Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï
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- Название:L’or de la rivière Kwaï
- Автор:
- Издательство:Presses de la Cité
- Жанр:
- Год:1968
- Город:Paris
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— Que pensez-vous de la disparition de Jim Stanford ? demanda Malko en se penchant sur une carte en chinois et en thaï qui énumérait trois cent cinquante plats différents. Rigoureusement incompréhensible.
— C’est terrible, fit la jeune fille d’une toute petite voix. C’était un homme si gentil. J’allais souvent acheter de la soie chez lui, tout à côté d’ici.
— C’était, souligna Malko. Vous pensez qu’il est mort ? Elle leva des yeux effrayés sur lui.
— Je… je n’ai pas dit cela.
Comme pour se donner une contenance, elle se pencha sur le menu :
— Voulez-vous un potage aux ailerons de requin et un canard laqué ? Ce sont les spécialités de la maison.
Malko se laissa guider. Son esprit vagabondait. Que pouvait-il être arrivé à Jim Stanford ? Il était déçu par son premier contact avec Bangkok. Il avait espéré être tout de suite sur une piste, être aidé par la C.I.A., agir utilement. Au lieu de cela, il faisait du tourisme en compagnie d’une secrétaire. En dépit de son goût pour les jolies femmes, il se sentait coupable. Distraitement, il avala le potage, gluant et fade, et observa comment Thépin dégustait la peau de son canard arrosé d’une sauce marron très piquante. Contrairement aux Chinois, elle mangeait très délicatement, avalant des bouchées minuscules et des tasses de thé à la file. Comme par miracle, la table s’était couverte de petits plats fumants, avec des sauces de toutes les couleurs, au contenu inquiétant. Inlassablement, un garçon blafard comme un cloporte, à la veste tachée, continuait à en apporter. Soudain, Thépin l’apostropha d’une voix aiguë, en thaï, alors qu’il arrivait les bras chargés de trois nouveaux plats. Sans changer d’expression, il fit demi-tour, les remportant, et la jeune fille éclata de rire :
— Il fait l’idiot parce que vous êtes un farang [9] Étranger, en thaï.
. Comme si nous avions commandé vingt plats. Mais il ne faut pas se laisser faire !
— Connaissez-vous l’endroit où on a vu Jim Stanford pour la dernière fois ? demanda Malko qui poursuivait son idée.
— Bien sûr. C’est à cent trente kilomètres de Bangkok. Près du pont du chemin de fer Singapour-Rangoon, sur la rivière Kwaï. On a retrouvé sa voiture là.
— C’est difficile d’y aller ?
La jeune fille lui jeta un regard noir, toutes griffes dehors :
— Pas du tout. La route est très bonne. Vous vous croyez dans un pays de sauvages ?
Malko lui jura qu’il l’imaginait très mal avec des anneaux dans les narines, et elle rit. Il continua :
— Où pouvons-nous louer une voiture ? Thépin baissa modestement les yeux et zozota :
— J’ai la mienne. Si vous voulez.
Malko paya ses trois cents bahts – exorbitant – et ils sortirent. Il faisait un peu plus frais. Une brise soufflait de Chine du Sud, balayant la lourdeur de la rivière.
Ils firent quelques mètres et Thépin s’arrêta devant une Mercedes SL bleu pâle. Un vieil Hindou surgit d’une porte pour ouvrir la portière. La jeune Thaï sortit de son sac une pièce de deux bahts et la lui jeta avec mépris.
— Ces babous [10] Hindous.
sont ignobles. Tout l’argent qu’ils ramassent comme ça ils le prêtent aux Thaïs à cent pour cent par mois. D’ailleurs, chez nous, on dit que si on se trouve en face d’un Hindou et d’un cobra, il faut tuer d’abord l’Hindou.
Malko s’assit à côté de la jeune fille, perplexe.
Dans ce pays où une Volkswagen coûte trois mille dollars, la décapotable devait valoir son poids en or. Comme une secrétaire gagne deux mille bahts par mois, Malko eut soudain des doutes sur la vertu de la belle Thépin. Il ne put s’empêcher de demander :
— C’est à vous, ce beau monstre ?
