï, le colonel Makassar.

Le taxi le déposa devant un bâtiment moderne, entouré de vieilles maisons de bois. De l’extérieur, on ne pouvait rien deviner. Cela ressemblait à n’importe quelle administration. Mais le hall grouillait littéralement de policiers en tenue, avec casquette à l’américaine, toujours aussi filiformes, un colt qui paraissait trop grand pour eux au côté. Dès que Malko eut prononcé le nom du colonel Makassar, les visages se détendirent. Un planton téléphona puis fit signe à Malko de le suivre, le long d’un long couloir sale. Toutes les portes étaient fermées, sans aucune indication.

Le guide de Malko frappa à une porte, s’effaça pour le laisser entrer et referma derrière lui. La pièce était minuscule, avec des tas de dossiers dans un coin et un vieil appareil d’air conditionné Carrier qui faisait un bruit d’enfer, accroché tant bien que mal à l’unique fenêtre.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L’or de la rivière Kwaï»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L’or de la rivière Kwaï» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Gérard Villiers - Les canons de Bagdad
Gérard Villiers
libcat.ru: книга без обложки
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Le printemps de Varsovie
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Naufrage aux Seychelles
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Cyklon w ONZ
Gérard De Villiers
Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - SAS à Istanbul
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - La panthère d'Hollywood
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Aventure en Sierra Léone
Gérard de Villiers
Gérard Villiers - Arnaque à Brunei
Gérard Villiers
Gérard de Villiers - Le disparu de Singapour
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Rendez-vous à San Francisco
Gérard de Villiers
Отзывы о книге «L’or de la rivière Kwaï»

Обсуждение, отзывы о книге «L’or de la rivière Kwaï» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x