Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï

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L’or de la rivière Kwaï: краткое содержание, описание и аннотация

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— Comment se fait-il qu’on n’aie pas découvert plus tôt ce cadavre ?

Thépin hocha la tête.

— Personne ne vient jamais ici. Il a fallu que le corps commençât à sentir pour que les vautours le découvrent. Nous-mêmes nous avions cherché sans rien trouver.

Évidemment. Mais la police thaï ne semblait pas s’être beaucoup penchée sur la disparition de Jim Stanford…

— Nous partons maintenant ? demanda Thépin. Il y avait un peu d’angoisse dans sa voix.

— Attendez un moment, demanda Malko.

Face au pont, il réfléchissait. Les Japonais l’avaient construit à l’endroit où la rivière Kwaï était la plus étroite, une centaine de mètres. Après, autour de l’île, elle s’élargissait et coulait majestueusement. Quel drame s’était passé ici, quelques jours plus tôt ?

Bien qu’il eût découvert le cadavre du gardien, Malko n’avait plus envie de quitter ce cimetière.

Comme s’il restait encore quelque chose à trouver.

Lentement, il se remit à parcourir les allées, scrutant avec une nouvelle attention les petits parallélépipèdes de pierre blanche avec leurs inscriptions. Sagement, Thépin suivait sans mot dire. De temps à autre Malko écartait la branche d’un flamboyant pour regarder le sol, cherchant il ne savait quoi. D’ailleurs, ce cimetière ressemblait plus à un jardin tropical qu’à une nécropole. Les flamboyants, les orchidées, les magnolias lui donnaient un air de fête. Sur la rive gauche, un paysan passa, poussant devant lui une douzaine de buffles. Le soleil commençait à descendre derrière les collines. Dans une heure la vallée de la rivière Kwaï serait dans l’obscurité.

— Allons-y, dit Malko. La nuit tombe.

Ils retrouvèrent les deux pêcheurs, traversèrent la rivière et regagnèrent la voiture… Maintenant, le ciel était rouge sang.

— Mais pourquoi diable travaillez-vous à la C.I.A. ? demanda soudain Malko. Ce n’est pas une situation pour une jeune fille…

— Mon père est un homme politique important, expliqua Thépin. Il connaissait des militaires américains qui avaient besoin de quelqu’un de sûr. Et cela m’amusait.

De nouveau, ce fut la savane et les rizières. Thépin conduisait plus calmement et Malko s’assoupit. Il rouvrit l’œil devant l’immeuble de la BOAC. L’Érawan était en face. Il remarqua que Thépin conduisait pieds nus. Sa jupe s’était encore relevée mais elle ne la rabaissa pas. Sa pudeur était décidément à éclipse.

— Voulez-vous prendre un verre à la piscine ? offrit Malko.

— Non, je ne veux pas me compromettre avec vous, dit Thépin. C’est un hôtel, ici. On croirait que je sors d’une chambre avec vous.

Voyant qu’elle avait blessé Malko, elle ajouta rapidement :

— Mais j’espère que j’aurai la joie de vous avoir chez moi comme invité.

Malko s’étira hors de la voiture. Il n’en pouvait plus. La chaleur et le manque de sommeil. Plus la sensation d’être totalement inutile, de se battre contre du caoutchouc. Il semblait être le seul à s’intéresser au sort de Jim Stanford, avec David Wise.

Il prit la main de Thépin et la baisa :

— J’aimerais aller rendre visite à Mme Stanford demain matin, voulez-vous me piloter ?

— Bien sûr. Je passerai vous prendre ici, vers dix heures.

Il regarda la voiture démarrer et entra dans le hall rêvant d’un lit comme un chien rêve à un os. L’hôtesse de service était encore plus jolie que celle du matin, moulée dans un sarong violet. Sans le mystère Stanford, la Thaïlande eût été la plus agréable des escales.

La fraîcheur de la chambre parut délicieuse à Malko après les trente-cinq degrés de l’extérieur. Pensant à la dysenterie du colonel White, il s’abstint de boire l’eau glacée qui l’attendait dans une thermos et s’endormit immédiatement. Avec pourtant une pensée pour Thépin. Que se cachait-il derrière son visage froid et lisse ?