— Papa me l’a offert pour mes vingt et un ans, expliqua-t-elle.
La jupe orange découvrait des cuisses bronzées et fines. Thépin tourna un visage lisse et innocent vers Malko :
— Je m’ennuyais à la maison. Alors j’ai décidé de travailler. Comme cela je suis plus libre…
Il réalisa soudain que le brillant qu’elle portait à la main droite était sûrement vrai.
Bangkok était plein de ces secrétaires milliardaires, qui, lorsqu’on leur offrait une gratification, vous donnaient un cadeau valant dix fois plus.
Déjà, la Mercedes se faufilait dans Suriwong Road. À Bangkok on roule à gauche et c’est la loi de la jungle. Les lèvres serrées, Thépin Radjburi se frayait un passage à coups de klaxon. Très vite Malko découvrit qu’une promenade en voiture avec la secrétaire du colonel White valait largement une séance de sauna.
Tassé sur son siège, il attendait le choc, une coulée de sueur glaciale le long de la colonne vertébrale. En plus, il occupait la place du mort ! Très vite, ils se retrouvèrent dans la large avenue Rama-IV filant vers le nord à travers un quartier résidentiel de villas cossues. Il y avait moins de trafic. Juste au moment où il se détendait, Malko fut précipité dans le pare-brise par un coup de frein brusque.
Une sorte de tricycle bâché et pétaradant venait de leur couper la route. Thépin poussa une exclamation :
— Il y a trois ans que le gouvernement veut supprimer les Sam-Los, mais chaque fois, ils vont voir le Roi et lui donnent de l’or…
Les Sam-Los, c’est la plaie de Bangkok : des scooters transformés en taxis à trois roues, ignorant délibérément toutes les règles de la circulation et empestant la ville de leur moteur à deux temps.
Mais Bangkok fut vite loin. La route de Kanchanaburi était bordée de rizières où pataugeaient des buffles noirâtres. Le pays était plat comme la main et la chaleur écrasante. Ils croisèrent une rivière où des filles se lavaient dans leur sarong, très pudiques. Beaucoup plus que Thépin dont la jupe remontait de plus en plus haut. Impudeur des vierges. Pourtant son visage était toujours aussi lisse et aussi froid. D’ailleurs Malko, collé au siège par la chaleur, ne se sentait pas d’humeur spécialement érotique.
Il y avait peu de voitures particulières sur la route mais des files de camions Nissan et Toyota, au chargement hétéroclite, qui jouaient à se faire peur, cédant le pas au tout dernier moment. Plusieurs fois, Malko ferma les yeux tandis que la Mercedes se faufilait entre deux monstres rugissants. Thépin expliqua tranquillement :
— Les Thaïs sont très fatalistes. Et ils n’aiment pas perdre la face.
Fait à la conduite de la jeune fille, Malko somnolait. Encore une étrange mission. Que faisait-il sur cette route perdue avec cette fille ravissante qui aurait été beaucoup mieux avec lui dans un lit ?
Il se réveilla lorsque Thépin annonça :
— Nous arrivons.
Le paysage avait changé. À droite de la route s’élevait une muraille de jungle verte et inextricable, sans une faille. À gauche, c’était la rivière Kwaï, jaunâtre, avec un courant rapide. Les deux berges, marécageuses, descendaient en pente douce jusqu’à l’eau.
De l’autre côté on retrouvait la même suite de collines couvertes de jungle.
Un gros soleil rouge descendait déjà du côté de la Birmanie. Une petite rizière s’était casée entre la rivière et les collines, faisant une tache verte. Le paysage était fantastiquement beau et sauvage.
Au loin apparut la silhouette métallique d’un pont. Le fameux pont sur la rivière Kwaï.
Thépin ralentit.
— Que faisait donc Jim Stanford dans ce coin ? demanda Malko.
— Il venait assez souvent par ici, expliqua la jeune fille. Se promener dans les cimetières. C’est par ici qu’on a retrouvé sa voiture, je ne sais pas où exactement.
— Aux cimetières ?
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