Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï
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- Название:L’or de la rivière Kwaï
- Автор:
- Издательство:Presses de la Cité
- Жанр:
- Год:1968
- Город:Paris
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Thépin expliqua à Malko l’histoire des cimetières de la rivière Kwaï. D’ailleurs, ils arrivaient à l’entrée du premier, situé sur la terre ferme, à droite de la route. Thépin arrêta la Mercedes, baissa sa jupe et attendit.
— Allons visiter ce cimetière, demanda Malko.
Ils descendirent et poussèrent une barrière de bois. Le cimetière était immense et entretenu avec des allées bien tracées, des bouquets de fleurs tropicales sauvages un peu partout.
Trois minutes après leur entrée un bonhomme surgit derrière eux, un vieux Thaï ratatiné, qui leur tendit franchement la main, les prenant pour des touristes.
Pendant que Thépin bavardait avec lui, Malko arpentait en silence les allées. C’était assez poignant de voir ces dalles toutes semblables, avec des noms européens, au fond de cette jungle.
Tout cela était si loin.
— Sait-il quelque chose ? demanda-t-il.
Mais le gardien ne savait rien. Il ne connaissait pas Jim Stanford, n’avait pas entendu parler de sa disparition, n’avait jamais rien vu de suspect dans son cimetière. Thépin s’en débarrassa avec un billet de vingt bahts. Malko était de plus en plus déçu.
— Nous retournons à Bangkok ? demanda la jeune fille, appuyée à la voiture. Ou vous avez envie de prendre un bain dans la rivière Kwaï ?
Surgis de nulle part, quatre ou cinq gamins s’étaient attroupés autour d’eux, montrant du doigt les yeux de Malko, stupéfaits.
— Ils n’ont jamais vu d’yeux clairs, expliqua Thépin. Et les vôtres sont étonnants. Même pour moi, ajouta-t-elle, zozotant d’émotion contenue.
Malko était à mille lieues de marivauder.
— Vous m’avez dit qu’il y avait un autre cimetière, demanda-t-il. Pourquoi n’y allons-nous pas ?
Thépin soupira :
— Vous n’y verrez rien de plus que dans celui-ci. Et c’est compliqué, il faut traverser la rivière dans un sampan. Personne ne va jamais là-bas.
— Vous pensez que Jim Stanford n’y allait pas non plus ?
— Pourquoi y aurait-il été ?
Peut-être à cause de l’agacement qu’il sentit dans sa voix, il insista, avec un regard velouté de ses yeux dorés :
— Allons-y, Thépin, je ne veux rien négliger. Ces gosses doivent savoir où trouver un sampan.
La jeune fille engagea une longue conversation en thaï. Un des gamins partit en courant et revint quelques minutes plus tard avec deux adultes visiblement arrachés à leur sieste. L’un d’eux tenait un sarong de coton qu’il tendit à Thépin. Rapidement elle en entoura ses hanches.
Il descendait jusqu’aux chevilles. D’un coup de reins, elle fit glisser la jupe et la jeta dans la voiture.
— Il faut s’accroupir dans le sampan, expliqua-t-elle. Guidés par les deux Thaïs, ils descendirent jusqu’au bord de la rivière, traversant une mini-rizière sur une diguette. Pieds nus, avec son sarong de paysanne, Thépin avait perdu toute allure occidentale.
Plusieurs sampans étaient abandonnés sur les cailloux. Le marché fut rapidement conclu pour vingt bahts. À demi rassuré, Malko s’assit en tailleur dans l’étrange sampan qui sentait le poisson. Il comprit aussitôt, quand Thépin s’assit en face de lui, pourquoi elle avait mis le sarong.
Les Thaïs pagayaient vigoureusement, remontant le courant. Il leur fallut une vingtaine de minutes pour atteindre la petite île, au milieu de la rivière Kwaï. À peine eurent-ils abordé et tiré le sampan au sec, qu’ils les abandonnèrent, indifférents, et reprirent leur sieste.
Malko et Thépin suivirent un sentier qui montait et se trouvèrent brusquement dans le cimetière. Il était beaucoup moins bien entretenu que l’autre. Les dalles près desquelles ils se trouvaient étaient rongées par l’humidité et illisibles.