CHAPITRE IV

La Mercedes quitta Sukhumvit Road, large avenue filant vers l’est de Bangkok pour entrer à gauche dans un chemin étroit bordé d’un côté par un khlong marécageux au-delà duquel on apercevait d’élégantes villas, et de l’autre par de misérables maisons de bois.

Brusquement, on se serait cru en pleine campagne. À part un immense dépôt des autobus blancs qui sillonnaient Bangkok, incongru entre deux parcs soigneusement entretenus, la route n’était pas goudronnée et le véhicule soulevait une épaisse poussière.

Un petit pont en bois coupait le khlong. La Mercedes s’engagea dessus, dans un grand brinquebalement de planches et stoppa sur une placette ronde. Il y régnait un calme surprenant après le tumulte de Sukhumvit Road, pourtant à moins de deux cents mètres à vol d’oiseau.

Thépin Radjburi arrêta son moteur et montra à Malko une grille, juste en face d’eux.

— Voici la maison de Jim Stanford, dit-elle. La grille, là. Sonnez et entrez. Je vous attendrai ici.

Malko la regarda, un peu surpris.

— Pourquoi ne venez-vous pas avec moi ? La jeune Thaï sourit :

— Je pense que Sirima Stanford sera plus à l’aise pour vous parler en tête à tête.

— Mais où allez-vous attendre ? fit Malko.

Bien entendu, il n’y avait aucun bistrot en vue. Rien que de somptueuses résidences closes de barrières de verdure.

Le soleil tapait déjà très fort. Thépin eut un sourire espiègle et montra une sorte d’enclos, un peu comme un jardin de banlieue, ombragé de frangipaniers.

— Je serai là, à l’ombre, dit-elle. Venez m’y chercher.

Elle claqua la portière de la Mercedes, poussa la barrière en bois et s’enfonça dans un petit sentier, disparaissant aux yeux de Malko, après un signe joyeux de la main.

Il traversa la place et ouvrit la grille de la maison de Jim Stanford, et crut que Thépin lui avait fait une blague. Il avait devant lui un temple, ou plutôt plusieurs temples disposés autour d’un espace central. Les tuiles vertes et oranges du toit brillaient sous le soleil et les solives se recourbaient gracieusement en arabesques compliquées à chaque extrémité de la charpente comme pour les temples. L’ensemble dégageait une impression extraordinaire de beauté.

Il traversa la pelouse, aussi impeccable qu’un gazon du Oxfordshire, et découvrit en s’approchant que tous les bâtiments étaient en bois sombre, très certainement du teck.

Il monta les trois marches de marbre du perron, franchit la véranda et s’arrêta devant une porte ouverte. Pas de sonnette en vue. Personne. Comme une maison abandonnée.

Il pénétra dans le hall. Le sol était en marbre blanc et noir, avec des colonnades de bois torsadé soutenant le plafond. Au fond, un large escalier de bois donnait sur une galerie au premier étage. Dans la pénombre, Malko distingua la même galerie au second étage. Une odeur de santal flottait sans que l’on puisse distinguer son origine.

Soudain Malko sentit une présence derrière lui. Il se retourna brusquement pour se trouver nez à nez avec une Thaï en sarong long, pieds nus, avec un chignon compliqué.

— Mrs Stanford, demanda Malko.

La domestique sourit sans répondre. Par geste, elle fit comprendre à Malko de la suivre.

Elle le précéda, nu-pieds, à travers une nouvelle entrée qui ressemblait furieusement à un musée. Partout des bouddhas de jade ou de pierre, des statuettes de bois et d’or, des vitrines d’objets précieux. Ils débouchèrent dans ce qui parut être un salon.

Tout y était aussi beau. À part le lustre, moderne, la pièce était telle qu’elle avait dû être deux siècles plus tôt. Un parquet de bois ciré, impeccable, des murs en boiserie montant jusqu’au plafond, une table basse carrée, plusieurs fauteuils de bois noir et un divan recouvert de tissu mauve.

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