Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï

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L’or de la rivière Kwaï: краткое содержание, описание и аннотация

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— Savez-vous où il allait se faire masser ? demanda-t-il prudemment.

Elle fronça les sourcils et dit en hésitant :

— Je crois que c’est chez Takara Onsen…

— Merci.

Il se leva. La jeune fille semblait fascinée par les yeux dorés de Malko. Il sentit qu’elle s’ennuyait. Quel dommage de ne pas avoir le temps de lui faire la cour. Avant de quitter Bangkok, il essaierait de dîner avec elle. Comme si la Néo-Zélandaise avait lu dans ses pensées, elle lui tendit une carte de visite où elle avait griffonné son nom et un numéro de téléphone.

— Si vous avez d’autres questions à me poser, expliqua-t-elle en baissant les yeux. J’aimerais tant que l’on retrouve M. Stanford…

— Certainement.

Bien que rondelette, elle dégageait une sorte de sensualité animale et saine. Et ses yeux disaient qu’elle était prête à beaucoup aider Malko. Même en payant de sa personne.

Il empocha sa carte et elle le regarda descendre l’escalier, un sourire rêveur sur ses lèvres épaisses. Un beau fauve. Malko n’eut pas le temps de flâner le long des vitrines des marchands de soie de Suriwong. C’était l’heure du rendez-vous avec Thépin. Un taxi lui extorqua dix bahts pour le conduire à l’Erawan. Un Thaï l’attendait dans le hall, le chauffeur envoyé par la jeune fille. Le portier lui désigna Malko. Celui-ci décida de remettre la séance de massage à plus tard. De plus, il ignorait où se trouvait Takara Onsen. Il s’installa à l’arrière de la Mercedes 250 et se détendit.

* * *

Ils traversèrent presque toute la ville, longeant d’interminables avenues aux noms à coucher dehors… Un passage à niveau coupait Pahom Yotnin Road, en pleine ville, et ils durent attendre dix minutes un convoi de marchandises. Ensuite, longeant les bâtiments de l’ECAFE, ils arrivèrent dans le quartier résidentiel du nord. Le chauffeur tourna dans une allée et stoppa devant une porte en bois.

Thépin l’attendait, moulée dans un pantalon de Lastex noir collant comme un gant et un chemisier de Nylon transparent. Pas du tout jeune fille.

— Bonzour, fit-elle. Le déjeuner nous attend.

Pourtant, quand elle zozotait ainsi, on ne lui donnait pas plus de quatorze ans. Malko la suivit dans une maison, presque aussi belle que celle de Jim Stanford. Toute en bois, bourrée de statuettes et de bouddhas. La table était mise dans une petite salle à manger attenante au grand living-room.

— Je vous ai fait un vrai déjeuner thaï, dit Thépin. Après un namana rapidement expédié, ils passèrent à table. Selon la mode thaï, tous les plats étaient servis en même temps, sauf la soupe, qui venait en dernier.

Malko se servit de poisson coupé en cubes assaisonnés de sauce très piquante et découvrit par la même occasion que les Thaïs ignoraient l’usage du couteau. Tout se passait avec la fourchette et la cuillère.

Le thé, servi dans des tasses minuscules, était brûlant et très fort. Thépin le buvait comme si c’était du lait froid. Elle tendit à Malko un petit bol : la soupe.

Le goût en était délicieux, très fin, onctueux. Il en fit la remarque :

— Plus de quarante herbes différentes entrent dans la composition de cette soupe, expliqua Thépin. Moi-même, je ne saurais pas la préparer. Mais ma cuisinière passe des journées à cela.

Malko hocha la tête. Sous sa langue, il sentit un petit corps étranger et mordit dedans avant de l’avaler.

La seconde suivante, il était violet. D’énormes larmes jaillirent de ses yeux. À tâtons, il attrapa sa tasse de thé, la vida d’un coup, se brûla encore plus et pour la première fois de sa vie se permit de jurer grossièrement en présence d’une dame. Heureusement que c’était en allemand…

Il avait l’impression d’avoir avalé de la fonte en fusion. La chose diabolique descendait le long de son œsophage, laissant une traînée de feu.

