Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï
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- Название:L’or de la rivière Kwaï
- Автор:
- Издательство:Presses de la Cité
- Жанр:
- Год:1968
- Город:Paris
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Sur le panneau du fond, deux statues de un mètre de haut, des vierges de Birmanie, contemplaient Malko, énigmatiques. Il s’assit, abasourdi par tant de beauté. Il était un peu connaisseur en art oriental et devinait que tous les musées du monde auraient donné des millions pour posséder les merveilles qui se trouvaient là.
La servante avait disparu. Il régnait dans la maison un silence total. Elle réapparut avec un petit brûloir qu’elle déposa près des pieds de Malko après l’avoir allumé. Pour éloigner les moustiques. Il n’y avait pas d’air conditionné et seul, un très fin grillage séparait la pièce de l’extérieur. On était seulement à deux minutes de voiture de l’Érawan… Dans un autre monde et un autre siècle.
Et dire que Jim Stanford était né en Virginie !
Malko entendit soudain un glissement léger et une voix mélodieuse dit en anglais :
— Vous êtes le prince Malko Linge, je suppose ?
C’était la même voix qui lui avait répondu au téléphone, une heure plus tôt. Le colonel White lui avait donné le numéro de la maison de Jim Stanford.
Il s’était présenté, avait rappelé ses rencontres avec Jim aux U.S.A.
— C’est vrai, avait concédé la voix froide. Jim m’a parlé de vous. Ainsi vous êtes à Bangkok ?
— J’aimerais vous rencontrer, avait demandé Malko. Elle n’avait pas demandé pourquoi. De la même voix indifférente et lointaine elle lui avait proposé de venir une heure plus tard, sans lui poser d’autres questions et avait raccroché.
Comme si elle se moquait éperdument qu’il vienne ou non ! Elle devait pourtant bien se douter que le but de sa visite à Bangkok n’était pas la visite des temples khmers.
Étrange.
Il se leva rapidement pour se trouver en face d’une femme étonnante : aussi grande que lui, les cheveux très noirs tirés en arrière dans un chignon sophistiqué, un long corps filiforme moulé par un chong-seam [11] Robe chinoise.
de soie grège fendu légèrement au-dessus du genou. Le visage, surtout, était extraordinaire. La bouche et le menton charnu étaient thaïs, mais les yeux largement fendus en amande et les hautes pommettes saillantes venaient tout droit de Chine. Impossible de lui donner un âge : elle pouvait aussi bien avoir trente ans que cinquante. La peau était merveilleusement lisse, très claire, presque transparente.
Subjugué, Malko s’inclina sur une longue main aux ongles taillés en pointe, au vernis d’un rouge si profond qu’il en paraissait noir.
— Sirima Stanford, je suppose, interrogea-t-il. Elle inclina la tête gracieusement.
— Oui.
Mme Stanford s’assit en face de lui et croisa ses longues jambes dans un crissement de soie. À la voir de plus près, on s’apercevait à de petits détails qu’elle était du mauvais côté de la quarantaine : des mèches argentées soigneusement noyées dans la masse noire des cheveux, deux petites rides autour de la bouche ; la peau légèrement parcheminée des mains. Et surtout la profondeur triste du regard posé sur Malko. Mais telle qu’elle était, Mme Stanford pouvait encore damner le pion à bien des honnêtes femmes et à quelques-unes moins honnêtes.
Elle attendait, les mains posées sur les genoux, que Malko parlât.
Pour briser la glace, il proféra une banalité :
— J’admirais les collections quand vous êtes arrivée. Vous avez des merveilles…
Mme Stanford soupira :
— Jim… mon mari aimait beaucoup les antiquités. Il a passé vingt ans de sa vie à les réunir. Certaines pièces sont introuvables maintenant. Ce Bouddha de Locburi, par exemple, qui se trouve derrière vous, est unique au monde…
Malko tiqua :
— Pourquoi dites-vous que votre mari « aimait »… Vous pensez donc qu’il est mort ?
Les yeux noirs impénétrables s’ouvrirent un peu plus.
— Mais évidemment ! Où serait-il, autrement ? Il aurait donné de ses nouvelles. Cela fait une semaine maintenant qu’il a disparu.
— Et s’il avait été enlevé ?
