Gérard De Villiers - L’or de la rivière Kwaï
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- Название:L’or de la rivière Kwaï
- Автор:
- Издательство:Presses de la Cité
- Жанр:
- Год:1968
- Город:Paris
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— Malko, Malko, vous tombez…
Lorsqu’il reprit conscience, il était étendu sur son lit, vêtu d’un seul slip. Thépin était penchée sur lui, le visage anxieux.
Il ouvrit les yeux, elle recula et ses traits reprirent une partie de leur froideur. Tout le côté gauche de Malko était enveloppé d’une serviette attachée avec un peignoir de bain. Mais la douleur était aussi forte.
— J’ai… je vous ai déshabillé, balbutia la jeune fille. Je voulais arrêter le sang.
— Merci, dit Malko d’une voix qu’il entendit à peine.
— J’ai appelé un médecin de mes amis, il va arriver continua Thépin. Que vous est-il arrivé ?
Malko se tourna sur le ventre, grimaçant de douleur et raconta l’attaque dont il avait été victime à sa sortie de la boîte. Thépin, assise dans un fauteuil, hocha la tête :
— Cela n’a peut-être pas de rapport avec votre affaire. Les Thaïs sont très susceptibles. Tous les jours, il y a des gens qui en poignardent d’autres simplement parce qu’ils ont été bousculés. Nous sommes brouillés avec le Cambodge à cause d’un incident de frontière vieux de quatre cents ans.
— Mais c’est moi qui ai été bousculé, protesta Malko avec indignation.
Le bandage improvisé de la jeune fille avait stoppé l’hémorragie, mais il se sentait extrêmement faible.
On frappa à la porte. Thépin alla ouvrir. Un Thaï rondelet, bien habillé, une sacoche noire à la main, entra ; Malko vit son regard surpris aller de lui à Thépin.
Visiblement quelque chose lui échappait. D’ici à ce qu’il croie à un drame de la jalousie… La jeune fille lui parla rapidement en thaï et il hocha la tête. Il posa sa sacoche et s’approcha de Malko. Pendant qu’il décollait la serviette sanglante, Thépin fumait nerveusement. Ils échangèrent plusieurs phrases incompréhensibles pour Malko, puis Thépin demanda :
— Je suppose que vous ne voulez pas aller à l’hôpital ?
— Pourquoi pas à la morgue…
— Il dit que vous avez perdu beaucoup de sang. Il faudrait une transfusion et il ne faut pas vous laisser seul cette nuit. Il va vous poser des agrafes.
Le quart d’heure suivant fut extrêmement pénible pour Malko. Sans la présence de Thépin il aurait hurlé comme les trompettes de Jéricho… À chaque agrafe qui s’enfonçait dans sa chair, il étouffait un grognement. Dans ce pays, l’anesthésie devait être un luxe réservé à la famille royale. Enfin le supplice prit fin dans une bonne odeur d’éther. Le médecin recouvrit ensuite la blessure d’une large bande de sparadrap rose et intima, par gestes, l’ordre à Malko de se coucher sur le côté droit et de ne plus bouger. Il dit quelque chose à Thépin, qui traduisit :
— Vous devez rester deux jours sans bouger.
Déjà le Thaï refermait sa trousse. Il s’éclipsa aussi discrètement qu’il était venu.
À peine avait-il fermé la porte que Thépin se planta devant Malko, le visage buté :
— Le docteur a dit que vous deviez avoir une infirmière. Je veux bien rester si vous promettez de ne pas me toucher…
C’était vraiment le moment !
— Je croyais que vous alliez perdre votre réputation si on vous voyait avec moi, ironisa Malko.
— C’est déjà fait, dit sèchement Thépin. Je suis montée avec vous dans cette chambre. Alors, vous promettez ?
— Tout ce que vous voulez.
— D’ailleurs, conclut la jeune fille, je vais me coucher toute habillée.
Elle reprit son expression distinguée pour dire :
— Maintenant, il faut dormir. Le docteur reviendra demain matin.