Étouffant de rire, Thépin appela la servante, qui accourut avec une grande carafe d’eau. Malko se précipita, inondant sa chemise. Étouffant, mais un peu calmé, il parvint à demander :

— Vous essayez souvent d’assassiner vos invités ?

— C’était juste un petit piment ! fit la jeune fille, indignée. Tenez, regardez.

Elle piqua dans sa soupe le même piment orange et le croqua tranquillement sans même rosir. Écœuré, Malko vidant une seconde carafe d’eau jura, mais un peu tard, de ne plus se nourrir que de conserves. Il commençait à approuver le colonel White.

Même la gelée de pulpe de noix de coco n’arriva pas à calmer sa brûlure. Ils sortirent de table et s’installèrent dans le salon.

Thépin approcha un petit bar roulant.

— Regardez, dit-elle à Malko. J’ai un chink-chok ivrogne.

Elle souleva délicatement une bouteille de whisky J and B et Malko vit un petit lézard, enroulé sous la bouteille. Il ne bougea même pas.

— Il vit dans le bar depuis trois mois, expliqua la jeune fille, se nourrissant uniquement des gouttes qui tombent des bouteilles. Il est ivre mort toute la journée.

Effectivement, le chink-chok semblait plongé dans une béatitude totale. Malko effleura le bout de sa queue sans qu’il daignât ouvrir l’œil. Il cuvait son whisky.

Pour se remettre de sentiment, il se fit servir un grand namana. À demi étendue sur le divan, près de lui, Thépin l’observait du coin de l’œil.

Spontanément, elle se tourna vers lui :

— Vous êtes très gentil, murmura-t-elle.

Quand elle était émue, son zozotement était terrifiant.

— Pourquoi ?

— Parce que vous êtes doux et que vous avez des yeux extraordinaires, dit-elle. Je n’en ai jamais vu comme cela. Je ne voudrais pas qu’il vous arrive malheur.

Malko sursauta :

— Pourquoi voulez-vous qu’il m’arrive malheur ?

— Vous faites un métier qui n’est pas de tout repos, n’est-ce pas ? dit-elle simplement. Et Bangkok est une ville dangereuse.

Elle jouait distraitement avec son énorme brillant. Soudain, elle se pencha vers Malko et souffla :

— Embrassez-moi.

Sans attendre la réponse elle avança le visage. Assez maladroitement, mais avec beaucoup de fougue. Son corps glissa contre le sien et le Lastex s’appuya contre l’alpaga de son costume. Mais elle se dégagea brusquement et jeta :

— Je suis folle.

Elle se mit debout d’un saut, puis se recoiffa. Son beau visage lisse avait repris toute sa froideur.

Malko se leva à son tour. Thépin était amusante, mais il n’était pas à Bangkok pour faire des galipettes avec une apprentie barbouze milliardaire et vierge.

— J’ai besoin d’un renseignement, dit-il. Savez-vous où se trouve le salon de massage Takara Onsen ?

Le visage de la jeune fille devint de glace. Comme si on avait vaporisé dessus de la neige carbonique. Les lèvres pincées, le menton hautain, elle jeta, avec un mépris sidéral :

— Vous n’avez pas perdu de temps. Demandez à votre hôtel, ils le savent sûrement. J’ai un peu mal à la tête, je vais demander à mon chauffeur de vous reconduire.

Sans même lui dire au revoir, elle tourna les talons et disparut de la pièce.

Avant de réaliser, Malko se retrouva dans la Mercedes, en route pour l’hôtel. Avec la vague impression que Thépin était en train de tomber amoureuse de lui.

Il ne manquait plus que cela.

Effectivement, le portier de l’Érawan se fit une joie d’aider Malko. Après lui avoir successivement proposé du cinéma cochon en couleur à domicile et cinq petites filles garanties presque vierges.

Malko savait que Bangkok pullulait d’instituts de massage qui n’étaient que des maisons de rendez-vous. Mais il ignorait qu’on puisse vraiment s’y faire masser.

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