Un vautour s’envola lourdement pour se reposer deux mètres plus loin, les regardant avec curiosité.
Spontanément, Thépin mit sa main dans celle de Malko.
— Je n’aime pas cet endroit, dit-elle à voix basse. On ne s’occupe pas assez de ces morts. Ils doivent être furieux et revenir hanter ce cimetière.
Comme tous les Thaïs, elle mélangeait allègrement le bouddhisme et le culte des ancêtres. L’Université de Los Angeles n’avait pas tout effacé. Il est vrai qu’en Thaïlande, devant chaque maison il y a une pagode miniature montée sur un socle, sur laquelle on dépose régulièrement des offrandes pour que les « chers disparus » ne manquent de rien.
Pour l’instant, Malko n’avait pas l’esprit à la superstition. C’est dans ces parages que Jim Stanford avait disparu et ici résidait sa seule chance de trouver un début de piste. En Asie, un Blanc ne s’évanouit pas sans laisser de trace. Ou alors, c’est un miracle.
— Il n’y a pas de gardien ? demanda-t-il. Thépin regarda autour d’elle.
— Peut-être. Il doit dormir dans un coin. Il ne vient jamais personne ici.
— Trouvons-le.
Côte à côte, ils partirent dans l’allée principale. Régulièrement, la jeune fille lançait d’une voix aiguë une interjection inintelligible pour Malko.
Rien.
En dépit de la chaleur moite, Malko se prit à frissonner. À part le cimetière d’Arlington, il n’avait jamais vu un endroit qui dégageât autant de tristesse poignante. Pauvres morts. Ceux pour qui ils s’étaient battus les avaient oubliés depuis longtemps.
Thépin s’arrêta près d’un bouquet de jacarandiers, le front en sueur.
— Il n’y a personne.
— Cherchons encore, insista Malko.
Ils repartirent, arpentèrent le cimetière dans tous les sens, pendant plus d’une demi-heure, transpirant de plus en plus, débusquant des lézards, des serpents et même une mygale grosse comme une soucoupe qui fila entre les jambes de Malko.
— Si elle vous avait piqué, remarqua doucement Thépin, vous n’auriez même pas eu le temps de quitter ce cimetière.
Charmante bestiole.
Épuisé, Malko s’arrêta pour s’éponger le front et ôta ses lunettes. Le chemisier de Thépin collait à sa peau, dessinant la forme de son soutien-gorge. Elle avait une poitrine forte pour une Thaï.
Malko n’en pouvait plus. Prêt à abandonner. Il n’y avait rien à trouver ici. Soudain il aperçut à trois cents mètres d’eux, sur la gauche deux gros vautours tournant lentement. L’un d’eux se laissa tomber brusquement, suivi par l’autre. Aucun des deux ne réapparut.
— Venez, dit Malko.
Enjambant les tombes, il courut jusqu’à l’endroit où les oiseaux de proie avaient disparu. Un des vautours, en le voyant arriver, s’envola lourdement. Mais le second resta, le bec enfoncé dans quelque chose sans forme, entouré d’un nuage de mouches. Un corps avait été poussé dans une excavation et dissimulé sous une claie. Surmontant son dégoût, Malko se pencha et mit les mains sur quelque chose de gluant et froid. Il souleva le mort par les épaules, pour le retourner. Thépin l’avait rejoint et regardait, les yeux écarquillés d’horreur.
C’était un vieux Thaï, au torse terriblement maigre. Le visage était couvert de terre. La bouche, grande ouverte sur un cri silencieux, était, elle aussi, remplie de terre. Impossible de voir s’il avait été blessé, étant donné l’état du corps. Probablement, un homme beaucoup plus fort que lui avait enfoncé son visage dans la terre meuble. Jusqu’à ce qu’il étouffât.
— Voilà, dit Malko tristement. Il y a neuf chances sur dix que ce bonhomme ait assisté à la disparition de Jim Stanford. Nous savons au moins qu’il y a eu violence. Ce pauvre type en avait trop vu.
Des larmes brillaient dans les yeux de Thépin. Elle murmura d’une voix grave, étranglée par l’émotion.
— Oui… c’est horrible.
Malko demanda à la jeune fille :
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