Malko avait l’impression qu’une main géante lui triturait le côté gauche. Les élancements retentissaient jusque dans l’épaule. Sa bouche pâteuse était sèche comme la vallée de la Mort et le sang battait furieusement à ses tempes. Il ouvrait la bouche pour dire « bonsoir » quand une pensée traversa son esprit embrumé : il revit l’homme regardant fixement Sirikit, puis se retournant pour le frapper.
La jeune Thaï était en danger de mort. Il en était sûr maintenant. Elle pouvait reconnaître son assassin. Et elle était la seule à détenir un indice. Il ignorait ce qu’il avait découvert mais il était certainement sur la piste de quelque chose puisqu’on venait de tenter de le tuer. Car il ne croyait pas une seconde à la version de l’accident.
Donc, une seule solution : joindre Sirikit de toute urgence.
Sale truc.
Il se redressa dans son lit. Un vertige le prit et il dut s’appuyer à l’oreiller. D’un geste brusque, il rejeta le drap.
— Qu’est-ce que vous faites ? s’écria Thépin, en train d’entrer dans le lit jumeau.
— Je me lève, dit Malko en titubant. Il faut que je sorte d’urgence. C’est une question de vie ou de mort.
Il parvint à enfiler son pantalon et s’affala sur une chaise, épuisé par l’effort.
— Voulez-vous me passer une chemise ? murmura-t-il.
— Vous êtes fou ! Recouchez-vous tout de suite.
Ils restèrent une seconde face à face. Thépin voulut tirer Malko vers le lit, mais il se dégagea.
Il parvint jusqu’à l’armoire et prit une chemise. Quand il la mit, il eut l’impression que tout son côté se déchirait. Une sueur glaciale coulait sur son front et il faillit tomber. Thépin accourut et le soutint jusqu’à la chaise.
— Vous allez vous évanouir !
Les yeux dorés étaient striés de rouge. Il leva la tête vers elle et demanda :
— Thépin, j’ai besoin de vous. Tout de suite. Je ne pourrai pas conduire la voiture.
Rageusement, elle frappa du pied :
— Mais enfin, où voulez-vous aller ?
— À l’hôtel Vieng-Tai. Sauver quelqu’un qui est en danger à cause de moi…
— Vous ne pouvez pas téléphoner ? Il secoua la tête.
— Non, je n’ai plus le temps de discuter. Tant pis, je vais prendre un taxi.
Il sortit du fond de sa Samsonite son pistolet extra plat et le glissa dans sa ceinture, sous le regard effrayé de Thépin. Puis il passa une autre veste. Il avait la sensation de se déplacer dans du coton. Thépin le rattrapa alors qu’il avait la main sur le bouton de la porte :
— Attendez, je vais avec vous.
Pour traverser le hall, Malko parvint à lâcher le bras de Thépin, mais dès qu’il fut dans l’obscurité du parking il serait tombé sans son appui. Heureusement que la Mercedes n’était pas loin.
Il jeta un coup d’œil à sa montre : deux heures et demie.
— Où est-ce, cet hôtel ? demanda Thépin.
— Près de l’université, c’est tout ce que je sais.
Elle sortit de l’Érawan et prit à gauche. L’avenue Ratchadamri était déserte. Thépin filait à près de cent trente à l’heure. En passant devant la gare de Hua Lam-phong, elle manqua écraser deux mendiants qui dormaient à même la chaussée avant de piquer droit à travers le quartier chinois pour gagner du temps.
Personne n’empruntait ces ruelles de jour. Elles étaient trop encombrées et trop défoncées. Malko étouffait un gémissement à chaque cahot. Certains trous avaient près de trente centimètres. Des silhouettes furtives s’enfuyaient devant les phares. Il n’y avait guère que les voitures de police à se hasarder dans ce coin la nuit.
Ils débouchèrent brusquement sur une grande place et Malko reconnut le Palais Royal. Ils étaient tout près de la rivière, au nord de la ville. Thépin arrêta un passant, qui lui désigna une rue étroite et mal éclairée.
Deux minutes plus tard, ils stoppaient devant un immeuble plutôt décrépit avec une enseigne rouge annonçant : « Vieng-Tai Hôtel ».
La rue était déserte et noire mais plusieurs fenêtres étaient allumées, ainsi que la réception. Malko eut le pressentiment d’une catastrophe.
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