Les sourcils se soulevèrent, un rien ironiques.
— Enlevé ? Mais par qui ?
Malko regarda Mme Stanford, pour voir si elle se moquait de lui, et remarqua :
— Vous n’êtes pas sans savoir que Jim, que j’ai connu aux U.S.A., fut un des meilleurs agents de l’O.S.S. Et qu’il a collaboré activement à la C.I.A.
La longue main fine de Mme Stanford balaya une poussière invisible sur le chong-seam :
— Bien sûr. Mais tout cela est loin… Jim avait maintenant une vie très calme. Il se partageait entre ses collections, le magasin et des visites à ses fabricants de soie, dans le quartier.
Comme si le rappel de ce passé récent l’avait troublée, Mme Stanford prit une cigarette et un fume-cigarette d’ébène dans un coffret et se pencha vers Malko, qui avait déjà tiré son briquet.
— Voulez-vous une Benson ? Jim ne fumait que cela. Je suis une très mauvaise maîtresse de maison, continuât-elle d’une voix plus légère, que buvez-vous ? Après ce long voyage, vous devez être fatigué ? Whisky, thé, namana [12] Sorte de jus de citron, très rafraîchissant.
? C’est notre boisson thaï.
Malko était trop bien élevé pour réclamer de la vodka. À tout hasard il opta pour le namana. Mme Stanford appela, la servante apparut à la porte et se cassa en deux. Sa maîtresse lui jeta une courte phrase, et enchaîna :
— Qu’est-ce qui vous fait croire que mon mari est vivant, prince Malko ? Et pourquoi vous intéressez-vous tellement à sa disparition ?
Elle avait appuyé imperceptiblement sur le titre… Malko remercia d’une caresse de ses yeux dorés, mais crut bon de mettre les pieds dans le plat.
— Madame Stanford, j’appartiens à la C.I.A. et je suis venu spécialement à Bangkok pour élucider le mystère de sa disparition.
Il avait appuyé sur le mot « spécialement ». Il continua.
— Tant que je n’aurai pas la preuve qu’il est mort, je le croirai vivant. Et, de plus, je considérais Jim comme un ami. C’est une raison supplémentaire de m’attacher à… ce travail.
Elle hocha la tête.
— C’est une tâche difficile, presque impossible. Nous ne sommes pas dans un monde policé comme les U.S.A. Peut-être ne retrouvera-t-on jamais aucune trace de mon mari, bien qu’il soit mort…
Toujours cette voix monocorde. Malko scruta le visage de Mme Stanford. Impossible de discerner la moindre émotion derrière cette beauté rigide. Les yeux noirs fixaient un point dans le lointain.
— Racontez-moi sa disparition, suggéra Malko.
Elle écarta ses longues mains en un geste d’impuissance :
— Je ne sais rien de plus que ce que j’ai dit à la police. Jim est parti d’ici mardi dernier avec sa voiture personnelle, une Toyota, vers neuf heures du matin. Il devait passer voir des fabricants, à côté, à Bankrua, puis il m’avait prévenue qu’il monterait jusqu’au cimetière de la rivière Kwaï et qu’il serait de retour en fin d’après-midi. Il avait, paraît-il, un petit bas-relief à acheter à Kanchanaburi.
Après un petit silence, elle ajouta :
— Je ne l’ai jamais revu…
La voix s’était cassée imperceptiblement. Cette femme d’acier avait donc une sensibilité !
— Mais enfin, vous ne vous êtes pas affolée devant cette disparition ? C’est terrible.
Cette fois, la bouche sensuelle s’ouvrit sur un sourire presque ironique.
— J’ai vécu trois mois dans la jungle autour de Chieng-Mai, en 1945, poursuivie par les Japonais. C’est là que j’ai connu Jim, et que nous avons décidé de nous marier. Je sais que, s’il ne revient pas, c’est qu’il est mort.
Elle avait donc plus de quarante ans. Malko allait répondre quand il resta la bouche ouverte de surprise : la servante venait d’entrer, un plateau à la main. Mais, au lieu de marcher, elle se traînait sur les genoux, dans un glissement balancé. Arrivée devant Sirima Stanford, elle s’inclina à toucher le sol, déposa le plateau sur la table et repartit de la même façon. Malko ne put s’empêcher de remarquer :
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